Les rayures du zèbre
moments de sa fille Leslie. Sa vie consiste à l'élever et gérer sa société de communication, créée voilà 11 ans et qui survit tant bien que mal à la pandémie. Finis l
re de sa fille. Il est conscient du sacrifice mais comme tous les gens de peu talent, il se doit d'être organisé et concentré
ut pour lui. Les moments de bonheur avec sa fille sont les plus intenses qui soient, les moments de cafards sont traversés à deux. La vie de Nelson est organisée, millimétrée, le fun n'a plus sa place depuis
enir semble de nouveau ensoleillé après des mois de trauma. Nelson a repoussé ses vacances de deux jours pour solder ses dossiers et partir en vacances l'esprit tranquille avec sa fille. Une montagne de dossiers à remplir, une réunion et quelques entretiens à expédier, r
cial, secrétaire-comptable, il gérait la communication et l'informatique. À force de travail, son équipe a grossi. Il a d'abord recruté Gérard p
lui, il surfe chaque samedi à la Torche, blond au teint hâlé par le soleil. Une maîtrise des méandres des logiciels informatiques et une bonne écoute font de lui un bras droit bienveillant et à l'affût. Si vous demandez à Nolwenn ce qu'elle pense de Gérard, elle ne vous en dira pas du bie
lleuse. Grande, cheveu châtain et peau couleur ébène, un œil perç
nfants, sa mère en Ehpad et sa passion pour le paddle-tennis. Elle a touché à tout dans l'agence, elle a une vision globale de la société, quand le patron n'est pas
ns son emploi du temps, le vendredi s'arrête à midi au restaurant, le reste est une affaire d
ôler, il ne fait qu'orienter les uns et les autres dans la même direction, la sienne. Chaque mois une réunion regroupe toute l'équipe où chacun défend ses intérêts. Une réunion comme celle-ci se passe touj
lui donne le droit de parler plus fort et avant tout le monde. Il souffre évidemment d'un sentiment de supério
ice informatique crée alors une bête à deux têtes, certains d'être alors la pierre angulaire de t
eut faire et ils n'en démordent jamais. Les tensions sont parfois vives entre d'un côté les créatifs, offensifs et un peu suffisants et de l'autre les objectifs,
qu'à la fin des fins, après avoir fait le tri entre le possible et le probable, entre la jalousie et la mauvaise foi, c'est lui qui décidera et personne d'autre. Il le sait, tout le monde le sait et cela met fin au débat à ch
lson profite de ce moment comme d'un break entre deux réunions. Sans conviction m
ges aux chevilles. C'est un peu les vacances au bureau, un air de friday wear à la veille des vacances. L'a
au bureau et sa
juillet 20
s pas négatives. Il est de bonne humeur ce matin, y a des matins comme ça, se dit-il presque surpris par
etit-déjeuner comme un robot. Il sait que la journée qui se présente sera longue, il a eu du mal à se concentrer tout l'après-midi d'hier, son cerveau papillonnait en permanence. Sa séance de méditation n'a servi à rien, la pleine conscience n
va pour Ipanema se dit-il. Les rues sont calmes et la météo est ensoleillée. En arrivant au bureau, il se gare à sa place habituelle et pour une fois salue tout son monde. Lors de la réunion du matin, tous les membres du personnel sont invités au repas du soir. Il entre dans son bureau sans refermer la porte et se je
ces, elle pourra le déranger deux fois par jour si besoin. C'est sa façon de faire, il donne sa confiance si son intuition est bonne. En fin d'entretien, il l'invite au repas du soir, à venir boire un verre au moins pour faire connaissance avec son équipe dans un cadre plus convivial et intimiste.
ensuel. Nelson se retrouve plongé dans une salle de bain. Une femme, aux cheveux mi-longs attachés, sort de la baignoire simplement couverte d'un kimono satiné. Nelson ne porte qu'une serviette blanche qui a du mal à cacher ses intentions. Elle fait un pas vers lui, ouvre le peignoir qui tombe à ses pieds et laisse apparaître un corps nu et offert à son regard. Nelson porte sa main droite au niveau de la joue de cette femme inconnue, il accompagne une mèche de cheveux châtains derrière son oreille puis descend doucement le long de son cou et de son épaule moite. Le chignon de sa partenaire met en valeur sa nuque sensuelle qu'il lèche du bout des doigts. Il se glisse derrière sa partenaire, leurs regards se croisent dans le miroir embué de la salle de bain. Ses mains
rend conscience de la rêverie incorporelle qu'il vient de vivre. Il enlève son casque virtuel et se retrouve seul sur son fauteuil