*prologue* Savais je qu'en emménagent au campus universitaire ma vie allait basculer ? En ayant cette colocataire ?en entrant dans cette chambre ? en le voyant ? en le parlant ? en quelques jours, j'ai fait partie de ce groupe de jeunes que je critiquais tant. Il était une fois une fille studieuse et invisible. Une fille qui se disait avoir le contrÎle sur tout, celle là qui était méticuleuse qui parlait avec assurance, sans ambiguïté. Cette fille c'était moi. Ce que j'oubliais ou que ne m'en doutais pas c'est que rien permanent. TrÚs vite je m'en suis rendu compte. Yoann m'a permis de m'en rendre compte. La venue d'une personne dans notre vie peut elle autant nous chambouler? Amenant avec elle des insécurités, des insomnies, des sanglots et des remises en cause permanente de sa personnalité ? Vous amenant à faire des choses que vous n'aurez jamais imaginer juste pour lui? Yoann m'a fait découvrir ce cÎté de moi que j'ignorais jusqu'ici. Bon? Mauvais? Je me suis métamorphosée. Ce que je sais et jusqu'aujourd'hui j'affirme c'est qu'au premier regard je l'ai aimé. Et Cet amour pour lui, ce garçon étrange, méprisant froid, sadique, narcissique, aussi beau que dangereux fut la source de mes maux ...
L'IRRĂSISTIBLE ENVIE ĂPISODE 1
- kaĂŻlla? Tu es prĂȘte ? M'interpelle ma mĂšre depuis le sĂ©jour
- j'arrive maman je viens juste de finir ma toilette
- le bus va démarrer bientÎt ma chérie. Fais un peu vite
Je lance un coup d'Ćil Ă l'horloge qui est accrochĂ© Ă mon mur, souffle une bouffĂ©e d'air Ă cause du comportement de ma mĂšre avant de continuer Ă appliquer mon lait de toilette sur ma peau. Il n'est que 7 heures du matin et le bus va dĂ©coller Ă 8 heures. C'est typiquement le comme ça de ma chĂšre mĂšre. Mettre la pression. Ne me mĂ©prenez surtout pas. Je l'aime beaucoup, c'est rĂ©ciproque mais elle a souvent cette manie de me mettre une pression inutile qui me tape sur les "nerfs".
Une fois mes rastas amĂ©ricains arrĂȘtĂ©es en chignon, ma tenue enfilĂ©, mes chaussures portĂ©es et mon lit dressĂ© pour la derniĂšre fois avant au moins trois mois, je transporte mes valises jusqu'au salon oĂč ma mĂšre m'attend dĂ©jĂ .
- enfin tu es lĂ . Elle prend une de mes valises et traverse le seuil de la porte avant que je la stoppe
- oĂč est papa ?
- tu le connais... Il est allé comme à l'habitude boire du vin blanc.
- Ă 7 heures ? Dis je en m'Ă©nervait presque
- c'est une belle journĂ©e ma chĂ©rie. Ne perd pas de vue que tu vas dans l'universitĂ© de tes rĂȘves aujourd'hui. Ne sois pas triste Ă cause de lui d'accord ?
- il n'a pas laissé de message pour moi sachant que je devais partir aujourd'hui ?
- malheureusement non. Aller assieds-toi je vais recommander ton voyage et ton séjour à Yaoundé entre les mains de Dieu
Je m'exécute.
Mon pÚre est un polygame. Il a trois épouses. Carrément ! Je me demande ce qu'a fait ma mÚre pour mériter deux coépouses aprÚs son mariage. Elle n'a jamais voulu m'en parlé. j'ai ma petite idée et j'ai déjà entendu une de leurs dispute à ce propos. Pufff je passe continuons
AprÚs la priÚre, elle m'accompagne à l'agence de voyage que je vais utiliser pour me rendre à Yaoundé.
