Rosana est une fille normale dans une famille de malade. Étudiante en deuxième année de médecine normalement, elle sera confrontée à une relation amoureuse qui se brisera sans compréhension exacte ce qui changera en même temps le cours de sa vie. Pablo, veuf, très riche homme d'affaires , détruit par la mort de sa femme qui laisse derrière elle des jumeaux, il a dû se remarier sans amour. Joueur et manipulateur des femmes mais pourtant ses lois sont simples: jamais coucher avec une femme dans sa maison même pas sa nouvelle femme(qu'il divorcera très vite d'ailleurs) et trouver une vraie mère pour ses enfants.
- Rosana !
Quel réveil matinal !
Ça, c'est ma mère.
Même étant en vacances, ma mère me réveille toujours de manière peu délicate alors que mes frères et ma sœur sont hyper chouchoutés. Je peux dire que c'est ma vie ça. Quand j'étais petite, je tombais presque tout le temps malade et c'est à cause de moi si on est réduit à la misère aujourd'hui.
Même la médecine que j'etudie, c'est à l'aide d'une bourse...Assez pensée, ma mère est dans la cuisine et je dois aller l'aider.
- Bonjour maman.
- Tu passes toute ta journée au lit, et c'est moi qui devrais encore te faire le petit déjeuner
Ça a toujours été ainsi au point que je me suis habituée à tout. Je suis donc allée me brosser les dents et faire ma toilette avant de commencer ma cuisine.
Je suis à peine arrivée jusqu'à la cuisine que j'entends déjà un nouveau cri.
- Rosana, on dépense pour toi, mais tu ne sers vraiment à rien à part suivre les garçons. Ne t'ai-je pas dit de nettoyer mes chaussures,je te regrette même en tant que fille, rien ne prouve même que tu es la mienne, dit mon père
J'ai couru pour aller faire ce que lui aussi demande, puis je suis retournée préparer mon petit déjeuner.
Je suis remontée dans ma chambre pour manger car il m'est impossible d'aller dans la salle à manger, dès que j'y mets les pieds je me fais insulter, pire encore, ma mère m' interdit d'approcher mes frères et après le petit déjeuner personne ne reste à la maison à part moi seule.
Je suis sûre qu'ils surveillent de loin mes faits et gestes,
Dans la chambre, je prends mon téléphone et écris à mon amour.
Messages
- Salut mon amour.
- Bébé, comment vas-tu ? Et ta famille ?
- Comme toujours,tu le sais mieux que moi. Qu'est-ce ça fait d'avoir une copine qui a l'univers sur les épaules ?
- C'est hyper excitant.
- Tout est excitant chez toi, dis-je en rigolant
- Je ne dis que la vérité moi. Quand est-ce que revient ton frère d'ailleurs?
- D'ici un mois.
- Ton frère te protège énormément, je me rappelle de la première fois qu'il est venu te chercher au cours, comme si tu n'étais qu'un bébé.
- Oui il t'a bien frappé ce jour-là simplement parce que tu as tenu ma main.
- C'est vrai qu'il m'a amoché, et depuis j'ai toujours peur de lui.
- C'est bien fait pour toi.
- Petite coquine.
- Petit cœur.
- Le travail m'appelle, je vais devoir te laisser Rosa ( j'adore quand il m'appelle ainsi)
- bye bye,je t'aime.
- Et moi encore plus.
- C'est chouette.
- Je t'aime bye bye maintenant.
J'appelle ensuite Angela pour qu'elle vienne chez moi, c'est la seule personne que mes parents ne chassent pas et elle accepte sans tarder.
Peu de temps après , elle me fait signe d'être déjà à la porte et je pars ouvrir tranquillement.
En ouvrant, elle me saute carrément aux bras et me traîne après dans la maison comme si c'était moi l invitée,cette fille ne changera jamais.
J'avais déjà essayé de la brancher à mon frère, mais ce dernier a failli finir castré et il a fui j'en ris toujours...
- Hello, La terre vous appelle dit-elle
- Tu es sérieuse là ?
- Est-ce ma faute si tu as la tête sur dans les nuages ? Me dit-elle avec une tête d'ange
- Non non
- Voilà alors tu m'as invitée pour quelle raison précisément ?
- Je voulais simplement avoir de la compagnie.
