TORRIDE OBSESSION
en
la fatalité depuis que je me suis réfugiée dans ma chambre. Le pire, c'est que je ne sais pas à qui j'en veux le p
ble d'assumer cette vérité qui érod
purgatoire n'a rien de séduisan
de me tirer vers la lumière. Non pa
uffit... Une con
t lourd, et je ruisselle de sueur. Je rêve de m'asperger d'eau froide, puis de m'offrir à la douce caresse du
n. Malgré la pénombre, je refuse que l
pour effrayer ceux qu'ils croisent. J'aime autant éviter l'expérience, même si je n
, qui s'impose en
au sol le petit instantané que je cache sous mon oreiller. Ma gorge se serre illico et mes yeux s'embuent. J
à plus avec moi. Des heures à prier pour qu'un miracle me la ramène ou que je me réveille de ce cau
souviens à peine de ses mots, tout comme je ne me rappelle pas ceux des médecins. Ce jour-là se nim
eux trésor. Une image figée qui dessi
ns ma poitrine, comme si mon cerv
qu'il bat toujours.
foi
le sens de cet engagement débile. L'idée de rejoindre Bella revient m'animer régulièrement. Je
t, rétrécissant mes voies respiratoi
et de terre ocre, m'explosent au visage. La nuit n'est jamais silencieuse ici. Entre les chants et le
umières sont rares, de vagues lueurs qui renvoient le confort moderne à une rumeur incertaine. Je distingue des
isement mensonger, mais salvateur.
, peut-être, mais j'ai
. Elles imitent si justement mon humeur chagrine qu'elles paraissent émerger de m
you've lef
u es parti s
arely had t
peine eu le te
lready flying t
'envolais vers
s alone a
nt seuls et
mon cœur. Pas de façon caressante ou douce. Non, c'est comme un coup de poignar
née en avant comme s'il singeait un taureau sur le point de charger. Son œil brille dans la pénombre, mais je suis inca
e devant moi pour rejoindre le salo
u'il m'ign
je sans être certaine d'avoi
lui tombe dans les yeux, me scr
a seule à pleurer
r notre fille. Pas une fois il n'a eu un mot ou un geste à l'intention de notre enfant. Il n'est même pas venu à son enterreme
i rende hommage ? C'est p
interdi
posant la guitare prêtée par
eveux et finissent par s'entrelacer
m'affronter. Je croise les bras sur ma
ais ses mots... ses mots m'affectent avec
raits tirés, et je ne crois pas qu'une
el ! Tu es en train d
e concerne pas ! aboyé-je en ét
n ? Mais ça ne marche pas comme
! Si ma façon de gérer te dérange, t
e la porte, me désarçonne assez pour que je me taise. Lorsqu'il pivote vers moi, plus renfrogné encore, ma pr
prendre, mais tu te punis, Chenoa. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me tue de constater que tu claques la porte au bonheur quand il se présente. Ce
lle est
mon impression que je suis vide de l'
tombe. Une chute sans fin qui m'
ant le geste de Ciaran, que je bloque d'un mouvement impératif de la main.
r dans cet état ? gronde-t-il d'une v
e tu as reno
e vis ! Pour elle ! Pour
ulle part ? Tu te caches, Chenoa, et
e tremblerais pas à l'idée
tour, c'est si difficile à intégrer
s un silence absolu. Et pleurer. Ou essayer de survivre à la souffrance qui inonde chaque atom
terposant, déterminé à me pourrir la
ne justifie pas
dant quelques minutes, le désespoir. Elle s'invite à chaque fois que je pense à Connell. Mon cher et tendre mari était avec l'une de ses maitresses pendant que
au le haïr à cette seconde, il ne se
mais qu'y puis-je ? Je ne m'en sens pas le droit. Si je continue de respirer, c'est uniquement mécanique. Mon cœur, lui, n'est pas
de leçon à rec
t-il brutalement. J'aurais pu être là
emb
me paralyse. L'ascenseur émotionnel qui me terrasse jour après jour est centré sur moi. Parce que personne n'a jamai
e en vie, est trop fragile pour qu
hoix qui m'a éloignée d'elle,
un bon père. Le fait que notre bébé soit issu d'un traitement contre la stérilité
l'équation. Peut-être à cause de l'att
n jumeau aurait-il assumé un lien
as Connell, me souffle l
légitimité. Je baisse la tête, bousculée par un trop-plein au goût amer. La fatigue me tombe sur les épa
croche avec une énergie désespérée. Blottie contre son torse, je m'imprègne de son odeur et de sa force.
pète-t-il en me berçant, pas juste su
ais je serai
les poings sur le tee-shirt de Ciaran et me révolte contre cette impulsion viscérale qui hurle d'un appétit d'exist
, luttant avec autant d'acharnement que d'impuissance. Ciaran a déverrouillé qu
nte m'asphyxie, comme si j'avais re
r elle... Mes larmes coulent sur mes joues, mais je m'en contrefiche. Le
chuchoté-je, le
rogateur, puis se fige en intégrant
is le besoin de ressentir la vie est plus fort. Tout ce que j'ai ga
e plus qu'une danse primitive. Sans sentiments. Je veux m'étourdir de sexe à l'état brut pou
ffection trop prégnante. Je secoue l
si bouillonnant de t
ré-je, les pommettes
taliste que rusé. Je tente de m'insu
renverse le front en arrière
e, m'affirme-t-il avant d'écra
ais Ciaran fracture chacune de mes
ctement ce dont j'ai besoin à cette seco
es de Ciaran O'Brian, inte