Et puis au vide j'ai survécu
ère p
à la
ais sentir cette immobilité de là où j'étais et sans la regarder, plongée qu'ell
ais auto
ourir. C'est juste que, si ça
us par «ça ne me
ement ça, que ça
ce que vous
sai les
as, je croi
us voulez
raiment quoi y répondre. Je ne comprenais pas pourquoi elle s'acharnait à me faire répéter l
'est pas vraiment un désir c'est juste..
te logiqu
pouvoir le faire, avant de répondre, oppressée
u v
el v
ben l
question jusqu'à entendre mes réponses tourner en rond, puis elle s'arrêtait de parler et m
impression d'être arri
out de
mpression que c'est la fin. J'ai plus envie de rien.
uoi s'a
i place a
oulez-vous vo
udrais juste ar
*
ivre. Je ne voulais pas mettre moi-même un terme à mon existence, je voulais qu'elle s'achève d'elle-même, qu'un événement vienne sonner la fin de la partie, simplement. M'endormir et ne plus me réveiller, simplement parce que j'avais réellement la sensation d'être arrivéeau bout,
ais partie à Paris mais j'étais restée la même, fatalité j'étais revenue à Cannes mais mon état émotionnel ne s'était pas amélioré, fatalité ma mère était morte et mon frère était parti, fatalité mes anciens amis avaient fui on savait où, certainement pour se cacher d'eux-même, fatalité je ne savais que fair
ient ouverts mais ma rétine n'absorbait plus aucune image, mes pensées passaient sans jamais me réconforter ni déclencher une quelconque rage, colère, ou ne serait-ce qu'une quelconque envie, parce qu'au fond, dans les méandres de mon esprit, se cachait l'intui
ôté le seul motif que j'étais parvenu à trouver à la poursuite de mes jours, la seule motivation qui m'animait encore : rattraper le temps perdu, prendre soi
isais : ça peut s'arrêter maintenant, j'ai fait le tour. Et chaque jour qui passait je me répétais ça :allez, c'est bon maintenant, j'ai fait le tour, je peux y aller. Comme si on m'attendait quelque part, comme s'il y avait un ailleurs dans lequel je pouvais partir me réfugier. Allez, j'y vais, c'est l'heure. Ma mère est morte, mon frère est parti, je n'ai pas de métier, je n'ai pas d'amis. Merci d'être venus, c'était sympa, à un de ces quatre.Mais je n'avais nulle part où aller et pas le courage de me diriger frontalement vers la mort, q