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L'Elfe de la forêt

L'Elfe de la forêt

Babou

4.3
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Chapitres

"Alain" Rêver n'était pas son fort mais voilà qu'il avait des hallucinations. Il entrevoyait malgré le brouillard qui l'ensevelissait un ange sous la forme d'une jeune femme vêtu pour tout vêtement de quelques feuilles lui servant de soutien gorge et de jupe. Ou se trouvait-il ? dans quel côté du paradis Dieu l'avait il envoyer ? ou ce n'était qu'une partie du chemin déjà faite. Elle avait une voix aux intonations magiques, sensuelles et grave qui le calma instantanément. Bercé par les paroles dites en une langue qui lui était étrangère, il éprouvait maintenant une douce sensation de bien être. Il ne saisie rien de son baratin mais il était sûre que s'était une prière en son encontre pourvu que le Seigneur l'entende et ne le laisse pas crever ici dans cet enfer. - aidez moi à vous venir en aide, je vous en prie supplia t'elle en français cette fois-ci. Il eut encore le temps d'apercevoir d'autres individus vêtu de la même manière que son ange qui continuait toujours à le bercer. Elle chantait avec cette voix qui le retenait encore entre la vie et la mort. Puis il plongea dans un silence total. .... si prêt du but....

Chapitre 1 Alain...

Yaoundé : quartier ....d'Odza,

Au lieu dit kowet city

Le 05juin 2011

Il était 09h00 du matin

Il existe des moments dans la vie ou l'être humain considère celle-ci comme un châtiment. Alors la seule solution qui s'impose à est la mort qui en cet instant précis paraît la plus douce et libératrice de notre enfer.Alain Bindi devina exactement à quel instant il devait décider d'y renoncer. En un éclaire, le nez déjà en sang et le corps endoloris, il revit son vol plané contre ce gros tronc d'arbre sortit de nulle part et qui s'était trouvé par chance sur sa trajectoire au moment ou sa voiture dont les freins avait cesser de réagir sans raison.

La souffrance, il la connaissait pour avoir vécu comme un moins que rien avant d'atteindre le stade actuel. Cet expression inconnu à certain il en savait quelque chose mais pas sous cet angle. Autour de lui, les éclaires zébraient dans le ciel ; les branches de certains arbres traîtresses qui semblaient le narguer virent atterrir à quelques centimètres de ses pieds. la blessure au milieu de sa tête n'était certainement pas belle à voir avec ce sang qui lui coulait de partout bougeant ses membres, il se dit sans aucun doute qu'il n'avait rien et qu'il ne pouvait pas tenir longtemps avec tout ce ruisseau fade au goût salé qui dégoulinait sans gène sur son corps meurtri. Il se rappela qu'il devait à tout prix finir l'affaire Damaris Tondi dont il était chargé de s'en occuper. Pour lui c'était une affaire de plus comme les autres qu'il avait eu à défendre depuis le début de sa gloire et il savait que la victime était innocente. Quoique les éléments présentés par le camps adverse étaient contre lui et si l'on en tenait simplement compte de ces détails sans preuves, il serait parti en prison depuis belle lurette. Il se devait d'aller au bout de l'affaire ou il perdrait gros dans celle-ci Mais à présent cela n'avait plus la moindre importance puisque, de toute façon il ne survivrait pas assez longtemps pour juger des conséquences. Cette pensée lui fit revenir quelques heures en arrières à son bureau.

A son arrivé, comme il avait coutume de le faire, il s'arrêtait quelques minutes pour discuter avec sa secrétaire du programme de la journée et de s'enquerir de ses rendez-vous. Le jeune homme fut Surpris à son entrée que Liliane est omis de lui dire qu'il avait des invités. Puis s'était dis que la secrétaire avait sûrement ouvert de son côté afin de faire entrer sans l'avertir, celui qui était confortablement installé. Il avait haussé les épaules et demander.

- tonton Ebanda tu es là depuis longtemps ?

- suffisamment pour constater que tu n'es jamais presser de gagner ton bureau. Lança amèrement le dénommé qui semblait être de mauvais humeur à en juger par sa réponse.

- Qui t'a fait entrer ma secrétaire ? s'enquit-il une manière de gagner du temps et s'assurer de son hypothèse.

- Peu importe comment je me retrouve ici fils mais je ne suis pas là par pure hasard. Sans lui laisser le temps de comprendre il lança toujours de façon posée sans empressement.

- Je suis venue te dire de laisser cette affaire petit ce n'est pas à ton niveau et en plus tu ne devrais pas accepter de défendre cet homme, tu risquerai de t'attirer des ennuis.

- Oncle Ebanda, c'est mon métier de prendre des risques et de risquer des ennuis à tout instant et en plus je n'ai pas peur des gens moi je fais mon boulot rien d'autre.

- Je suis venu ici aujourd'hui pour te demander de laisser cette affaire fils.

