Le chant des loups
e bus sur le parking, qu'il en sort et s'enfonce dans l'université. Phœbé, décidée à ne pas rester dans ce transport, se lève. Mais c'es
place et ça, crois-moi, tu v
égard. Peu impressionnée, Phœbé soupire de lassitude et quitte l'autocar. Ses parents travaillent en ce moment jusqu'à la fin de la journée, mais elle n'a aucu
mate se dessine, un torse à l'impressionnante musculature s'en suit puis une main puissante s'approchant d'elle complète ce fabuleux tableau. Comme en transe, elle ne se rend pas compte que la sienne se tend pour la toucher, c'est uni
hee
d'aller lui ouvrir. Elle la découvre accompagnée de sa fi
ous, Madame Anderson ? dem
e la femme. Pour ce qui est de ma présence, je t'ai vu rentrer et comme je m'apprê
cun problème, Ma - Roxane, se corrige de j
sourire naît sur ses lèvres en voyant le
je suis seule. Surtout qu'au bout de chaque demi-heure, elle pleure, rit-elle
n, dépose le sac de provisions qui lui
'hui, trésor ? questionne-t-ell
met des gazouillis et tape
, souffle-t-elle en pressant tendrement son ne
a trouvé le petit soleil qui va la distraire et lui permettre d'oublier
s bien tomb
journée, elle la remercie puis rejoint sa maison à quelques mètres. Phœbé retrouve sa place sur le canapé et à peine trois quar
- Roxane l'a récupérée
te me fait craquer. Sinon que s'est-il pa
nsieur Kendel ne s'est pas justifi
ce loup, comment
ne pensée pour lui. L'heure pour Phœbé d'aller se coucher arrive et elle se dirige vers sa chambr
spectacle ne peut être que splendide. Le ciel à perte de vue forme un magnifique dégradé partant d'un bleu nuit à un ciel azur caché par
s. Du moins, jusqu'à ce que la route se fasse remplacer par un chemin boueux et la forêt lumineuse par une beaucoup plus sombre. La sensation soudaine d'être espionnée lui comprime la poitrine
elle demander d'une voix pe
le-t-on suaveme
trace de quelqu'un. D'un animal. Même pas d'un esprit. E
rdonne-t-elle, les
reste pour continuer son acheminement, une expiration chaude et puissante s'abat sur sa nuque alors que des millions de frissons traversent sa colonne vertébrale. Figée, la jeune
ut hurler, partir en courant : prendre ses jambes à son cou dans ces bois lugubres toutefois, le risque que le moindre geste brusque encourage le canidé à péter un plomb est éventuel. Alors, elle recule doucement sa
pas peur
arrête. Elle le regarde et ce qu'elle voit la terrifie. Il court dans sa direction la gueule grande ouverte. Son cerveau lui ordonne de se retourner et de courir, mais ses jambes, elles, restent pétrifiées. Alors c'est comme cel