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#Épisode_1
L’alarme de mon téléphone n’arrête pas de sonner depuis une trentaine de minutes déjà. Ce bruit ne fait qu’accentuer le mal de tête qui me dérange depuis hier. Je dirige mon bras vers le chevet du lit pour essayer d’attraper mon téléphone afin d’éteindre cette satanée sonnerie. Dans ma tentative, je roule du lit et tombe brutalement sur le sol. Je sens mes os se broyer. Je pousse un douloureux cri mélangé à de la fatigue.
_Aïe mon dos.
Je reste coucher sur le sol pendant un bon moment et le sommeil m’avait encore gagné. Je retourne dans ce rêve merveilleux où j’étais quelques minutes plus tôt avant d’être réveillée par l’alarme de mon téléphone. Je crois que cette fois-ci rien ne pourra me déranger. Malheureusement, j’avais encore été réveillée et cette fois-ci, ce n’était pas par l’alarme de mon téléphone mais plutôt par les tapements qu’on donnait sur la porte de mon appartement. Je me lève brusquement en bâillant et en m’étirant pour aller ouvrir la porte.
J’ouvre la porte et je tombe sur mon propriétaire. Au stade où j’en suis, je crois que ma journée ne pouvait pas être plus pire qu’elle ne l’est déjà.
_Bonjour monsieur le propriétaire.
Il m’ignore complètement et me pousse violemment avant d’entrer à l’intérieur de l’appartement.
Propriétaire : Je veux ma chambre.
_S’il vous plaît monsieur. Je vous ai déjà demandé de me donner une semaine de plus pour vous donner l’argent que je vous dois.
_Ça m’est égal. Je ne veux plus de l’argent. Je veux ma chambre un point c’est tout. Tu ne fais que chanter la même chanson depuis des mois déjà et j’en ai marre.
_S’il vous plaît monsieur. Donnez-moi juste quelques jours de plus.
_Je veux ma chambre c’est tout.
Il ressort brusquement de la chambre et referme violemment la porte. Je m’asseois parterre adossée contre la porte et tout à coup, quelqu’un se mit encore à toquer. Je me relève et cette fois, je suis dans une colère noire. Je compte dire le fond de ma pensée à ce vieux crouton de propriétaire. J’ouvre la porte pensant encore une fois que c’est le propriétaire mais à ma grande surprise, ce n’était pas le propriétaire mais ma meilleure amie Léa.
Léa : Oh doucement qu’est ce qui te mets dans cet état ? On dirait que tu voulais seulement tuer la personne qui se trouvait derrière cette porte.
_Puffff !
Je laisse la porte et je vais m’asseoir sur le lit. Léa entre à l’intérieur tout en refermant la porte et vint s’asseoir près de moi.
Léa : Racontes !
_Comme d’habitude, je n’arrive toujours pas à trouver du travail. Hier, j’ai marché dans toute la ville mais sans succès. Partout où je vais, on jette juste un coup d’œil à mon dossier me promettant de me rappeler mais je ne reçois aucun appel.
Léa : Je suis désolée.
_Je suis fatiguée Léa. Fatiguée de toute cette souffrance. Si j’ai quitté le village c’est pour trouver un emploi et améliorer les conditions de vie de ma mère et de mes frères mais depuis deux ans que je suis ici, je ne vois aucun changement. Honnêtement, je suis découragée et je pense que le mieux serait de retourner au village.
Léa : Tu veux partir pour me laisser ? Que vais-je devenir ?
_C’est la seule solution Léa. Je n’ai pas de moyens pour faire face à la cherté de la vie qui règne ici en ville. De plus, mon propriétaire me mettra bientôt à la rue et je n’aurai nulle part où aller.
Léa : J’aimerais bien t’aider en t’hébergeant mais tu sais que je vis chez mon petit copain et notre appartement fait à peine une entrée coucher.
_Je sais. Ne t’inquiètes pas Léa. Je sais que si tu pouvais, tu allais m’aider dans hésiter.
Léa : Merci ma chérie.
Elle me serre dans ses bras. J’adore Léa. Non seulement, elle est une amie pour moi, mais elle est aussi la sœur que j’ai toujours rêvé d’avoir.
_Comment ça se passe au travail ?
Léa : Bien. J’avoue que c’est épuisant mais j’aime beaucoup ce travail de sécrétaire.
_Cest bien. Je suis heureuse pour toi ma belle
Léa : J’ai quelque chose pour toi aussi.
_Quoi ? Demandai-je intriguée.
Elle fouille dans son sac un instant et en ressort son téléphone qu’elle allume pour consulter quelque chose dans son Whatsapp.
_Qu’est ce que tu fais ?
Après avoir farfouillé pendant un court moment, elle me remets le téléphone pour que je jette un coup d’œil à cette chose qu’elle tient tant à me montrer.
Léa : (me remettant le téléphone) Tiens regarde !
Je prends le téléphone et tout ce que je voyais, c’était la photo d’un monsieur. Je ne comprenais pas quel rapport ça avait avec moi.
_Oui quoi ? Qu’est ce qu’il y a ?
Léa : Tu vois ce monsieur ?
_(regardant la photo) Oui.
Léa : C’est l’ami de mon patron. Il était dans le bureau de mon patron hier et par mégarde, j’avais écouté ce qu’ils se disaient. Figures-toi que ce monsieur est à la recherche d’une nounou pour sa fille de quatorze (14) ans.
_Et alors ?
Léa : Alors je me suis proposée pour lui trouver une nounou.
_Et alors ? Je ne vois toujours pas le rapport.
Léa : Tu peux être cette nounou ma chérie.
_Non hors de question. Tu connais mon point de vue sur ces genres de travail. Je n’aime pas cela. Je suis diplômée Léa et je ne me vois pas à exercer un métier autre que ce pour quoi j’ai étudié.
Léa : Réfléchis bien ma chérie. Je sais que tu n’aimes pas cela mais voilà que la vie t’impose cela. Tu n’as pas le choix. De plus, c’est juste temporaire. Tu feras ça le temps pour toi de trouver un travail convenable.
J’avoue que Léa était très convaincante et je dois aussi avouer que ce travail est mieux que le chômage. Je ne sais vraiment pas quoi faire.
Léa : Qu’est ce que tu en dis ?
_(indécise) Je ne sais pas encore.
Léa : J’oubliais ! Je veux aussi te dire que le salaire était d’un montant de 150.000 par mois.
(ébahie) 150.000 le mois ?
Léa : Oui c’est énorme n’est ce pas ?
_Tu es sûre que c’est juste pour être la nounou de sa fille ?
Léa : Je ne sais pas. Pour plus de détails, tu dois t’entretenir avec lui alors qu’est ce que tu en penses ?
_(séduite) J’avoue que c’est c’est tentant. Je vais peut être essayer.
Léa : Tu as fait le bon choix ma belle. De plus, regardes-le, il est beau n’est ce pas ?
_Qu’est ce que tu essaies de faire Léa ?
Léa : Déstresses ma chérie. Dis la vérité, il est trop beau.
_Oui c’est vrai. Il est mignon. Est-ce que je peux voir la photo de la petite en question ?
Léa : (reprenant le téléphone de mes mains) Oui je crois que c’est ici.
Elle s’est mise à farfouiller dans le téléphone encore une fois.
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