Tours du destin
...Bariki..
qui m'a donné la vie au risque de perdre la sienne? Ma tutrice m'a raconté tout ce que ma mère a enduré quand elle était enceinte de moi. Elle m'a même dit que c'est un miracle que nous soyons toutes les deux sortie vivante de la sall
plus ma mère avait passé beaucoup trop de temps à la maison avant de venir à l'hôpital quand elle a perdu les eaux. Ma tutrice, m'a dit qu'elle avait dû fait appel à l'une de ses collègues de l'hôpital du village voisin un peu plus expérimentée et qu'ensemble elles ont
re des bêtises. Pour l'harmonie de ma famille et surtout pour ma mère, je ferais ce mariage demain. C'est décidé! Mais je dois revoir une dernière fois Serge, lui dire au revoir comme cela se doit et remercier Adidja par la même occasion pour son amitié et son soutien indéfect
heur loin de lui. Profitant du fait que ma tante dorme à poing fermé sur la natte à mes côtés, je m'éclipse sans faire du bruit pour me rendre au lieu de notre rendez-vous. Je marche sur la pointe des pieds pour éviter d'attirer l'attention. Mais, à peine sortir de la case, j'entends
au taximan et aux passagers qui ont fait la route avec nous de Parakou au village. Pour mieux comprendre ce qui tracassait ma mère, je décide de me c
t remet tout dans les mains de
re me dit que ma fille ne sera jamais heureuse dans ce ménage et j'ai peur.
sentir ta peine. Je suis mère et j'aurai aussi peur
il n'a même pas pris la peine de me saluer quand je l'ai croisé devant la mosquée, le lende
aignent de son comportement. Il n'adresse la parole à aucune femme, même celles
que j'envoie ma fille. Mes fils m'ont même dit que BIO passe tou
si hein. Peut-être même qu'il se drogue.
a possibilité d'éloigner ma fille de ce village je le ferai, mais je n'y peu
ussi pour qu'elle ne soit jamais bat
n peu, c'est qu'il ait au moins attendu que Bariki soit un peu mûre avant de célébrer le mariage. Elle aura dix-
i est devenu un peu plus gentil avec toi après la naissance de votre fille
hein ma sœur, tout ça c'est grâce à Théodora notre ancienne sage-femme du village,
ends maintenant pourquoi il a beaucoup hésité avant
plans, elle n'a jamais été d'accord avec ce ma
son en tout cas. Qu'Al
à ce BIO! Même si un jour je regretterai peut être mon choix d'être partie comme une voleuse avec Serge en a
, il y a déjà un moment qu'ils ont klaxonné pour me signaler qu'ils m'attendent. J'arrive rapidement au
és. Mais Adidja avait quand même dit qu'ils n'allaient pas quitter ce village sans moi. Alors pourquoi est-elle partie sans m'attendre? Me voilà mainte
orche briller étrangement sur moi et s'éteindre rapidement. Je voulais pre
): Dora! Enfin tu
le même ton): Ou
vais que tu allais venir. Adidja n'y croyai
e pour me rassurer, Adidja sortit enfin des b
as trop tôt, tu devrais remerc
sez-moi de vous avoir fait a
que il y a encore quelques minutes, une vieille est venue ici nous faire un
e Adidja, même dans ce genre de situ
ussi présents. Ils m'installèrent à l'arrière de la voiture sous une masse impressionnante de couverture et de cartons bien emballés avec Serge qui a refusé de me lâcher la main depuis qu'il me l'a prise dans la brousse. Pour éviter
. Brice a proposé de nous laisser entre filles dans un hôtel de la place pour plus de sécurité. Ils ont décidé de s'arranger pour écourter leur séjour afin que nous puissions rentrer ensemble à Cotonou dans un bref délai. Adidja se charge de récupérer no
s jours plus
qu'au bout même si ma décision et mes actes doivent causer beaucoup de tort aux personnes que j'aime. Adidja et moi vivons caché dans la peur dans cet hôtel. Heureusement que c'est Brice qui a pris la chambre en son nom et que depuis notre arrivée dans l'hôtel
questionner certains
rendue vers 9h dans notre lycée pour retirer nos relevés et bulletins de notes comme prévu. En voulant faire un détour chez elle pour voir sa mère qui n'était pas au marché pour son commerce comme d'habitude, elle a rencontré Salifou, son frère qui lui a dit de rebrous
ice de m'avoir enlevé avec l'aide de Adidja sous prétexte qu'elle n'accepte pas le fait que je sois retournée auprès des miens au village, tout ça parce que la pauvre n'a pas d'enfant. IL a délibérément omis de dire à la police qu'il voulait m'obliger à épou