- Donc comme toujours,tes parents ont fui la maison avec tes frères et ta sœur ?
- Oui.
- Hum ok. (en tournant la tête vers la cuisine
- Je te connais, tu vas vouloir me cuisiner quelque chose, mais je suis déjà bien comme je suis. La dernière fois que tu l'as proposé on a fini avec les pompiers ici.
- N'exagére pas non plus, dit-elle en boudant
- Ne boude pas petit cœur (en lui faisant les yeux comme un chaton )
-...
Elle ne me répond toujours pas
- S'il te plaît Angela
-...
- Et si on parlait des beaux gars de notre université.
Elle ne résiste jamais à ce genre de discussion.
- Oui ils sont mignons ,c'est très bon d'être à l'Université,sinon la rentrée c'est pour quand ?
- D'ici un mois.
- Je suis plus qu'impatiente Rosana ,et la relation avec Roy, en m imitant quand j'appelle son nom
- il va hyper bien.
- C'est chouette.Maintenant et si on allait faire du shopping il est plus de 10h et de plus tes parents ne reviendront qu'à la tombée de la nuit.
-Ok c'est une très bonne idée.Du moment que mes parents t'apprécient, on peut y aller.
- Tu viens d'avouer que je réfléchis
- Vraiment tu vas me tuer quoi, dis-je tout en rigolant
- Meurs en paix
- Oh Donc tu ne m'aimes même pas?
- Bien sûr que je t'aime mon bébé.
- Merci maman.
- On peut y aller.
C'est vrai qu'on fait trop de blagues bizarres, mais c'est la seule personne qui me comprend assez bien et mieux que moi-même,je ne peux que l'apprécier.
Après s'être bien apprêtées,nous prenons le chemin de notre centre commercial préfèré(avec sa voiture car elle me dépasse de 2 ans et vis seule, sa famille se trouve aux États-Unis).
Arrivée au centre, elle a failli m'oublier dans la voiture ah vraiment.
Elle a failli vider le centre tellement elle voulait tout acheter.
- Je vais prendre les chaussures, non les sacs. Waouh quelle jolie robe ! en parlant seule comme un enfant qui vient d'avoir son cadeau de Noël.
À un moment, j'analyse le centre du regard quand tout d'un coup ,ce même regard tombe sur une personne qui m'est un peu familier. Roy. Il est accompagné d'une très belle fille et jeune qu'il embrasse. Il m'a pourtant dit qu'il part au travail.
Je tremble et soupire. Angie a remarqué en suivant mon regard, elle s'est aussi retournée et un hoquet de surprise était sorti de sa bouche. Elle s'est dirigée à vive allure vers Roy. Quand à moi, je suis toujours paralysée et quand j'ai un peu repris mes esprits, je l'avais suivie.
Arrivée à leur hauteur, elle pointe Roy du doigt
- Ah bon? Donc tu crois jouer double jeu avec Rosana,sale morveux , dit Angela
- Roy, tu m'as pourtant dit que tu vas travailler,tu m'as menti,tu n'es qu'un lâche.
- Rosa, ce n'est pas ce que tu crois. Il se défend
- Alors, explique-moi.
- Tu es toujours coincée à la maison et tes parents ne veulent même pas que tu aies un petit ami.
- Mais nous nous sommes écrits aujourd'hui, non?
- C'est une sorte d'adieu car je ne t'aime même plus mais tu me fais de la peine, c'est simplement par pitié que j'ai continué à t'écrire.
Sa "nouvelle copine" est choquée par ce qu'elle voit, et reste muette pouvait rien dire même.
- Bien, allons-y Angie.
- Moi je ne peux pas regarder ce connard te faire souffrir et en rester là, ce petit bâtard.
Avant que je ne puisse tirer mon amie, elle a déjà balancé ses pieds dans les couilles de Roy. Je suis triste mais ce côté d'elle me rassure toujours. Après avoir réussi à la tirer, nous sommes devenues silencieuses en sortant.
Arrivée à la hauteur de sa voiture, je me suis arrêtée pour penser à tout oubliant que je suis sur la voie ainsi qu'elle aussi.
Un camion vient tout en vitesse et faisant des zigzags avant que l'une d'entre nous ne comprenne ce qui se passent, c'est simplement le trou noir...
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