Un test de grossesse aurait pu tout changer pour Maya. Elle croyait encore pouvoir sauver son mariage avec le séduisant et impitoyable milliardaire Adrian Westwood, PDG du puissant empire WestCorp. Mais ses espoirs se sont évanouis lorsque la vérité a éclaté : Adrian la trompait avec la personne en qui elle avait le plus confiance. Une grossesse non désirée. Une trahison brutale. Un divorce inévitable. Maya, accablée mais déterminée, décide de disparaître du monde médiatique pour protéger son enfant... et sa dignité. Ce qu'Adrian ignorait, c'est qu'elle n'est pas seulement l'ancienne épouse bafouée d'un magnat. Derrière son calme se cache une femme prête à reconstruire sa vie avec une fortune et un réseau plus puissants qu'il ne l'avait jamais imaginé. Mais lorsque leurs chemins se croisent à nouveau, et que d'obscurs secrets liés au passé d'Adrian refont surface, des questions demeurent : Pourquoi Maya semble-t-elle plus puissante et influente que jamais ? Quel héritage dangereux cache-t-elle, capable de renverser le monde d'Adrian ? Et si le plus grand danger n'était pas la vengeance d'une femme... mais un amour qui refuse de mourir ?
Maya observa le test de grossesse posé sur le rebord du lavabo. Le petit bâtonnet, si insignifiant en apparence, portait en lui un verdict capable de bouleverser toute sa vie. Deux lignes roses. Positif. Elle sentit son souffle se couper, une vague de chaleur suivie d'un frisson glacé traversant son corps. Depuis des semaines, elle se sentait étrange, avec des nausées matinales et une fatigue inexplicable, mais elle avait refusé d'y penser. Et maintenant, il n'y avait plus de doute.
Elle serra le test dans sa main tremblante, les pensées se bousculant dans son esprit. Comment allait-elle annoncer cela à Adrian ? Leur relation n'était déjà plus ce qu'elle avait été. Ces derniers mois, il était devenu distant, plus froid, comme si elle n'était qu'une ombre dans sa vie. Pourtant, elle voulait croire que ce bébé pourrait tout changer. Peut-être qu'avec cette nouvelle, il se souviendrait de ce qu'ils avaient partagé autrefois, qu'il retrouverait cette tendresse qu'il avait perdue.
Une larme roula sur sa joue alors qu'elle fixait son reflet dans le miroir. Ses yeux, rougis par le manque de sommeil et les pleurs silencieux, semblaient crier une vérité qu'elle refusait encore d'admettre. Adrian l'aimait-il encore ? Ou était-elle simplement une partie de l'illusion qu'il continuait d'entretenir ?
« Ressaisis-toi, Maya », murmura-t-elle à elle-même, essuyant ses joues d'un geste brusque. Elle inspira profondément, enfouit le test de grossesse dans son sac et quitta la salle de bain.
Dans le grand salon de leur maison, l'atmosphère était étrangement calme. Les rideaux étaient tirés, laissant pénétrer les derniers rayons dorés du soleil. Une bouteille de vin entamée traînait sur la table basse, témoin muet des soirées solitaires qu'elle passait de plus en plus souvent. Adrian était rarement à la maison. Toujours en réunion, en voyage d'affaires, ou simplement... ailleurs.
Ce soir-là, pourtant, il avait promis d'être là pour le dîner. Une promesse qu'elle avait naïvement cru. Elle s'était même habillée avec soin, optant pour une robe qu'il aimait autrefois, espérant raviver une étincelle. Mais les heures avaient passé, et Adrian n'était pas rentré.
Un bruit de moteur attira soudain son attention. Elle se leva précipitamment, son cœur battant à tout rompre. Était-ce lui ?
Elle jeta un coup d'œil à l'horloge murale. 21 heures passées. Quand elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir, elle s'avança dans le hall avec une pointe d'espoir. Mais l'homme qui entra n'avait rien du mari aimant qu'elle espérait retrouver. Adrian semblait différent, détaché, et l'odeur subtile mais distincte d'un parfum féminin flottait autour de lui.
« Adrian », commença-t-elle doucement, « tu es en retard. »
Il haussa à peine les épaules, déposant sa veste sur le canapé sans un mot.
« J'ai attendu... Je pensais qu'on pourrait dîner ensemble », ajouta-t-elle, sa voix trahissant un mélange d'espoir et de reproche.
« Désolé, j'étais occupé. » Sa réponse était brève, froide, comme s'il n'avait pas conscience de l'effort qu'elle faisait pour maintenir une conversation.
