Une autre vie
ade,
TER
silences. Et moi, je suis riche en s
dans des cafés concepts et à poster des photos noir et blanc de mon chien sur Instagram. Ma
basse dans certaines rues. Deux reliques vivantes d'un monde q
inoffensif, un gamin brillant qui code pour des start-up suisses et joue au trader sur des plateformes obscures. Ce qu'il ignore, c'est
ng. Il m'a tenu à distance comme on tiendrait un gosse loin d'un incendie. Mais on n'échappe pas à l'héritage. Surtout quand on est né dans la braise. Il n
eil que je ne comprends pas. Les draps en soie glissent sur sa peau nue. Son dos est tatoué d'
des ONG. Je l'aime. Enfin... à ma façon. Suffi
arquet froid en bois noir. Je passe devant le miroir sa
e referme doucement la porte de la chambre et descends à mon bureau au sous-sol. L'entrée du sous-sol est dissimulée derrière une étagère pivotante, façon roman à suspense
u plancher sont liés à un « projet NFT humanitaire ». J'ai
e minutes avec un type de Skopje qui a des infos sur un dépôt appartenant au
ts GPS clignotants, des noms de villes en cyrillique et en latin. Šabac, Suboti
uis une phrase en serbe que seul mon père co
стину » (La lumière rév
dossier : « Obser
-quarts, voiture de luxe. Il jette un coup d'œil vers la seule caméra de la maison en sortant. Il ne
n père le respecte. Presque autant qu'il le déteste. Il pense que tout est derrière lui. Qu'il a enterré sa vie avec lui. Il
che Љубав (amour). Heure : 03:41. Je décroche sans un mot. Le si
pas dan
seconde. Sa voix est trouble, en
Je descendais vér
re bossé to
ation. Une pointe de reproche
dans cinq min
rête à r
oujours ces
conde. Deux. Elle entend ma
llait mieux, elle r
de bruit blanc. Elle ne sait pas que le cauchemar, c'est moi. Que chaque nuit, je rêv
s cinq minutes,
nt moi. L'homme a disparu du champ de la
uvrir la porte. J'écoute. Respiration calme. Elle ne dort pas. J'entre. Elle est allongée sur le ventre, son visage à moitié en
le ne bouge pas, mais je sens son dos frissonner sous me
s là, je
ement. Nos visages à
ens bi
s, sans
e s
doigt trace un cercle invisible, comme si
s quoi, ex
a regarde. Et je pense
d dans le creux de mon cou. Ses doigts glissent le long de ma colonne, paresseux.
SHB
rdais pas. Ma mère m'avait dit de venir. Qu'on allait « voir quelqu'un ». C'était une route de campagne, près
és. L'autre avait le nez cassé et les mains dans les poches. Nerveux. Ma mère a ouvert la portière. Elle ne m'a pas dit de rester
a dit le typ
figé. Pas un cri. Pas un mot. Juste mes doigts qui tremblaient dans me
s. Il a levé le bras. Tranquillement. Comme on range une chaise. Et puis, un bruit. Sec. Sans écho. Comme si même la forêt avait retenu son souffle. L'homme s'
é les yeux ouverts d'un mort pour la première foi
Ce qu'on voit, on ne peut
oi. A mon niveau. Ses mains é
C'est faux, elle a murmuré. Le vrai pouvoir, c'est de
e je comprenais. Mais parce que
SEN
? demande Katar
deux arbres. Dans le froid. Face au sang. Et à ce re
e filtre à travers les stores. Katarina est allongée à côté de moi. Sa m
à quoi ? so
en ». Je pourrais men
i jamais vraiment q
sait que je suis un coffre fermé à double tour. Et
he. Sa jambe ef
Y avait une maison au bord de l'eau. Quelqu'u
Un frisson trav
lle l
russe. Ou... J'en sais rien. C'é
seconde. Puis,
ncée. T'as dû tomber sur une vidéo de