Éducation du Cœur

le chant des oiseaux. Marc Lefebvre se réveilla au son de son réveil, une sonnerie stridente qui lui rappelait chaque matin la monotonie de sa vie. Il soupira profondément en éteign

nants plus prononcés. L'image qu'il voyait ne lui plaisait pas, reflet d'un homme fatigué par la vie. Il se rasa rapidement, se passa de l'eau froide sur le visage

à venir. Il vérifia une dernière fois son sac, s'assurant d'avoir tout ce dont il avait besoin pour ses cours, puis quitta son appartement. La rue était encore calme,

hantement. En arrivant au parking de l'école, Marc aperçut ses collègues, certains échangeant des salutations joviales, d'autres a

re. Marc se servit un café et s'assit à une table, écoutant distraitement les conversations autour de lui. Il n'avait rien de particulier

ces ?" lança Sophie, une collègue

forcé. "Tranquilles, co

cieuse et les rencontres chaleureuses. Marc écoutait poliment, mais son esprit vagabondait. Il se demanda quand avait-il p

accueilli par le brouhaha des élèves, leurs voix hautes et leurs rires remplissant l'air. Il attendit quelques instants, espérant que leu

de bonnes vacances. Installez-vous, nous avo

nts perturbateurs, ouvrant son manuel de littérature et commençant son cours. La leçon du jour portait sur l'introduction à la littérature frança

tes médiévaux aux œuvres contemporaines. La littérature est un reflet de la société et de s

classiques de Molière et Racine, des romans sociaux de Balzac et Zola. Mais même en mentionnant des auteur

avec leurs téléphones. Marc se demandait s'il était responsable de cette apathie, s'il était devenu incapable d'inspirer ses élèves. Il

uner, Marc se retira dans la salle des professeurs, espérant trouver un moment de répit. Il s'assit seul à une table, son repas consistant en u

rofesseur de mathématiques avec qui il avait touj

sais comment c'est. C'est toujours un p

Mais tu sembles plus affecté qu

ne sais pas, Pierre. J'ai l'impression d'avoir perdu quelque chose. L

une période difficile. On a tous des moments de doute. Mais je suis sûr que tu

e suffise à raviver ce qu'il avait perdu. La journée continua, chaque cours se déroulant dans le même schéma

e lire un livre mais les mots glissant devant ses yeux sans vraiment s'imprimer dans son esprit. Il se surprit à penser à Julie, cette ancienne élève qui avait

ée ressemblant à un défi de plus en plus difficile à relever. En arrivant au lycée, il constata que le sentiment de lassitude s'é

le. Les élèves étaient déjà en train de discuter bruyamment lorsque Marc entra dans la salle. Il p

bureau. "Aujourd'hui, nous allons commencer par un

l n'avait pas parlé. Marc se sentait invisible, une sensation qui le hantait de plus en p

ir et se taire, s'il vous plaît ? Nous

it. Il se surprenait à penser à Julie, à leur rencontre prévue pour le jeudi. Peut-être cette réunion pourrait-elle

monotonie, chaque interaction avec ses élèves se révélant un exercice de patience et de rési