- Oui ton oncle à raison dit Akono un ami à son feu père qui venait d'entrer lui aussi en silence et se retrouvait assis à côté de son oncle.

- Ecoutez chers tontons je vous écoute depuis un long moment et j'avoue ne pas saisir votre rôle dans cet affaire. Mais ce dont je suis sure c'est le fait que je me suis engagé à défendre cet homme et je le ferai d'accord. Et en plus faites moi plaisir ne vous en mêler plus et d'ailleurs comment êtes vous au courant de tout ceci.

- C'est ce que tu dis Alain ? très bien, tu n'aimes pas ton corps à ce que je constate, nous allons donc voir jusqu'où tu peux aller à défendre quelqu'un qui se trouve ne pas être de ta famille. Attends voir. Dit'il furieux en se levant du fauteuil ou il l'avait trouver celui-ci assis dès son entrée dans le bureau.

- Donnez moi une seule raison pour m'empêcher de défendre cet homme, ainsi que ce que vous avez à gagner dans cette histoire.

- Il n'a vraiment pas pitié de sa pauvre mère. Continua le second, qui semblait ne pas avoir entendu la question qui leur avait été posée.

- Et que viens faire ma mère dans cette histoire ? s'enquit-il de plus en plus furieux. Le jeune homme fit pivoter son siège de façon à composer le numéro de sa secrétaire à qui il invita à la rejoindre au bureau. Que venait faire sa mère la dedans et pourquoi s'acharnaient-ils sur ce problème tels étaient les questions qu'il s'était posée deux jours avant et dont il voyait le résultat ce soir et après leur départ subite quand son assistante fit son entrée, elle paru surpris de trouver son patron tout seul, avec qui causait-il et pourquoi il avait l'air irrité. Sans laisser le temps à celle-ci de poser la question qui lui brûlait les lèvres il demanda tout simplement

- Ils sont partis ou ils attendent encore autre chose et d'ailleurs, Madame Olinga, j'ai la nette impression que vous ne voulez plus travailler, vous faite entrer n'importe qui dans mon bureau. Dit-il en colère devant le regard ébahit de la pauvre femme.

- Mais monsieur je n'ai laissé entrer personne. D'ailleurs je n'ai vu personne passer ici je vous jure. Pleurnicha-t'elle, surprise par la colère de son patron que lui arrivait-il

- Vous n'allez pas me dire que vous n'avez pas vu mon oncle et son ami !

- Absolument monsieur, je n'ai vue personne passer ici.

- Alors ! comment se fait-il que... son sang ne fit qu'un tour. Le jeune homme ne savait pas ce qui se passait derrière lui mais lui par contre de son côté ne comptait pas laisser passer cette chance de prouver qu'il était toujours le meilleure avocat du pays.

Gagner sur ce litige, il savait qu'il allait être plus célèbre qu'il ne l'était. Mais à présent cela n'avait plus la moindre importance puisque, de toute façon il ne survivrait pas assez longtemps pour juger des conséquences. qui pourrait venir à son secours dans cette immense forêt sauvage qui avait décidé sans son consentement d'être sa tombe... Il se remémora sa décision de venir ce soir malgré les prévisions faite par la météo et les contestations de ses collaborateurs ; pour se reposer, voir l'un de ses enquêteurs et prendre une décision pour ce maudit contrat. De nombreuses questions sur sa vie et ce qu'il faudrait faire. Tout cela se bousculaient en cascade dans son esprit. Quelle dérision ! Tout ce remue-méninges semblait l'épuiser. Il se sentait de plus en plus faiblir ainsi que sa vue qui diminuait de seconde en seconde... Noir sa douleur était noir de la même couleur que l'enfer qui l'engloutissait sans remord. Peu à peu il lui sembla percevoir le bip de son corps accompagné d'une mélodie d'adieu chanté par ce gouffre dans lequel, il s'enfonçait sans relâche, celle-ci fut suivie vibration lui rappelant sans le vouloir son portable.

- « allô » dit-il sachant que personne ne l'entendra car le

portable n'était pas décroché avant de s'écrouler. Sa mère, sa pauvre mère qui s'occupera d'elle après sa mort et qui aura l'idée de le rechercher dans cette immense forêt qui l'entourait. Et dans cette adverse. Pendant ces études, il n'avait jamais été passionné de géographie pour connaître que son pays possédait encore une immense forêt malgré l'exportation des grumes qu'il apercevrait chaque jour. Il voulait continuer à garder son sang froid mais la douleur était si lacérante qu'il fini par perdre conscience de tout ce qui l'entourait. Mourir il le fallait pour mettre fin à cette souffrance.

mal, il n'avait jamais expérimenté la douleur à ce degré et de cette façon. Alain se demandait s'il était dans un rêves et qu'il allait se réveiller d'un moment à l'autre, mais la sensation terrible qu'il endurait lui firent comprendre que tout était réel.

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