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Au coeur du scandale

Au coeur du scandale

Rilou

4.7
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Chapitres

Il nous arrive parfois d'être confronter à des situations où nous devons choisir entre notre coeur et notre raison. Si l'un est dicté par ce qu'il éprouve, l'autre se veut d'être juste à condition que nos intérêts personnels ne demeurent pas un frein. Comment faire face à des situations rocambolesques ? Comment lutter contre nos envies, nos démons et nos peurs ? Quel choix opéré lorsque malgré nous, on se retrouve au coeur d'un scandale ? Entre mensonge, égoïsme, secret, je vous convie de me suivre dans ce roman qui reflète de manière abrupte cette face cachée de la société

Chapitre 1 Prologue

TITRE : AU CŒUR DU SCANDALE

TOME 1

PROLOGUE

Je ressens encore son souffle contre moi, la violence avec laquelle il me maintenait pour m’éviter de bouger, cette voix à la fois inconnu et familière qui ne cessait de me répéter

Laisse toi faire, laisse toi faire et tout se passera bien.

Cette main posée sur ma bouche pour m’empêcher de hurler, cette sensation d’étouffement que je ressentais en me débattant de toutes mes forces.

Je revis cette scène en boucle, dans ma tête, dans mon corps, dans mon âme, je suis hanté par cette nuit qui changera à jamais le cours de ma vie.

Et Cette douleur lancinante, insupportable, pénible que j’ai ressentie lorsque sans pitié, il s’enfonça d’un coup sec.

Dégoûter je l’étais par cet homme qui se donnait un malin plaisir à entrer et sortir en moi. Ce mouvement qui me donnait l’impression de perdre une partie de ma personne, ce sentiment d’impuissance qui m’a contraint à me laisser dominer par cet animal.

Je ne suis plus la même. J’essaye par tous les moyens possibles d’oublier, mais je n’y arrive pas. Comment y arriver d’ailleurs alors que je porte la grossesse de cet homme ?

Comment arriver à oublier cette terrible humiliation, cette terrible douleur, cette terrible épreuve en sachant que je porte une partie de lui en moi ? je me sens sale, crasseuse, fade et insipide. Que de qualificatif horrible pour décrire mon « moi » intérieur.

- Jusqu’à quand comptes tu garder le silence ? Pourquoi ne me révèles-tu pas une bonne fois pour toute l’auteur de ta grossesse ? Te rends tu comptes de la posture dans laquelle tu me mets ? J’ai convaincu les parents pour qu’ils te laissent vivre avec moi et c’est comme ça que tu me remercies ? En me ramenant une grossesse ? Pourquoi ? Qu’ai-je fais pour mériter cela ?

Je me suis contenté de la regarder à travers mes larmes. J’aimerais pourtant lui répondre, mais les mots sont comment dirais je, bloqué au fond de ma gorge.

Je n’arrive pas à m’exprimer et pourtant Dieu sait à quel point j’ai envie de lui dire, à quel point j’ai besoin de ses bras pour me réconforter, de sa chaleur pour m’apaiser, Dieu sait à quel point ça me tue de voir cette douleur que je lis dans ses yeux et me dire que j’en suis responsable.

- J’en ai marre se leva t elle en hurlant ! je te donne jusqu’à demain et je te jure que si tu ne me dis pas qui t’as enceinté, je te tirerai s’il le faut par les cheveux pour te traîner chez les parents me menaça t elle en me pointant du doigt.

Je l’ai une énième fois regardé sortir de la chambre en silence !

Pourquoi m’as t il fait ça ? Que lui ai-je fais ? Pourquoi m’avoir violé ? Détruit ma vie ? Qu’ai-je fais pour mériter ça mon Dieu, qu’ai-je fais ?

Je ne peux pas continuer comme ça. Il m’a tout volé, mon innocence, ma joie, il a détruit une partie de ma vie.

Moi qui jadis étais une fille pleine de joie, une étudiante brillante, une femme de caractère, je ne suis plus que l’ombre de moi-même.

