La destinée de Saphir

Vers une n

ouvé des vêtements tout neuf sur le lit. Je me suis passée la crème et habillée. J'ai rejoint mes parents pour le petit déjeuner, j'ai eu droit aux conseils de mon papa. A 6h

, je me suis lavée et ai rejoint mes parents et mon frère pour le diner. Juste avant de passer à table, mon père m'a demandé de lui parler des épreuves en détails. Je repassais en fait les épreuves du matin, il fallait que je redonne les réponses aux q

venais de décrocher mon CEPE avec brio. Mon papa était tout fier, c

la fameuse tenue bleu foncée du lycée de Tsinga. Ah, je faisais maintenant partie des GRANDS. Mon père a tenu à faire lui même les achats : fournitures et autres car ma mère était enceinte. Elle attendait des jumeaux donc se fatiguait assez vite. Mon père bien qu'étant stricte était assez généreux de nature. A mon âge, j'avais 5000FCFA le matin et 5000cfa le soir (à l'époque, c'était encore le

vé que mon père me gâtait un peu trop avait diminué, réduit de façon drastique mon argent de poche journalier. De 5000Fcfa la demi-journée que me donnait mon père, j'étais passée à 200fcfa/jour. De

u comme moi. Nous avions l'habitude de passer par la boulangerie Tsa... qui était juste à coté du lycée, prendre un copieux petit déjeuner, à midi prendre des sandwiches et des jus de fruits

e continuer à vivre ainsi. Nous rentrions chaque jour fatigués, affamés pour ceux qui co

famille était passée de 4 à 6 en un coup, j'aidais comme je pouvai

mbre, soulever le matelas du lit de la petite et prendre 200 000fcfa sur la somme reçue par elle la veille. Je suis allée dans la cour, cacher le "butin " dans la voiture. Elle a constaté le larcin quelques heures plus tard,

ures, il m'a fait mander, je l'ai retrouvé au salon. Il m'a fait assoir juste en face de lui, il m'a regardée dans les yeux et m'a d

ques de quel

non,

manges pas

si

i t'appartient ? Puisque l'argent

pa, je ne reco

te faire passer l'env

regardée en silence puis m'

gre au contact de mon corps. Ensuite ça a été le tour du gourdin, un bâton. Il m'a tabassé toute la nuit, il se reposait et revenait à la charge. Au fil des

tête aux pieds. Pleurer était devenue un luxe pour moi, car la source de larme avait tari. Je me suis endormie et quelques heures plus

ois qu'il culpabilisait aussi. Pour les cheveux, il a levé la punition puisque mes résultats ne chutaient pas et mon comportement avait aussi changé. J'étais devenue plus docile mais aussi plus calme. Je tremblais comme une feuille

end peut-être pas compte mais les retombées sont très souvent psychologiques, elles peuvent changer le comportement immédiat de l'enfant, il engra

ude de mon père. A-t-il eu