Prologue La vie est un risque. On ne sait ni le jour , ni l'heure , ni le moment ... L'argent fait tout , l'argent c'est le bonheur mĂȘme, mais la mort reste la seule chose que l'argent n'aide pas. Une fois que l'ange de la mort t'a fixĂ© , il se met Ă te poursuivre , jusqu'Ă ta tombe. Cette histoire , est celle d'une grande dame multimilliardaire dans la sociĂ©tĂ© , tante riche pour ses neveux et niĂšces , la grande sĆur fortunĂ©e de tous ses frĂšres et sĆurs sans vraiment ĂȘtre l'aĂźnĂ©e de cette famille car elle avait tout et au final ça faisait d'elle l'aĂźnĂ©e . Elle avait le pouvoir d'achat , son oui ou son non Ă©tait important comme un don de vie . Malheureusement , la vie a un aprĂšs , il faut partir et laisser le tout Ă ceux qui restent derriĂšre nous. Est ce facile de l'accepter et surtout lorsque tes yeux rencontrent l'ange de la mort . Surtout quand tu as cette chance/malchance de savoir quand exactement tu partiras de ce monde . #L'ange_de_la_Mort : chacun de nous devra mĂ©diter lĂ dessus
- J'ai dit que ce mois, nous allons finir avec la maison familiale, elle a déjà trop tourné, je ne sais pas pourquoi exactement et pourtant j'ai donné l'argent pour tout
- Sonia, on t'a déjà dit cela plusieurs fois, les ouvriers sont partis avec nos affaires
- Ăa ne veut rien dire Olivier , je t'ai remis combien ? Je t'ai donnĂ© 35 millions pour ce chantier depuis le dĂ©but rien avance mais tu es chez moi tous les jours pour demander l'argent pour un autre problĂšme dans ce chantier
- Olivier tu as fait quoi avec l'argent que Sonia t'a donné?
- Il peut rĂ©pondre ? Moi ce sont des choses qui ne m'encouragent mĂȘme pas , je veux aider ma famille, je voudrais que nous tous soyons au mĂȘme niveau, mais avec ce comportement vraiment je suis dĂ©goĂ»tĂ©e
- Sonia , maman s'il te plaĂźt calme toi , je m'excuse pour tout , c'est la jeunesse
- Tu t'excuse pourquoi Madeleine? C'est ton frÚre qui dérange, je m'occupe d'eux et de leurs enfants mais ils sont incapables de me rendre un petit sourire . Bref je n'ai pas envie de beaucoup parler j'ai un rendez-vous d'affaire là dans 1h. Je vais vous laisser
- Grande soeur tu ne manges pas?
- Je n'ai pas faim , j'ai mangé chez moi avant de sortir , ma ménagÚre m'a fait des légumes
- Maman tu n'as mĂȘme pas mis long avec nous , on avait prĂ©vu que cette rĂ©union allait se terminer Ă 18h. Il n'est que 15h et tu t'en vas dĂ©jĂ
- J'ai un rendez-vous JosĂ©e, et c'est trĂšs important. On parle lĂ des millards , tu connais? Je fais tout ça pour vous et vos enfants moi je n'en ai mĂȘme pas besoin . Ce que j'ai actuellement peut me nourrir jusqu'Ă ma mort mais non je ne me limite pas lĂ , je bosse pour vous .
- Ok j'ai compris grande sĆur
- Tout ce que je vous demande, c'est d'assurer mes arriÚres c'est tout . Les enfants sont déjà à l'université, il faudrait déjà que je cherche les petits couloirs pour eux . Ils vont travailler d'ici peu . Je ne peux pas rester ici pour taper les commentaires
- Ok c'est compris
- Olivier viens chez moi demain matin tÎt , je vais te remettre 20 millions, si tu veux tu manges , tu jetes, fais comme tu veux , mais je veux voir cette maison achevée ce mois
- D'accord Sonia
- Madeleine tu es oĂč? Je m'en vais . Tiens ça tu leur achĂštes Ă boire , et le reste c'est pour les enfants
- Merci maman
- Ok je vous laisse . Au téléphone
Madeleine Ă©tait ma grande sĆur, c'Ă©tait elle l'aĂźnĂ©e mais vu ma gĂ©nĂ©rositĂ© envers elle , elle m'appelait *Maman* affectueusement.