Maya sentit la colère monter en elle, mais elle se retint. Ce n'était ni le moment ni l'endroit pour une confrontation. Elle se rappela le test dans son sac. Peut-être qu'en lui annonçant la nouvelle, elle pourrait briser cette carapace d'indifférence.
« Adrian... J'ai quelque chose d'important à te dire. »
Mais avant qu'elle ne puisse continuer, son téléphone vibra sur la table. Il jeta un coup d'œil à l'écran, et un sourire qu'elle ne lui voyait plus depuis longtemps illumina brièvement son visage.
« Je dois prendre ça », dit-il, s'éloignant sans même attendre sa réponse.
Maya resta figée, le cœur serré. Qui pouvait bien être cette personne capable de provoquer un sourire chez Adrian, alors qu'elle, sa femme, semblait invisible à ses yeux ?
Plus tard dans la soirée, alors qu'elle débarrassait la table d'un dîner qu'ils n'avaient pas partagé, elle entendit des éclats de rire venant du bureau d'Adrian. Intriguée, elle s'approcha, ses pas légers sur le parquet. La porte était entrouverte, et ce qu'elle vit la glaça sur place.
Claire, sa meilleure amie, était là, assise sur le bureau d'Adrian, riant de quelque chose qu'il venait de dire. Ses mains effleuraient légèrement son bras, un geste qui semblait innocent à première vue, mais qui, dans ce contexte, prenait une toute autre signification.
Maya sentit son estomac se nouer. Elle aurait pu ignorer ce moment, se convaincre qu'il ne s'agissait de rien, mais quelque chose dans leur posture, dans la manière dont leurs regards se croisaient, lui fit comprendre que c'était bien plus qu'une simple amitié.
Rassemblant tout son courage, elle poussa la porte.
« Qu'est-ce qui se passe ici ? » demanda-t-elle, sa voix tremblante mais ferme.
Adrian se redressa, visiblement pris au dépourvu, tandis que Claire adoptait une expression faussement innocente.
« Maya, ce n'est pas ce que tu crois », commença Adrian, mais sa voix manquait de conviction.
« Pas ce que je crois ? Alors explique-moi, Adrian. Explique-moi pourquoi ma meilleure amie est ici, à une heure tardive, dans une posture... si intime. »
Claire se leva, ses joues rougissant légèrement. « Maya, je suis venue pour discuter d'un projet. Ce n'est rien de ce que tu imagines. »
Maya éclata de rire, un rire amer, presque hystérique. « Un projet ? Vraiment ? Et depuis quand les projets nécessitent-ils des regards comme ceux-là ? »
Adrian s'avança vers elle, tentant de lui prendre la main, mais elle recula.
« Depuis combien de temps, Adrian ? » demanda-t-elle, les larmes aux yeux.
Il hésita, et ce silence fut plus douloureux que toutes les réponses qu'il aurait pu donner.
« Des mois », murmura-t-il finalement.
Le monde de Maya s'effondra. Elle sentit ses jambes fléchir, mais elle se força à rester debout. « Des mois... » répéta-t-elle, comme si prononcer ces mots pouvait atténuer leur impact.
Elle tourna son regard vers Claire, qui évitait de la regarder. « Toi aussi... Comment as-tu pu me faire ça ? »
Claire ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son n'en sortit.
Maya sentit la rage bouillonner en elle, une rage alimentée par la trahison et l'humiliation. « Vous vous fichez de moi... Tous les deux. Vous avez piétiné tout ce que nous avions construit. »
Elle recula, son regard passant de l'un à l'autre. « Vous vous méritez bien. Mais sachez une chose, Adrian. Tu viens de perdre bien plus qu'une épouse. »
Elle tourna les talons et sortit, ignorant les appels d'Adrian derrière elle. Chaque pas qu'elle faisait loin de cette maison semblait un acte de rébellion contre tout ce qu'elle avait enduré.
De retour dans leur chambre, elle s'effondra sur le lit, des sanglots secouant son corps. Elle posa la main sur son ventre, où grandissait la vie qu'elle n'avait pas encore révélée.
« Nous partirons », murmura-t-elle, sa voix brisée mais résolue. « Nous n'avons pas besoin de lui. »
Cette nuit-là, Maya commença à faire ses valises, rassemblant tout ce qu'elle pouvait emporter. Ce qu'Adrian et Claire avaient détruit, elle le reconstruirait seule. Mais elle savait qu'une chose était certaine : elle ne serait plus jamais la même femme.
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