Mr. Bingley, Mon Riche Célibataires
ture quelque peu indolente, passait ses journées plongé dans ses livres ou observant avec une ironie bienveillante les caprices de sa famille. Son épouse, Mrs. Bennet, é
lle avait un sens aigu de l'observation et une facilité à lire les intentions des autres, bien que cela la conduise parfois à des jugements trop hâtifs. Mary, la troisième, était studieuse et sérieuse, mais manquait souvent de di
tant, derrière cette façade animée se cachait une tension palpable. Mrs. Bennet ressentait une pression immense à marier ses filles. Avec la modeste dot qu'elles possédaient, elle savait que tro
, ses yeux brillants d'excitation. « Mr. Bennet, avez-vo
pondit d'un ton indifférent : « Quelle nouvelle pour
fortune considérable. Il est célibataire, et il est venu en chercher une femme ! » Elle
ne savons rien de cet homme. Peut-être n'est-il pas à la recherche d'un
« Peu importe ! Nous devons l'inviter à dîner dès que possible. Jane, tu es notre plus gran
choses. Elizabeth, elle, se contenta de lever les yeux au ciel en souriant. Elle aimait sa mère, mais
s pourrions aussi envisager de louer Jane pour attirer tous les jeunes hommes
mais amusée par la remarque de son mari. « Vous
Mais je suis curieux de savoir ce que vous pensez f
s. Et si, par malheur, il ne la choisit pas, nous avons encore quatre autres filles, toutes aussi charman
onsidérée comme une deuxième option, maman. Je crois que je va
femmes, et le mariage était souvent la seule voie vers la sécurité et le respect social. Les Bennet étaient bien conscients de leur situation précaire ; leur propriété devait revenir à
le de l'arrivée de Mr. Bingley avait insufflé une nouvelle énergie dans la maison, un mélange de curiosité et d'anticipation. Pour Elizabeth, cependant, la perspective de rencontrer ce riche célibataire n'était qu'une diversio
concernant Mr. Bingley, ses richesses, son caractère. « Peut-être qu'il est timide, » suggér
ense que personne n'est assez bien pou
« c'est que nous devons nous faire notre
eux Mr. Bingley et de voir si les espoirs de Mrs. Bennet étaient fondés. Pour Elizabeth, ce serait surtout une soirée d'observation et de réflexion. Elle n'était pas aussi pressée que sa mère de se marier, préférant attendre un véritable amour, u
ourn. Les rumeurs s'étaient amplifiées, transformant ce jeune homme riche et célibataire en une figure quasi-mythique, source de
toute éventualité. Elle veillait à ce que leurs robes soient impeccables, leurs manières irréprochables, et leur esprit aiguisé pour
en arrangeant les boucles de sa fille aînée. « N'oublie pas de sourire, et de rester
ait à tout rompre à l'idée de cette rencontre. Elizabeth, assise n
sa deuxième fille, « je t'en prie, essaie de ne pas trop le co