À la lumière du bonheur
OL
avail que j'ai accompli. Je me dirige vers l'arbre où j'ai laissé ma ration de la journée et je m'assieds. J'ouvre mon plastique où se trouve mon plat de nourriture. Je l'ai réchauffé le matin avant de me rendre ici. Je fais ma petite prière. Au moment de mettre la cuillère dans ma bouche, je ressens une douleur qui m'
re lorsque mami Marie
i je sais q
n enfant tu me
en me retour
t je vois dans les siens
quoi en la faisan
:......
lorsque tu es comme ca, tu m'i
ait les cents pas
me donnes des
'assied face à moi. Elle prend mes d
ami tu me
à me parler en
e réveille bien et personne ne sait ce qui se pass
sion. J'ai l'impression qu'i
rles mami
mbo Philoména, une voisi
a quoi comme problème i
rte. Tes parents ont fait un ac
Quoi ? en m'af
j'ai vu hier après midi avant leur voyage vers la capitale politique m'ont laissée ainsi ? J'éclate
toi ma fille. Tu v
ous m'annoncez que je suis orpheline d
viens de perdre mon fils, celui qui est
mes bras en essuyant ses yeux. Dans mon fort intérieur, pour
s en sortir. Le Seigneur nous
s parents. Nous sommes venus en congé chez mami et ils ont dû voya
force de manger car ces souvenirs pèsent dans mon esprit. La vie doit continuer e
lle Jenny
PIT
t unique et elle ne connaissait pas assez bien la famille de maman. Elle a estimé qu'il était judicieux que je reste avec elle pour qu'elle m'encadre. Mami m'a toujours dit que c'est à travers l'école que je me ferai une place dans la société. Avec le peu de moyen que nous avons, je suis obligée de prendre la route tous les matins avec d'autres camarades pour que le chemin ne soit pas long pour moi. Elle me fait une gamelle pour le repas et je me satisfais de cela. Elle n'est que cultivatrice et c'est avec les fruits de no
rentre avec du manioc pour faire la sauce de fian (d'arachides). La maison est constituée de quatre chambres mais nous occupons juste deux grand-mère et moi. Je me dirige directement à la cuisine où j'apprête le repas. Lors
alors tu m
est mon amie dep
jours été peureuse
à ! Tu vas laver les hab
réfléchis en l'envers. Après avoir travaillé le matin au
uisque je te vois avec un seau. En tous cas, d
. Pas moyen de faire le ka
is obligée de
ce que j'ai
travaillé aux champs aujourd'h
e : a
ez vous au terrain de football. Pendant les vacances, les jeunes de la ville viennent se défouler à travers des matchs et autres
: mami
.......
ur le lit. Je me dirige vers ma chambre pour me changer. Je suis prête pour
t'ai cherchée
derrière entrain
le bois mami ? tu ne compre
je m'habitue à quan
là non ? ce sont les tâches
pour faire honneur à tes parents qui te regard
core ? je voulais rejoindre
ndrai jamais, vous les jeunes. Je te parle de ton
a cuit sur mo
: que d
: ri
s le village. Mon grand père est décédé très tôt. Par conséquent elle a dû se battre pour élever papa. Elle a dû se s
: Tu sais que je me fais de plus en plus vieille
ins) : mami ne dis pas ce
mains) : je suis juste r
t pensive et reprend la parole a
oie de le faire parce que rien ne me dit que tu aurais été traitée de la même manière que si tu avais été ailleurs. Tu viens de réussir à ton examen et il faudrait que tu continues tes études. Ce n'est pas
t je sens que ce qu'elle va me
s scolaires. Il a toujours prit de tes nouvelles. Lorsqu'il a demandé à ce que tu ailles poursuivre tes ét
'objet de la causerie. J'ai mal e
, je suis une lourde charge pour toi pour qu
s pas comme cela.
ter avec toi. Je suis bien ici. Je ferai tou
empe. Tes parents auraient voulu le meilleur pour toi et tu dois penser à eux en posant chaque acte
Depuis que papa et maman sont morts, nous sommes restées que deux. Me dire que je vais la laisser, ca me fait mal au c
s y en se levant et en me p
à cache cache avec papa et que maman me faisait des chatouilles sur tout le corps. Je suis plongée dans mes pensées. Je revois défiler mon enfance passée dans ce village. J'y ai passé toute ma vie ici et je dois malheureusement le quitter pour
repas tellement suis angoissée à l'idée de n'avoir aucun repère dans les prochai
maman comme
es toujours près de
suis obligée d'aller
verras tu seras b
pas mais elle se fait énormément de souci pour toi à l'idé
toute honteuse) : c'est
laquelle tu devrais
nt dans ses bras)
autour de moi. Où
uniquement quand je suis en pleine réflexion. Quand je repense à ce qu'ils m'ont dit, je me rends compte que mami ne veut que mon bonheur. Qu'ell
moins, je profite au maximum des moments avec Mami et Marcy mon amie, ma sœur de cœur. Nous avons pleuré lorsque je lui annoncé mon départ pour la vill
x lumières de la ville. Le matin, grand-mère m'a réveillée assez tôt pour que je m'apprête et que je ne rate pas le premier véhicule. Je suis sortie de la chambre en laissant errer mes ye
: Jenny
l'appeler de cette façon lorsq
faisait longtemps que tu n
...........
: tiens le sac que j'ai mis d
nam ngon (met de pistache) et a mis aussi des prunes. Je prend
nd-chose à te reprocher, tu es exemplaire. Ne te laisses pas détourner par la vie de la
on visage. Ma grand-mère a joué le rôle de maman depuis sa mort. Elle m'a donné beaucoup d'affection. Elle compte
est assez nanti. Je ne pense pas que tu auras des problèmes de ce côté. Je ne le connais
. Meuma merci pour tout ce que tu as fait pour moi et continue de faire. Sans toi, je ne sais pas ce que je serai de
ux partir en paix. J'ai c
s'arrêter pour conduire les gens à Yaoundé. Je ne voulais pas me détacher d'elle tellement ce départ m'attriste. Ce sont les klaxons du chauffeur qui m'y ont obligés. Ses petits yeux sont rouges mais elle veut
un instant et peu de temps après j'ai senti du mouvement. J'ai vu des passagers rangé leurs affaires et j'ai compris que nous étions arrivés. Mon oncle devrait m'attendre à la gare routière. Ca faisait trois ou quatre ans que je ne l'avais pas vu. J'espère que je n'aurai pas de mal à le reconnaitre. Je suis la dernière à sortir du car. Regardant à droite et à gauche, je ne vois
e le reconnais, c'est lui. Il est avec une fill
t tu ressembles tellement à ta mère.
temps, ma cousine a gardé son calme et son vi
ther. Vous avez le même âge et j'e
tonton bo
ion est dense et il y'a assez de bouchons. La ville est bondée de monde. Des taxis klaxonnent par ci et par là. Mon oncle me fait comprendre qu'on habite le quartier Olezoa et qu'il m'a inscrit au Lycée