C’est en silence que les larmes coulaient sur mon visage. Il n’y a que mes larmes qui témoignent de la profonde douleur que je ressens.

****

Je ne sais pas à quel moment je me suis endormie, mais c’est le bruit de la porte de ma chambre qui me tira brusquement de mon sommeil.

- Espèce de chienne, comment as-tu osés ?

Avant même que je ne comprenne exactement ce qui se passait, je recevais des coups les uns plus violents que les autres.

- Non maman, arrête tenta de la convaincre ma grande sœur.

- Je vais la tuer, je vais tuer cette pute qui veut me honnir devant la terre entière.

Par instinct, je me suis mise à protéger mon ventre.

- Maman arrête hurla t elle à nouveau.

C’est très difficilement qu’elle a réussi à se mettre entre nous.

- Je suis consciente de la situation, mais ce n’est pas en la rouant de coup qu’elle nous dira qui est l’auteur de sa grossesse.

- Comment as-tu pu la protéger ? pourquoi l’as-tu couvert ? Depuis quand sais tu qu’elle est enceinte ? hein ? Et toi Noor, comment as-tu pu ?

- Tu m’avais promis qu’on allait essayer d’arranger les choses tenta t-elle de lui faire entendre raison.

J’ai l’impression d’être une étrangère dans mon propre corps. Je n’arrive toujours pas à y croire.

- Arranger quoi ? Si ton père l’apprend je suis une femme morte, te rends tu comptes de ce que tu as fait s’adressa t elle à moi ?

J’ai reçu une autre gifle qui a atterrit cette fois ci sur ma joue.

- Maman arrête de la battre je t’en prie s’interposa t elle entre nous.

- Lève toi me tira t elle, lève toi et conduit nous chez le père de ton bébé ! eh Dieu, mais pourquoi ? Avec tous les problèmes que j’ai, pourquoi as t il fallut que j’enfante d’une femme volage ? D’une pute ? D’une moins que rien ? Qu’ai-je fais pour mériter d’être la mère d’une catin qui ne sait pas fermer ses jambes ?

Ces mots me font plus mal que ses coups. Entendre tous ces mots sortir de la bouche de ma génitrice me fait atrocement mal. C’est pire qu’un poignard en plein cœur.

- Pardonne moi me contentais je de répondre en pleurs.

- Te pardonner quoi ? Tu es une fille morte, sache que quand ton père l’apprendra, il nous mettra toutes les deux à la porte. N’est ce pas c’est ce que tu voulais ?

Comment regarderais je à nouveau mon père dans les yeux ?

- Je t’en prie maman, aide moi la suppliais je en l’attrapant.

Elle s’est dégagé de manière tellement brusque, que j’ai failli tomber.

- Ne me touche pas, enfant maudite ! ne repose plus tes mains sur moi hurla t elle en m’assénant une autre gifle encore.

- Maman, calme toi stp essaya une énième fois de la résonné ma sœur.

- Lève toi, lève toi me tira t elle.

Je n’ai pas tardé à atterrir au sol.

- Conduit nous chez le père de ton enfant et gare à toi me menaça t elle en me pointant du doigt. Gare à toi si tu nous mens.

- Stp Noor, tenta de me convaincre ma sœur. Stp conduis nous chez lui et on essayera de régler les choses à l’amiable.

- Amiable ? Quel amiable ? D’ailleurs, prends tes bagages et prépare toi à le rejoindre.

- Non maman, non m’agenouillais je à ses pieds. Je.. Je ne peux pas.. Ne me chassez pas disais je à travers mes larmes.

- Stp Noor, conduit nous chez l’auteur de cette grossesse.

- Je ne peux pas, je ne peux pas.

Ce qu’elles me demandent est impossible. C’est comme faire passer un chameau par le chas d’une aiguille.

- Il m’est impossible de révéler cela.