Les larmes coulent de nos visages lorsque le convoyeur appelle le numéro de mon ticket. On se fait un dernier cùlin. Elle suis ce cùlin de plusieurs baisers sur mon visage. Elle me tient le menton et me dis
-tu vas me manquer. Et surtout soit sage mon bébé. N'oublie pas ce que je t'ai dit sur l'université. DÚs que tu arrives appelle moi. Aussi, S'il y'a un souci tu m'en parles immédiatement d'accord ?
je souris, essuie mes larmes et lui réponds
-je t'aime mĂšre
Je me prĂ©cipite dans le bus sous injonction du convoyeur, installe mes affaires oĂč ça se doit avant prendre un siĂšge prĂšs de la vitrine du bus ayant ainsi de plus prĂšs une belle vue du paysage, regarde Ă l'extĂ©rieur et fait des signes de main Ă ma mĂšre qui est en larme je prĂ©sume larme de joie jusqu'Ă ce que sa vision s'efface par la distance Ă cause du bus qui a dĂ©marrĂ© depuis un moment.
Ma mĂšre n'a pas effectuĂ© de longue Ă©tudes. En revanche, elle n'a jamais voulu la mĂȘme chose pour moi. Agricultrice de son Ă©tat, elle s'est toujours batu et me rĂ©pĂ©tait sans cesse qu'elle fera tout pour que je frĂ©quente autant qu'il le faut. Sachant d'aprĂšs son expĂ©rience que l'universitĂ© est une institution capitale pour l'Ă©mancipation intellectuelle ainsi que financiĂšrement d'un individu.
Mon dĂ©part pour l'universitĂ© en ce jour est notre rĂȘve. Depuis des annĂ©es nous en parlons et c'est arrivĂ©. On va mĂȘme dire que ça fait 18ans que nous prĂ©parons ce moment. Depuis ma naissance.
Sur le chemin, je n'ai guÚre Sommeil. Tout comme la nuit précédente d'ailleurs. Je ne ferme pas l'oeil. Je capture chaque moment, j'enregistre chaque image chaque paysage, chaque minute me semble importante. Les images sont magnifiques les unes que les autres. En passant par la vallée de Bana, les villes de bafia, obala...
Je balaie du revers de la main le fait que mon pĂšre ne s'est pas donnĂ© la peine d'ĂȘtre lĂ au moins pour me dire au-revoir.
Je remarque un garçon de mon ùge qui me regarde autrement mais je ne fais pas trop attention.
Le voyage est long mais pas fatiguant pour le moment. Je suis suis plutÎt excité comme une puce. La découverte, l'aventure, les rumeurs sur l'université qui un tout autre univers, les études. Je suis enthousiaste.
Au bout de 6 heures de temps à voyager par bus les écouteurs dans le oreilles écoutant de la musique, le stylo entre les doigts écrivant mes impressions pour m'en souvenir aprÚs des années lumiÚres parceque comme on dit "la plume est serve"; Les paroles s'envolent mais les écrits restent; j'arrive dans mon campus.
Lorsque j'aperçois la plaque d'Obala, l'excitation est encore plus grande car plus que quelques kilomÚtres pour ma destination.
La ville est magnifique, bondĂ© de monde qui semble tous trĂšs occupĂ©s; ils n'ont pas de temps Ă perdre, illuminĂ© de partout, revĂȘtu de gratte-ciel, haut building, d'immeubles indescriptibles, de jolies infrastructures Je n'avais encore vu rien d'aussi magnifique. Rien que de voir me laissait sans voix.
AprĂšs des navettes avec des engins de transport et mes bagages, je suis enfin arrivĂ©e Ă ma destination de rĂȘve. L'universitĂ© de YaoundĂ© Cameroun. En mĂȘme temps Ă chacun son rĂȘve.
Je n'ai ni frĂšre ni sĆur. Je suis unique. Du moins unique Ă ma mĂšre. Mon pĂšre aurait Ă©pousĂ© d'autres femmes aprĂšs son premier mariage car il voulait un fils et aprĂšs moi, ma mĂšre ne parvenait plus Ă procrĂ©er. Pufff . Ma mĂšre ne peut pas se dĂ©placer pour des raisons professionnelles et personnelles. Elle ne pas pas s'Ă©loigner de mon pĂšre pour plus de 24 heures surtout lorsque je ne suis pas lĂ . Il est une charge. Raison pour laquelle je suis seule.