Mon chauffeur m'attendait devant la maison, je suis partie. J'avais un rendez-vous avec un monsieur qui voulait une collaboration dans une de mes entreprises, qui faisait dans la rĂ©daction de tout. J'avais plus de 100 employĂ©s. La rĂ©daction des journaux, des livres , des magazines, des Ćuvres littĂ©raires, des romans, des arlequins, des livres pour enfants... Tout ce qui Ă©tait Ă©crit, mon entreprise se chargeait de tout.
C'était une de mes entreprises, j'en avais encore 5 autres notamment, Location des voitures, Un grand Spa sur un espace de 1 hectare, un centre culturel et artisanal, un coin paradisiaque et trÚs chic sur les détails pour les mariages au bord de la mer , un mini supermarché.
Oui j'Ă©tais riche
Que dire de moi ? C'était ça ma vie. SuccÚs en succÚs et réussite sur réussite.
Je ne perdais pas de partenariats sauf quand ie ne voulais pas collaborer avec eux. J'étais d'ailleurs trÚs sollicitée par les marques, j'étais une femme de lumiÚre.
J'étais la femme d'affaire la plus sollicitée en Afrique car je savais gérer les affaire vue mon niveau intellectuel.
J'Ă©tais riche !!
J'étais riche en tout, j'avais tout ce dont j'avais besoin. Vous ne pourriez rien citer et que je n'avais pas. Sauf les enfants et mon mari était parti de ce monde trÚs tÎt. J'ai été une jeune veuve à 30ans.
Une partie de ma richesse venait de lui . J'ai été son héritiÚre puisque nous n'avions pas eu des enfants.
J'aimais me faire plaisir , j'aimais faire plaisir Ă mes frĂšres et sĆurs. Mais j'avais un problĂšme, personne dans ma famille ne devait ĂȘtre au dessus de moi. C'est moi qui dictais la loi.
Je pouvais dépenser des millions sur mes frÚres sans problÚme tant que ça sortait de mes poches . J'aimais cette place dans leurs vies . Un petit Dieu pour eux.
Au fait mes parents ont décidé de m'appeler Sonia Bomba à ma naissance. Mon entourage disait de moi que j'étais gentille, généreuse, aimante , mais mais imbue et arrogante parfois .
Mais intĂ©rieurement ça ne m'intĂ©ressait pas leurs pensĂ©es . Vous pouvez confirmer par vous mĂȘme mon arrogance.
J'étais la deuxiÚme née d'une famille de 8 enfants dont : Madeleine, Moi, Olivier, Cyril, Josée, NadÚge, Majolie, Gérard
Olivier était celui qui gérait généralement mes affaires familiales car pour moi il était le garçon et le chef de famille aprÚs moi biensur.
Ă l'Ă©poque, nous vivions au village avec nos parents. Madeleine aprĂšs son C.E.P.E , dĂ©cida d'aller chez une sĆur de papa en ville .
Je suis alors restĂ©e avec eux , j'Ă©tais dĂ©jĂ l'aĂźnĂ©e de la maison. Je suis arrivĂ©e en 3eme trĂšs intelligente que j'Ă©tais, j'ai obtenu une petite bourse pour le collĂšge de la retraite de YaoundĂ©. Il me fallait juste oĂč rester en ville.
Quand je suis arrivĂ©e chez cette mĂȘme tante , elle a commencĂ© a mal se comporter avec nous , bref elle n'aimait plus notre prĂ©sence chez elle. Madeleine a arrĂȘtĂ© l'Ă©cole , dĂ©jĂ qu'elle ne s'en sortait pas trop , pour se concentrer sur le commerce.
Nous avions pris une chambre ensemble, j'allais à l'école et elle au marché.
Je suis arrivée en PremiÚre, j'ai obtenu mon probatoire, et en Tle , j'ai obtenu mon Baccalauréat.
Je vivais toujours avec ma sĆur Madeleine.
Un soir , je rentrais de la fac, (en attendant les bourses Ă l'international) j'ai trouvĂ© une mĂšre chez nous qui discutait avec ma sĆur , j'ai cru que c'Ă©tait une amie Ă elle .
Quand je suis entrée, Madeleine m'interpelle
- Sonia elle est la pour toi la dame
- Oui madame, un souci?
- Non pas vraiment ma fille , je t'observe depuis, tu es trĂšs belle . Je te veux pour mon fils. Il t'apprĂ©cie, il n'arrĂȘte pas de sourire quand il te voit passer devant notre maison. Il t'admire Ă©normĂ©ment.
