Le lac
risés, Sasha se retrouve au cro
b, mon amie de toujours,
e mire, il sillonnait les axes de Toulouse, depuis plus d'une heure. Il aimait la diversité des rues de
d'une civilisation en ébullition. Divers styles s'y mélangeaient et apportaient une touche unique à ce coin de paradis ; synthèse des jardins existants à Kyoto. Le parc s'orchestrait autour du large plan d'eau où les éléments s'harmoni
es pour la saison et l'absence de pluie rendaient les lieux convoités, principalement l'après-midi. Dès lors que la nuit tombait, elle
nternes, d'un Mont Fuji, d'une cascade sèche et d'un pont rouge était, sans conteste, son coin favori du parc. Il contourna le bâtiment autour duquel il fit détaler quelques petites grenouilles, p
s énergiques pour le propulser. Un élan athlétique qui légitimait sa brève ascension. En motivation supplémentaire, les paroles jouissives d'un groupe de rock irlandais dans les oreilles. Lancé à corps perdu, l'esprit en d
hurla une v
noux à travers son fuseau. Le groupe irlandais ne chantait plus, Sasha percevait dés
is dés
ux bruns attachés en chig
n ? s'inqui
oui
mais sa cheville céda sous son poids. La j
al quelq
e suis tordu sévèr
vraiment
abaissa doucement sa chaussette. L'équivalent d'une balle de golf se dessinait désormais sous sa malléole. Toutes ses heures d'entraînem
tu m'aides à me le
femme s
r au tronc d'arbre le plus proche. Il prit une grande respiration, des gouttes de sueur ruisselaient le long de ses tempes. P
à cet endroit-là, habituellement il n'y a person
ttre, répondit Sasha,
visage. Emmitouflée dans son écharpe beige et son long manteau foncé, elle maintena
er un taxi... ou
e sai
ris le temps de mesurer ce
te dois bien ça
pas que ça
ser le pied alors je vais t'aider à sort
qui semblait grossir à vue d'œil. Parcouru par u
il faudrait que tu ai
ai de
ense que je peux t'y déposer, c'est sans doute
de réfléchir convenablement
her jusqu'à ma voiture,
Sasha rythmait ses semaines au gré de courses courtes ou longues, de vitesse soutenue ou nuancée, de séances de fond ou de tonicité. L'idée même que
imposé par Sasha, une cadence len
pelle Alm
as
ienne, c'
issa-t-il en lançant un
ment s
ur se dandinait fièrement
est ad
prend les pieds de
x encore, j'aurais dû
esse particulière. Mais, pour la première fois, la traversée s'était transformée en un pénible périple. La jeune femme qui lui servait de béquille humaine semblait, elle aussi,
st ton
essis-Taro, à di
sse me gui
son voisin. Un silence écrasant avait submergé l'habitacle. L'atmosphère pâteuse qui régnait entre les deux inconnus rendait le trajet d'autant plus embarrassant. Sasha n'avait jamais fait preuve d'impolitesse envers quiconque
à droite, i
le. Elle continua son avancée lente et disciplinée dans le passage à sens unique. Gui
îtrisé et précis. Soulagée de ne pas s'être reprise à plusieurs fois dans sa manipulation, elle coupa le moteur et desc
neusement jusqu'au cabine