L'héritière déchu de l'Alpha
ffle. Les minutes s'étiraient, me paraissant interminables, mais je savais que le temps n'était pas de mon côté. « Tu crois vraiment que je vais gober les mensonges d'un démon com
hein ? Pourquoi laisser ta p
ntenue. « J'ai jamais demandé à être un loup-garou, ni d'être mi-humaine, mi-monstre. J'ai jamais voulu être de cette famille, être vue comme une maudite pièce de collection. » Mes doigts se crispèrent sur le poignard qu
dans tes veines. » Il hocha la tête comme s'il croyait vraiment à ce qu'il disait, comme si mes mots n'avaient pas encore atteint son esprit. Je soupirai. Ce débat était inutile. « Difficile d'être reconnaissante
ais ? » Mes épaules s'affaissèrent sous le poids des pensées que je n'avais jamais exprimées à v
ue j'aime être un monstre ? » Je sentis une boule se former dans ma gorge, mais je l'avalai rapidement. Pas de place pour la faiblesse. « Moi, je veux juste être norma
. L'homme qu'il avait été n'était plus là, remplacé par un garçon
ais ce que tu penses, que je trahis les miens. » Je haussai les épaules, feignant l'indifférence. « Mais
te. Peter était perdu dans ses pensées, mais je savais que je devais rester sur mes gardes.
tester à chaque mouvement. « Tu parles bien, princesse. » Son sarcasme suintait dans l'air, me faisant serrer les
échine. **Merde**, il n
s tu viens d'une famille qui ne connaît que le malheur, non ? Peu importe ce que tu dis, tu restes la
haque syllabe résonnait en moi comme une condamnation.
uauté. « T'es mon esclave désormais. Tu n'as plus le choix. » Il me regarda, son sourire s'aPetersonn
s attira notre attention. Une odeur de musc et de bois de
Sa voix retentit
des buissons, des lunettes sur le nez et ses cheveux blonds en queu
se s'étalait sur le visage de Peter, un contrast
t ma c
forces. Peter réagit trop tard. Le couteau atteignit sa jambe, e
poignard qui brille faiblement sous la lueur de la lune. J'atteins Marnie avant même qu'elle ne puisse bouger.
laisses approcher, Grégory, je te jure devant
ttes de sang perlent sur sa peau pâle, et elle pousse un cri
le, et c'est la fin
r. Je ressens presque de la pitié, mais c'est v
lète Grégory, sa voix rauque et pleine de dé
n comme pour la protéger. Mais je tire Marni
avait pas le choix, peu importe notre innocence ? Je me souviens enco
nsformation. Je sens une vague d'adrénaline monter en moi. C'est ma chance. Mon sourire, cruel,
Grégory. Tu veux la sauver ? Alors dis
on cou vulnérable. Ses pleurs étouffés résonnent dans la
me ça ! - Je crie à
pression. Ses yeux, injectés de sang, roulent en arrière et de la mousse blanche
t en train de mourir à petit feu, lentement... douloureusement.
us en prie - gémit-il fa
econde. Où est passée sa fierté maintenant ? Où
! Juste parce qu'une petite fille est en danger ? C'est pr
éussit à articuler, le souffle court, t