Je ne l'avais pas encore remarqué au quartier, et pourtant il était amoureux de moi . Il était à l'ENAM mais finissant
J'étais une trÚs belle petite fille bien velue, trÚs raffinée et surtout trÚs intelligente. Je n'avais que 17ans et j'avais déjà plusieurs prétendants.
Les voitures se garaient devant moi , les garçons se bousculaient pour me dire bonjour.
Ăric le fils de notre voisine a tout fait pour me montrer son amour , il n'hĂ©sitait pas Ă envoyer de l'argent Ă mes parents au village, il m'achetait des chaussures, des robes.
Je suis tombée amoureuse de lui, il est sorti de l'enam , il est entré directement à la justice. à l'époque c'était l'or.
J'ai attendu les bourses , malheureusement je n'avais pas Ă©tĂ© prise malgrĂ© ma moyenne de 14 au baccalaurĂ©at. Ăric m'a aidĂ© avec les dossiers, il voulait que je fasse aussi l'enam , malheureusement je n'ai jamais eu ce concours. J'ai obtenu ma licence en fac, il m'a trouvĂ© un stage au ministĂšre des finances.
J'ai été bien encadrée, tout le monde aimait me voir , j'avais des prétendants. Tout le monde voulait m'épouser . Mon sourire ne laissait pas mes supérieurs indifférents.
J'ai appris le travail pendant ce stage de 6 mois , ensuite j'ai Ă©tĂ© prise lĂ -bas. J'avais cette facilitĂ© Ă comprendre des choses, j'Ă©tais trĂšs Ă©loquente, trĂšs raffinĂ©e, j'avais toujours des petits vĂȘtements trĂšs jolis , pas luxueux juste que je savais faire des choix et des couleurs. J'ai Ă©voluĂ© tout doucement. J'ai commencĂ© Ă m'occuper des miens Ă l'Ăąge de 21ans. Sans oublier que Ăric leur envoyait dĂ©jĂ les choses par mon biais Ă mes 19ans.
Je me suis mariĂ©e Ă 24ans avec Ăric. A cette Ă©poque il Ă©tait dĂ©jĂ magistrat Ă la cours suprĂȘme. Notre couple , jeune comme nous Ă©tions , nous savions exactement ce que ne voulions. Nous avons eu de l'argent Ă©normĂ©ment Ă nos dĂ©buts de carriĂšre. Nous avons construit oĂč nous habitions . Ăric a construit une autre pour la mettre en location.
Nous avons achetĂ©s des terrains pour nos futurs enfants . Ăric m'a appris le bonheur, il m'a appris la grande vie , il m'a appris Ă sourire Ă la vie. On s'aimait tellement. J'ai cherchĂ© Ă enfanter , jamais Dieu ne m'a accordĂ© cette grĂące . Et pourtant j'avais tout . Ăric m'a acceptĂ©, il a dĂ©cidĂ© de faire sa vie avec moi avec ou sans enfants.
- C'est toi que j'ai connu , je n'ai pas connu les enfants. Si Dieu décide de ne pas nous en donner ce n'est pas grave.
Il me disait toujours ces mots pour me réconforter.
Mes frĂšres et sĆurs frĂ©quentaient sans problĂšme, je m'occupais des parents.
Madeleine Ă©tait partie au nord pour rejoindre son gars mais continuait avec son commerce. Je lui envoyais mĂȘme toujours de l'argent pour ses affaires.
Un jour , Eric devait aller Ă Douala rĂ©cupĂ©rer son ami Ă l'aĂ©roport, je devais y aller avec lui malheureusement ou heureusement mon pĂšre avait urgemment besoin de moi car il Ă©tait malade. Je suis allĂ©e le prendre pour l'emmener Ă l'hĂŽpital, il Ă©tait question que Ăric vienne me retrouver une fois rentrĂ©.
Je n'aime pas me rappeler de cet Ă©pisode de ma vie oĂč tout s'est Ă©croulĂ© autour de moi .
Ăric a fait un terrible accident en rentrant sur YaoundĂ© avec son ami. Ils sont tous morts.
J'ai été veuve à 30ans.
Chapitre 1 01
04/06/2024
Chapitre 2 02
04/06/2024
Chapitre 3 03
04/06/2024
Chapitre 4 04
04/06/2024
Chapitre 5 05
04/06/2024
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