Condamné à fuir
ter, An
ra Vu
nt qu'elle a déserté le domicile familial. Lui et Aleksandar l'ont cherché sans relâche. Elle semble s'être évaporé dans
puisse m'associer à ce qui s'est passé si je me ramène trop vite. Si je ne me
esigner comme étant le coupable. Aleksandar n'est pas bête. Il m'aurait percé à jour en un rien de temps. J
u n'es pas amour
. Ce n'est que
s encore plus la trouill
. Avec lui, j'aurais la chance d'avoir en ma possession
nh
uhaite moi b
besoin. Que sa femme ne soit
gâcher le plaisir, je lui dis
is. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent, comme on dit. Si j'écoutais Danko depuis le début, j'aurais déclaré forfait. Pourtant, en
je constate qu'Aleksandar le fait souvent dehors. J'ai vu là une opportunité de rapprochement. Ce matin, j'ai porté mon meilleur ensemble pour le sport. Débout devant mon miroir, je m'analyse sur toute les coutures histoire de voir si
ême chemin que lui en espérant le croiser. A mes débuts, il n'y avait aucune trace de lui. Avec persévérance, j'atte
je l'avais remarqué. Je me suis assise en chemin en essoufflant comme s
afin de s'assurer que j'allais bien. Disons que c'était ce que je m'
ur moi. Je reprenais juste mon
s sûr
se de me le répéter. Si je devais me marier un jour, je voudrais un homme comme
illeurs ce que j'espérais qui s'est produit. Je le titille un peu. Mais, je n'irai pas trop fort non plus. Je ne cherche pas à lui déclarer la guerre. Ce n'est pas encore le moment. Donc, rien ne presse. On échange
ie. Et je le savais. J'étais heureuse. Moi-même j'étais étonnée de constater à quel
me sers un verre de vin. Rouge. Toujours rouge. La couleur du pouvoir. Du désir. Du dange
upire. Je n'ai pas envie de répon
p douce pour cette
ord de la fenêtre. Une j
e j'ai eu une
l'air de b
re que je
'as vu
nd. Si lui qui est au bout du fil peut le sentir, c'e
sérieus
i je le s
que t'es en t
oude sur le genou, un souri
route, Danko.
i, dans sa ville grise, la mâchoire serrée, le
avec le feu
me va bie
à un jeu da
mais su joue
, il passe en
'air...
Ça fait de
s le sport
ent, un brin amus
e tu fous, putain. T'as couché ave
ous une pluie d'étoiles, Dank
ils, visiblement ch
vec moi ? Me traiter comme un pion ? T'as
afin qu'il me foute la paix. Et j'attends
? Devenir madame Petrović ? Tu pens
'un qui comprenne le jeu. Quelqu'un qui sache encaisser, se taire, et frapper quand il le faut. Je pense qu'
'as fait ? Les photos, tout
is. Len
tombe amo
ate de
tain de serp
ordent pas... s'ils
tout un scénario dans sa tête. Alors que pour moi ce n'était pas grand-chose. Bon, j'avoue que c'est un bon coup. Et que j'étais très choquée quand c'est arrivé et que j'aurais pu moi aussi con
cela peut résoudre le problème, qu'il en soit ainsi. Comme j'ai dit, c'est maintenant où jamais si je veux être madame Petrović. Plus de femme dans les parages, il doit être
peut-être ga
s utiliser mon boulot comme pont pour l'atteindre. J'ai besoin qu'il puisse par lui-même constater que je suis une femme d'affaire sérieuse. Une femme qui saurait protéger ses arrières au besoi
érant que cela soit pour bientôt, je dois être la seule et l'unique à qui il pensera à ce moment-là. C'est une question de timing. De stratégie. Tout ce que j'ai à fai
se sur la table basse, mais mon regard reste fixé sur rien en particulier. Je visualise déjà les scénar
erver. Pour me montrer. Juste ce qu'il faut. Discrètement. Stratégiquement. Je veux qu'Aleksandar tombe sur moi «
rop tape-à-l'œil, mais assez pour laisser une empreinte. Rouge à lèvres assorti à mon verre de vin. Boucles d'oreil
uis
seulement une femme. Je vois une adversaire. Une stratège. Une joueuse en p
partie
sique battait fort, trop fort. Mais ce n'était pas le genre de bruit qui me dérangeait. Non, c'était le genre de bruit
un affrontement. Ce club, c'est son terrain. Son monde. Et ce soir, j'y ent
le dos découvert. Pas besoin de trop. Juste assez pour suggérer. Pour trouble
seul. Aleksandar. Il est là. Je le sens. Il est toujours là quand il ne devrait pas être.
ns permission. J'étais concentrée. Mes yeux balayaient les recoins sombres, les alcôves privées, les gardes posté
que l'impatience me rongeait de l'intérieur. Je ne voulais pas partir sans l'avoir vu. Une clope, puis une autre. Un verre à peine