Le prix de la vérité
impressionnants, se trouvait le penthouse de Lucas Belmont. Ce dernier, un homme d'une cinquantaine d'années à la stature imposante, observait la ville à travers les immenses baies vitrées de son salon. Chaque détail de l'appartement, du marb
n nom était synonyme de succès, et chacun de ses gestes influençait les cours de la bourse. Pourtant, ce soir-là, il était seul, enfermé dans une bulle de verre qui l
cas. Vêtue d'un tailleur sobre mais élégant, ses cheveux châtains attachés en un chignon strict, elle incarnait la discrétion et l'efficacité. Sabine connaissait Lucas
est servi, » annonça-t-elle
e se diriger vers la salle à manger. Le contraste entre l'homme et son environnement était frappant : là où tout respirait l'extravagance et le raffinemen
accueillir une douzaine de convives. Mais ce soir, comme souvent, Lucas dînait seul. Sabine s'assura que tout était en o
assiettes. Chaque plat était un chef-d'œuvre, mais pour Lucas, la nourriture n'était rien d'autre qu'une néc
on bureau, une pièce au décor plus épuré, presque monacal. La pièce était dominée par un immense bureau en ébène sur lequel trônait un ordinateur dernier cri.
graphiques et les chiffres qui défilaient sous ses yeux. C'était là qu'il se sentait chez lui, entouré par les courbes ascendantes de
areil et consulta le message. C'était une invitation à une réception mondaine, l'un de ces événements où les élites de la société se retro
écrasante qui l'envahissait. Finalement, il se décida à y aller. Après tout, c'était l'un
-
e gens richement vêtus, dont le brouhaha incessant remplissait l'air. Les conversations tournoyaient autour des derniers investissements, des voyages exotiques, et des œuvres d'art les plus récentes. Lucas
appela une v
lément était un homme jovial à l'apparence soignée, toujours prêt à sourire ou à plaisanter
ondit Lucas avec
n s'approchant pour lui serrer la main. « Je ne t
pé, comme toujours. Les affaires
igible ! Mais dis-moi, qu'est-ce qui te ra
. « Besoin de me changer
ucas, implacable, mais parfois un peu perdu dans cette tour d'ivoire que tu as construite. Tu
sans joie. « Peut-être, »
cédent. Les conversations se suivaient, banales et superficielles, tournant autour des dernières tendances du marché
. Là, loin de l'agitation, il retrouva un semblant de calme. La nuit était douce, et une légère brise rafraîchissait l'atmosphère
s tes pensé
l'allure attira immédiatement son attention. Elle avait les cheveux longs, d'un brun profond, et portait une robe de soirée noire qui
ucas en haussant un sourc
avançant vers la balustrade pour
, Lucas l'observa davantage. Il y avait quelque chose de différent en elle, une assurance naturelle qui n'avait
genre de soirées, » dit Elena en
dre. « Et pourtant, j'en suis l'hôte p
t jamais trop tard pou
ait cru. Depuis combien de temps n'avait-il pas envisagé d
orée mais stérile dans laq
eux que moi-même, » répondit-i
Lucas sentit quelque chose en elle, une profo
ue les âmes en quête de sens sont facil
centaines de femmes, toutes plus intéressées par son argent et son
silence. « Peut-être que je cherche qu
t. « Parfois, on ne trouve pas ce que l'on cherch
lui. « Vous parlez
une énigme, Lucas. Et parfois, il fa
range paix l'envahir, une sensation qu'il n'avait pas connue depuis longtemps. Peut-être que cette
que pourrait être une vie différente, loin des paillettes et des faux-semblants. Et
xe, ce fut peut-être la première fois qu'il entrevit la possibilité d