Le piège d'Ace
Auteur:Eva Zahan.
GenreRomance
Le piège d'Ace
« Quoi? » J'ai soufflé. « Comment? Comment c'est arrivé? »
Elle a secoué la tête, essuyant ses larmes. « Je ne sais pas. J'ai reçu un appel du commissariat de police il y a un moment. Et depuis, je n'ai pas arrêté d'appeler Achille, mais il ne décrochait pas son téléphone! Même notre avocat l'a contacté. Où est-il? »
Il y a un moment, ça veut dire qu'on était dans sa chambre alors...
En chassant ces pensées de mon esprit, j'ai dit : « Ne t'inquiète pas, Tess. Tout va bien se passer. Il est dans son penthouse en ce moment. »
« D'accord, allons-y... »
La sonnerie de son téléphone l'a coupée. En le recevant, elle a écouté ce que disait son interlocuteur, puis a coupé l'appel.
« C'était lui. Il est en train de m'attendre dehors dans la voiture. Je dois y aller! »
« Attends! Je viens avec toi! », ai-je insisté. Je ne souhaitais pas la laisser seule en ce moment.
Elle a acquiescé en reniflant. « D'accord, allons-y! »
Une fois dehors, nous l'avons trouvé sur le volant avec une silhouette figée. Bien que sa prise sur le volant soit serrée, son expression ne laissait rien transparaître. Faisant fi des souvenirs de ce qui s'est produit dans son penthouse et des palpitations de mon ventre, je suis montée dans sa voiture.
Quand la voiture s'est arrêtée en face du poste de police, des éclairs de lumière aveuglante ont troublé ma vision. Une petite foule de personnes, appareils photo aux mains, se pressaient à l'extérieur de la voiture, lançant un tas de questions à la fois.
« Qu'est-ce que c'est que ça? Qui les a appelés ici? », s'est exclamé Tess, avec un peu plus d'anxiété pâlissant son visage déjà pâle.
Après un moment de silence, il a parlé, les mâchoires serrées. « On y va. »
« Mais Achille... »
Il s'est tourné vers Tess qui était installée à ses côtés, les traits s'adoucissant. « Ne t'inquiète pas, tout ira bien. »
Sur son assurance, elle a acquiescé et est sortie après lui tandis que quatre gardes du corps nous suivaient, nous protégeant des paparazzi fous. Et à peine suis-je sortie derrière eux qu'un bras s'est immédiatement enroulé autour de moi, enfonçant mon visage dans une poitrine chaude.
« Qu'est-ce que tu fais? »