Pufff. Je l'aime mais bon ... C'est mon histoire pas celle de mon géniteur. Revenons à moi.
Je respire l'air fraĂźche que m'offre cet endroit, tiens mes valises, souris et regarde autour de moi. Certains parents sont avec leurs enfants, s'embrassant, pleurant, se faisant les au-revoir.
Je ne manque pas de remarquer les grands édifices qui présagent les amphis, la grandeur, la hauteur et la beauté des bùtiments. La matiÚre des mûrs, Les détails, la verdure, le soleil, la vision. Sérieusement tout a l'air différents.
Je demande autour de moi, je prend un renseignement.
- bonsoir, oĂč se trouve l'accueil s'il vous plaĂźt ?
Une fois le lieu indiqué, j'y vais en n'oubliant pas de remercier
- bonjour Madame, je suis kaĂŻlla Simo
- carte d'identité s'il vous plaßt me répond la dame devant moi
Je fouille mon sac Ă dos et la lui donne
- chambre 100 elle m'indique comment m'y rendre en le tendant les clés que je récupÚre
- merci bonne soirée
- Ă vous autant
Waouh. Le chiffre 100. 100% quoi ? J'espĂšre me faire des amis car je n'en ai pas eu souvent sinon pas pour longtemps. Actuellement j'ai une mais elle est dans une universitĂ© extrĂȘmement Ă©loignĂ© de la mienne Ă cause de sa filiĂšre. J'espĂšre que ma colocataire sera sympa, et qui sait avoir un petit ami cool car oui je suis cĂ©libataire. Mon cĆur n'appartient Ă personne. Libre comme le vent, Je suis un coeur Ă prendre. Vivre une ces films romances, Ă l'eau de rose d'ado. J'y ai toujours rĂȘvĂ© mais je n'ai jamais eu l'occasion d'expĂ©rimenter.
A suivre...
Chapitre 1 Ăpisode 1
10/08/2022
Chapitre 2 Ma rencontre avec Yoann
10/08/2022
Chapitre 3 Il m'a défloré : le coup d'une journée
11/08/2022
Chapitre 4 Regret
12/08/2022
Chapitre 5 Invitation à la soirée rouge
14/08/2022
Chapitre 6 Initiation aux bruits soirée rouge. Il me veux !
15/08/2022
Chapitre 7 J'accepte, je le veux
18/08/2022
Chapitre 8 Our date
29/08/2022
Chapitre 9 Il l'aime
29/08/2022
Chapitre 10 Il ne m'aime pas mais me baise
31/08/2022
Chapitre 11 Ma chatte mouillée est en feu
03/09/2022
Chapitre 12 Risque
05/09/2022
Chapitre 13 Sa présence
05/09/2022
Chapitre 14 Ivanelle fait surface
08/09/2022
Chapitre 15 Suspense ! Grossesse
08/09/2022
Chapitre 16 Grossesse!!!
09/09/2022
Chapitre 17 On est ensemble
12/09/2022
Chapitre 18 Faire un choix
18/09/2022
Chapitre 19 Break.
20/09/2022
Chapitre 20 Mieux se connaĂźtre
21/09/2022
Chapitre 21 Explosion
24/09/2022
Chapitre 22 Hypocrisie féminine
24/09/2022
Chapitre 23 Amour
26/09/2022
Chapitre 24 Imposture
26/09/2022
Chapitre 25 Mon pĂšre m'a prise la main dans le sac
26/09/2022
Chapitre 26 Mon pĂšre me brise
29/09/2022
Chapitre 27 27
07/10/2022
Chapitre 28 28
08/10/2022
Chapitre 29 29
11/10/2022
Chapitre 30 Ăchec
15/10/2022
Chapitre 31 31
16/10/2022
Chapitre 32 32
17/10/2022
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