- Pourquoi est ce que tu ne peux pas ? S’énerva ma sœur qui tentai depuis tout ce temps de garder son calme.

- Tu as encore le temps de l’écouter ? Viens par ici me tira t elle.

- Stp maman, arrête réussit elle à me dégager une énième fois.

Je vis chez ma grande sœur depuis plus de trois ans maintenant. Et Si vous voulez tout savoir, je la considère même plus que ma mère car aussi loin que je me souvienne, c’est toujours elle qui a pris soin de moi.

Maman n’a jamais eu mon temps. A chaque fois que j’allais vers elle, elle trouvait toujours un moyen de me repousser.

Ce qui l’intéresse c’est comment se faire de l’argent et comment se faire voir par la société. Vous rendez vous compte que ma grande sœur est celle qui veillait sur moi quand j’étais malade, c’est elle qui m’a appris à mettre une serviette hygiénique ? Qui me conseillait, m’aidait toujours ?

C’est pour cela qu’après son mariage, elle a tout fait pour que je vienne habiter chez elle.

Cela a été difficile à cause de papa, car contrairement à maman, lui il m’a toujours témoigné de l’amour et de l’attention.

Il disait qu’il préférait que je reste à ses côtés, mais face à l’insistance de ma grande sœur, il n’avait pas eu d’autres choix que d’abdiquer.

Et pourtant, tout se passait bien dans ma vie, je me consacrais à mes études malgré tous les hommes qui me tournaient autour jusqu’à ce fameux jour.

- Si tu persistes dans ton entêtement, je serai obligée de te laisser avec maman me prévint elle

- Stp Dalila, stp aide moi supplias je en hoquetant.

- Depuis que je suis au courant pour ta grossesse, je fais tout mon possible pour que tu me parles, pour que tu t’ouvres à moi, je t’ai aidé, j’ai essayé de comprendre, j’ai mis mes sentiments de côté pour essayer de te comprendre, mais rien, tu refuses de me parler.

Avant même que je ne réponde, maman s’est mise à jeter toutes mes affaires sur moi.

- Je te laisse deux secondes, deux secondes pour nous dire qui t’as enceinté sinon je te jure que tu ne passeras pas la nuit ici.

Il y a des torrents de larme qui coulent sur mes joues. Je.. je ne sais pas quoi faire.

- Parle nous stp insista t elle à nouveau.

Quelques secondes se sont écoulées avant que maman ne me tire à nouveau pour me faire sortir.

C’est par les cheveux qu’elle me traina jusqu’au pas de la porte.

- Aide moi je t’en prie, aide moi Dalila.

Elle est restée figée durant quelques secondes avant de se décider à intervenir à nouveau.

- Noor, regarde moi s’agenouilla t elle à ma hauteur. Je te promets que je t’aiderai, que je ne t’abandonnerai pas, que je ferai tout pour te soutenir et pour t’accompagner. Stp, dis nous qui t’as fait ça et je te jure que je me battrai toujours à tes côtés.

- Je… Je ne peux pas répondis je une énième fois après des secondes silences.

C’est en poussant un soupir qu’elle s’est levée.

- Donc tu vas nous faire le plaisir de dégager d’ici me poussa à nouveau maman.

- Maman stp, stp ne me fais pas ça. Aïe, tu me fais mal, arrête maman !

Ma grande sœur qui était en train de pleurer, regardait la scène en silence.

Parle-nous alors ! dis-nous qui t’as fait ça.

Elle s’apprêtait à ouvrir la porte de la maison lorsque je leur ai dit :

- C’est Selim.. C’est selim qui m’a violé sortie-je sans réfléchir.

Maman était tellement étonnée, qu’elle m’a relâché brusquement, me faisant retomber par la même occasion.

Il y régnait un silence de cimetière jusqu’à ce que Dalila s’avance vers moi en hurlant

- Selim, tu as dit Selim ? Je vais te tuer, je vais te tuer se déchaîna t elle sur moi en me rouant de coup…………

Continuer

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