Consumé par le feu 2
Johnson
étouffant, comme si les murs eux-mêmes étaient imprégnés des secrets et des peurs de celles qui y étaient
ait le désespoir ambiant. Mes mains tremblaient légèrement, mais je serrai les poings
nutiles. Je la fixai dans les yeux, et je senti
une rancœur palpable dans la voix. Qu'
e qu'elle avait été autrefois. Ses cheveux noirs, autrefois soyeux et parfaitement coiffés, tombaient maintenant en mèches ternes autour de son visage
inissait. Malgré les cernes violacés qui creusaient ses paupières, son regard me transperçait avec une intensité troublante. Elle porta
sœur était encore envie et qu'elle a un fils.
oi est-ce que tu n'as pas réussi à la faire disp
c, comme un coup de fouet d
uiètes ? Tu fais bien. Au moins, on me peut
pas une rép
ette... femme, elle a plus de vie qu'un chat, tu sais. Quand tu crois l'avoir achevée, et puis bam, e
la rage gronder en moi, mais je m'efforçais de rester calme. La lumière vacillante de l
si, par hasard, elle n'était pas enceinte quand tu as... tenté de l'éliminer, dis-je en mim
malsaine traversant ses yeux fatigués. Elle rican
ourant des détails de sa grossesse. Tu sais bien que je ne suis pas mé
folle. Elle prenait plaisir à me voir souffrir, à se moquer de mon dése
des conséquences sur ma vie, et je veux savoir si je dois me préparer à affronter cette réalité. Ou peut être crois tu qu'il
rillairnt d'une malice pure. Il y avait quelq
rois tu ? Que ma sœur cherchera à se débarasser de moi ? Détrompe toi ma
e nourrissait de ma d
le de tromper. Si elle a un enfant... Fais un peu les c
e pousser à douter de tout. Mais je ne tomberai pas dans son piège. Pas cette fo
éponses à mes questions. Et je te conseille de ne pas me décevoir davantage.
L'atmosphère oppressante de la prison semblait se refermer sur moi, m'enveloppant dans une toile d'angoisse. Mais le pire n'était pas la prison elle-même, c'était
n'auras pas cette chance une de
onica J
temps avait filé si vite. Dans quelques heures, je devrais être au g
nnant à travers la maison. Je l'observai, un sourire involontaire se dessinant sur m
stant la ceinture de ma robe de chambre en soie. J'ouvris la porte pour trouver une femme d'âge moyen, un sourire poli sur les lèvres. Elle dégage
oir, m
ec une voix calm
Fernández, la nou
erci d'être venue. Je m'appelle
tains. Les hauts plafonds, les chandeliers étincelants, et les tableaux de maîtres accrochés aux murs donnaient à la maison un air de musée. Ce
s escaliers, dis-je en désignant les marches à droite du salon. Mais il est aussi très obéissant. Il
z hocha la tête
cuisine. Il faut s'assurer qu'il finisse so
sion, pas plus d'une demi-heure, ai-je bie
de mère me rendait toujours nerveuse à l'idée de laisser Juan avec quelqu'un d'autre
hante une berceuse. Il a une boîte à musique sur son étagè
genre de préoccupations des centaines de fois. Cela me rassura
jamais vous avez besoin de quoi que ce soit, mon numéro est sur l
, m'accroupis à sa hauteur et lu
soir, mais Madame Fernández va s'occupe
ucement avant de me serrer dans ses petits bras. Mon cœur se serra légèrement. Chaque fois que je le laiss
murmurai-je en déposant
ernández, avant de lui laisser la garde de la personne la plus pr
n esprit restait concentrée sur mon fils. J'espérais que la