La Beauté de l'Imperfection
avaient laissé derrière eux un nuage de désapprobation qui pesait sur les épaules de Claire et Pierre. La tension entre eux et les parents de Pier
occupée à ranger les étals du mar
e, » dit-il, sa voix trahiss
caisse de légumes. « Qu'est-
ris pour reprendre l'entreprise familiale. Ils pensent que notre vie ici est
Ses yeux se remplirent de larmes. « Ils ne m'approuvent pas, n'e
qu'ils disent, Claire. Mais ils ne comprennent pas ce que nous avons constru
s de la désapprobation des parents de P
que pensent mes parents. Nous trouverons un moyen de
de manière plus discrète. Ils savaient que chaque rencontre était précieuse, mais aussi risquée.
s de chez elle pour retrouver Pierre dans une petite clairière qu'ils avaient découve
t-il en souriant en
a main. « Bien sûr que je suis venue.
iller dans le ciel. « Tu te souviens de notre premier rendez-
e. Nous avions parlé pendant des heures
sse. « Rien n'a changé, Claire. Notre amour est toujou
e retrouvaient dans des endroits secrets du village : la vieille grange, le bord de la rivière, ou même le g
udainement et prit Claire par les épaules. « Claire, je ne veux plus que notre
inquiétude. « Mais te
tion. « Ils finiront par accepter. Je ne veux p
au marché, Pierre prit la main de Claire et, devant tous les villageois rassemblés, il déclara : « Claire et moi,
debout, unis et déterminés. La réaction des parents de Pierre ne se fit pas a
autorité de cette manière ? » s'exclama
la sienne. « Père, mère, je vous respecte, mais j'ai le
rre, tu ne comprends pas. Cette vie... ce
» répliqua Pierre avec calme. « Claire et moi som
ment, son père soupira profondément. « Si telle est ta décision, Pierre, nous ne pouvons pas te forc
connaissant. « Merci, pè
e se tourna vers lui, les yeux remplis de larmes. « Tu as fa
s larmes. « Pour toi, Clai
fis, ils avaient prouvé que leur lien était indestructible. Ensemble, ils continuaient à construire leur
nos défis, c'est vrai. Mais nous travaillons dur et nous sommes heureux ensemble. La
oment, puis se leva. « Réfléchis bien,
ers Claire, visiblement perturbé. « I
par comprendre, Pierre. L'important, c'e
our prouver qu'ils pouvaient réussir. Ils se soutenaient mutuellement, trouvant t
ement fructueuse, Pierre se tourna vers Claire avec un sourire fier. «
nation. « Oui, Pierre. Nous ne sommes pas seuls dan
nforçait chaque jour. Ils apprenaient à se battre pour leur bonheur, prou