CE MONSTRE D'HOMME
serré dans leur bras à tour de rôle. Ils pleuraient aussi mais mon tonton a repris la parole. Tonton : Kiné tu sais ta place dans cette famille. Nous serons toujours là pour toi dans n'im
'on se voie, si vous avez le temps. J'veux discuter avec toi. Mariama : SI tu veux tout de suite même, j'peux me déplacer. Je ne fais rien, à part me reposer. J'voulais juste aller au salon pour me refaire ma coiffure mais j'peux tout annuler. Ça peut attendre. Kiné : Non c'est bon. Nous pourrons attendre le soir vers les 18h si ça vous arrange. Mariama : J'serai présente chez toi à 18h00. Kiné : Bonne journée. En raccrochant mon téléphone. Mes tantes étaient présentes quand j'parlais au téléphone avec Mariama. Elles étaient contentes que j'puisse revenir à la raison. La journée se passait super bien. 17h50mn, Mariama était présente à la maison avec sa voiture. Elle était belle quoi qu'on puisse dire avec ses rondeurs Mashallah, j'vois maintenant d'où me vient mes rondeurs. On peut deviner facilement qu'elle prend soins de son corps. Elle était plus free que d'habitude. Après les salamalecs avec la famille, elle reste assise dans la cour avec mes tantes, le temps que j'prends mon bain et de me préparer. J'ai fini ma préparation vers les 18h20mn. Elle me demande où est-ce que j'peux aller pour discuter. Je lui laisse le soin de choisir. Elle me fait monter à bord de sa voiture, direction un lieu inconnu. C'était la première fois que j'entre dans un lieu si beau et si chic. Elle me demande ce que j'voulais prendre, tout était étrange. Nous avons fait notre commande, d'ailleurs, c'est elle qui a choisi pour moi, parce que je ne connaissais que dalle. Durant tout le trajet et notre discussion, on ne sait pas fixer les yeux. Chacune fuyait le regard de l'autre. Mariama : De quoi voulais-tu me parler ma fille ??? Kiné : J'voulais vous dire que j'accepte de vivre avec vous. Mais j'aimerai aussi que tu me promettes que j'aurais le choix de venir passer des week-ends ou des jours chez ma famille. Que vous ne m'empêcherez jamais d'aller les voir ou trucs du genre. Que vous serez patiente avec moi et que vous ne me forcerez sur quoi que ce soit. Mariama : Tu auras le choix de faire tout ce que tu veux. Je ne serai pas exigeante envers toi. Tes désirs seront des ordres. Je te promets de me plier à toutes tes exigences. J'sais que tu as été bien éduquée, je ne chercherai jamais à augmenter ou à changer ton caractère. Kiné : J'veux mieux vous connaitre aussi. Je ne sais rien de vous et j'aimerai un petit aperçu de vous. Mariama : Tu auras l'occasion de me connaitre comme tu le souhaites. Pour le moment, tout ce que j'peux dire est que j'suis mariée à nouveau avec un bon monsieur qui m'aime comme j'suis et il connait mon passé. D'ailleurs, c'est lui qui m'aidait à te retrouver. Nous avons une fille fruit de notre amour. Elle a 8ans et j'sais que vous allez vous entendre. Elle est si pressée de te connaitre. Bref, tu ne seras pas dépaysée à la maison. Tu seras la bienvenue. Quand est-ce que tu comptes venir ??? Kiné : Je te laisse choisir parce que mes tantes sont d'accord pour que j'te rejoigne. Mariama : D'accord. J'discuterai avec elles pour voir leur avis. S'il ne dépendait que de moi, nous partirons ce soir même. Nous avons passé un bon moment ensemble. J'étais vraiment contente de sa présence à mes côtés. Yaye dal dou morom. Elle était si free avec moi, même si j'sentais de temps en temps un petit gène dans son regard. Vers les 20h, nous décidons de prendre le chemin du retour. A notre arrivée, elle s'est entretenue avec ma famille adoptive, nous étions tous réunis dans le salon. Mariama : J'voulais m'entretenir avec vous pour savoir quand est-ce qu'elle peut partir avec moi. j'me plierai dans n'importe quelle décision que vous prendrez. J'suis à votre écoute. Mon tonton : Nous sommes contents du respect que tu nous donnes mais nous te rappelons que c'est ta fille. A toi de choisir, nous nous plierons à ta décision. Ma tante : Comme l'a dit grand frère, on te laisse le choix. Si j'avais un conseil, elle ira avec toi ce soir même parce que dans 2 jours, c'est l'ouverture des classes. Mariama : Ce sera trop juste aujourd'hui. Peut-être demain, tu as raison, c'est bientôt l'ouverture des classes. On programme demain soir. Ils avaient pris une décision en commun accord. Ils ont changé de sujet. Il se faisait tard, Mariama préparait à nous quitter. Avant son départ, elle me promet de passer demain vers les 20h pour me récupérer. J'pouvais commencer à ranger mes bagages. Mes tantes me donnaient un coup de main. J'étais silencieuse en rangeant mes bagages. Mes larmes coulaient sans que je ne fasse attention. J'partais vers l'inconnu. Quand j'repense aux moments que j'ai passé avec cette famille, je ne veux que rester avec elle. D'un côté, j'ai l'impression de trahir cette famille d'accueil. J'peux dire que j'ai pris toute leur économie et me voila prête à la quitter. Une de mes tantes s'est levée pour venir me réconforter. Ma tante : Arrête de pleurer. N'éprouve aucun remord. Nous sommes tous contents et fiers de toi. Tu ne peux pas savoir combien nous sommes contents de savoir que tu seras dans de bonnes conditio