L'amour a vaincu ses peurs
du C
t ton oncle, était un homme humble juste et fort. Il n'a jamais baissé les
rait toute la journée. Et le soleil était largement couché, que le village retentiss
ives sur le travail, sur le choix des jeunes bêtes à garder, sur les ventes aussi. Louis se débrouill
illait une tranche dans le grand pain cuit par Léontine, et piochait dans les rillettes,
et arrosaient ça avec du café noir bien co
en branle sa batteuse, dont le bruit entêtant retentissait tout au lon
e de l'année qui ferait vivre la maisonnée. L'avoine pour l
e et Lucas, il a fallu plusieurs jour
llants qui pendaient le long du corps. Des bras qui n'en finissaient pas et à leur extrémité, des
it la bouille d'un bébé joufflu, couverte de taches de son. Très gran
ux clairs et yeux bleus, ne passait pas inap
et yeux verts en amande, Olga et Simona, deux Polonaises, deux jeunes trentenaires, deux sœurs de sang, bien en chair, bien dans leur peau, elles étaient avenant
h 00 et 14 h 00 la marriennecomme ils disaient là-bas, ils travaillaient dur, il fallai
fallait travailler dur,
avec les souvenirs et les photos. Ces missives avec la grâce de Dieu nous o
and-père parler de sa vie, du
pied du lit du jeune garçon et commença à racont
ère avait la boule au ventre, il dép
z, septe
aman, c
t comptés. Il n'y a pas d'échappatoire. J'espère d
sur un tas au milieu d'une pièce, les hommes qui sont avec moi m'imitent. Des Allemands crient et les mante
ntre les riches et les pauvres, les portes d
s. Nous entendions seulement le bruit du vent et un tracteur qui peinait au milieu des terres. Ce jour-là, il faisait froid, j'étais souffrant,
s et une de nos servantes Pascaline, ils furent tous embarqués. Les nazis étaient excités, ils demandaient après les
uaient sur nous en les agitant comm
re en lui assenant un violent coup de crosse, elle vacil
suivez-nous bande de
mands les ava
haus ! répo
ller, se servirent en fromage, en pain, en charcuterie
êtes se sont ruées, et il a commencé à tirer des coups de fusil en l'air. Plus
its. Elle n'osait plus bouger,
aissés ramasser nos effets perso
ronronnant, se laissant rouler autou
s suppliant, mais ceux-ci nous rep
e, elle est si jeune, elle
j'ai reçu un violent coup de crosse dans le ven
llemands nous ont ordonné de grimper dans le camion. Assis sur des bancs, nous étions entourés par ces bourreaux qui serraient leurs fusils
e nous présenter. Les camions roulaient secouant le silence de la plaine, traversant des villes et des villages. Au
erclus par ces nuits et ces
it à ralentir. La rid
! cria u
âmes dans un petit camp pour nous réchauffer, nous dégourdir les jambes et nous rassasier. On nous servit une gamelle d'eau
s avons roulé pendant plusieurs jours, nous étions épuisés. Plus tard, nous fîmes une halte à la frontière pour vérification des papiers d'identité. Puis ce furent les trains, nous étions