L'amour est une chose qui souvent est imitée, Iris n'a toujours connu que des hommes qui l'imitait. Un soir d'automne, après un énième échec amoureux, une énième manipulation, s'en est trop, Iris veut en finir. C'est sur le point de succomber que sa vie va commencer, pour de vrai. Cet homme, celui qui l'a sauvé, qui est t'il? Ou plutôt qu'est t'il? Une créature surnaturelle aux yeux hypnotisant, un monstre.
Chapitre 1 Chapitre 1
- Dégage de chez moi enfoiré!
- Bébé je te jure ça ne voulait strictement rien dire! C'était juste un soir et j'étais bourré! J'ai pensé à toi en le faisant en plus!
-Je t'ai dis de dégager bordel! Vieux porc tu me dégoute!
- Arrête de dramatiser c'était rien! Je t'aime Iris!
-T'es qu'un menteur Enzo! Je t'ai cru! Je pensais que on pourrait avoir une chance malgré notre ancienne relation! Je voulais tourner la page sur le passé et t'aimer à nouveau mais bordel ! T'es le pire enfoiré que j'ai jamais vu et pourtant dieux sait combien j'en ai vu!
-C'était rien arrête!
-T'as couché avec ma meilleure amie ! Sans compter que lors de nos premières relations tu me mettait sur la gueule ! Comment j'ai pus être autant aveugle bordel quelle conne!
Iris pousse son ex en dehors de son petit appartement miteux, les joues remplies de larmes. A nouveau son cœur était en miettes. De toute sa vie, pas une histoire d'amour n'a conclus à autre choses que de nouvelles souffrances, notamment sa dernière relation, avec Enzo, violences, abus, tromperies c'était son quotidien depuis presque 2 ans maintenant. Elle pouvait encaisser toutes ces choses parce qu'elle avait sa meilleure amie Anna à ses côtés, mais plus maintenant. Enzo avait brisé chaque parcelles de sa vie, elle avait arrêté ses études pour lui, s'est éloignée de sa famille, de ses ami(e)s, à déménagé dans une ville bien trop cher pour son maigre salaire. Elle n'avait plus rien. S'en était trop. A genoux sur le sol, en larmes, Iris n'avait qu'une chose en tête, retrouver une vielle amie de son adolescence, sa lame de rasoir. Avec rage elle coupa ses cuisses, ses bras mais cette fois, ça ne suffisait plus, elle avait besoin de plus. Sans trop réfléchir aux conséquences de son acte, elle sorti de son appartement, monta les escaliers, pas à pas, lentement. Et en moins de temps qu'il en fallu pour s'en rendre compte, elle était sur le rebord du toit de son immeuble, à 15 mètres du sol. C'était aujourd'hui, elle devait en finir avec cette vie qui n'était que souffrances.