icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Un décembre assassin

Un décembre assassin

Auteur: promotion
icon

Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1707    |    Mis à jour : 26/09/2023

même a

y Laurent, 2020.La vengeance est boiteuse

tor

Une vieill

0 décembre 2016, 23 h 12, par une nuit glaciale et enneigée, m

un terrain vallonné et en partie boisé sur plusieurs hectares. Cette propriété était enclavée par un mur ancien de plus de deux mètres de hauteur, aboutissant à un vieux portail en fer forgé quelque peu rouillé. Une pa

omme : la brise fraîche fouettant les joues, le bruit des pas dans la dense neige, les chants des oiseaux du coin qui n'avaient pas migré,

de cette forêt qu'il y avait de cela trente ans le clan des Gitans Bockleskyavait posé valises, caravanes et paniers en osiers. Cette très ancienne famille avait tout de suite essayé de s'intégrer dans ce qui é

lques caravanes et maisons en bois plus récentes avaient été installées, c'était le « camp ». Toutes ces habitations, roulante

vastes, et sur des hectares le clan pouvait prospérer et se développer, vivant essentielle

ement migré en France pendant la guerre 39/45, au sud dans un premier temps ; puis à la fin des années 80 ils étaient arrivés sur la te

maître des lieux, ne voyait dans son terrain et vers l'orée du bois qu'un tapis grisonnant et froid. En ce soir de décembre, l'ambiance n'était pas à la détente. Jean, le patriarche de la famille Bocklesky n'en menait pas large. Lui qui n'avait jamais craint

nt sur celle-ci, son nez proéminent collé à la vitre de sa fenêtre. Qu'avait-il fait à part mener toute sa famille d'un

eler les erreurs de son passé. Un passé viol

l avait connue jadis : la petite tête blonde qui courait avec son fils Luka dans le camp gitan ; à se cacher avec fougue et malice entre les larges et longues caravanes blanches qui envahissaient les lieux à cette époque. Il ferma

ait la petite blonde aux yeux bleus, presque turquoise, qui avait bien grandi depuis, et qui se tenait certain

alon sobrement agencé, passant sans s'en rendre compte sa main rugueuse sur le rebord de son canapé en cuir marron qui trônait au centre de la pièce. Il n'avait rien entre les mains, pas même un objet quelconque pris à la hâte pour se défendre. Il était comme résigné en cet instant, et repensait aux fantômes de son passé. Et des fantômes il en avait eu à l'esprit durant

on long manteau blanc en laine, la capuche sur la tête, ses yeux croisèrent le

rwen

ean

ant. Ne reste p

c autant de classe qu'un chien en aurait eu pour s'ébr

serrer. Elle n'était pas une inconnue, et i

gauche en direct

Je peux te débarras

murmura-t-elle l

parquet ancien du séjour. Jean l'attrapa et le posa, avec la main quelque peu trem

et noir en crochet qui tombait

n. Il ne décela pas de haine dans son regard, mais de la détermination, ainsi qu'un air profondément empli de désarroi. C'était encore plus effrayant. Mais par affection pour cette petite et par respect pour les sentiments que Luka son fils avait pour elle, il ne souhaitait pas se défendre. Il se

en face de moi Morwenna,

sa poitrine. Elle le tuerait, ce soir, dans ce salon. Elle attendait cette vengeance depuis quinze ans, depuis cette effroyable nuit où elle l'avait vu enfant sortir de leur maison voisine du campement Bocklesky,

leur mère Elena les escaliers de leur maison quatre à quatre. Stuart avait eu très peur ce soir-là, Morwenna aussi. Son frère, ayant un déficit mental, ne pouvait qu'être une victime aux y

Bonus à réclamer dans l'application

Ouvrir