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Le Peuple Céleste: Tome 1 : La Cité Volante

Le Peuple Céleste: Tome 1 : La Cité Volante

Callyssakv1

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Onryx, la ville des riches, la ville des miracles, la ville des voleurs. Les gens disent que cette ville est propice à la paix. Moi, je dis qu'elle est le rêve de tous les voleurs du monde entier. Grande maison, banlieue chic, haut fonctionnaire. Oh oui, le rêve pour de l'argent facile quand tout vous claque la porte au nez. Mais il n'aura fallu qu'une seule nuit pour que ma vie prenne un tournant inattendu. Une maison mal choisie, le mauvais soir, la mauvaise personne pour que je découvre un secret qui met en péril cette illusion de paix alors qu'à l'extérieur des murs de la ville, c'est la guerre. Il n'aura fallu que quelques papiers pour devoir fuir la ville, la mort à mes trousses. Heureusement, aidé d'un soldat sous couverture, vite rejoint par un mercenaire engagé par mes poursuivant, d'une guérisseuse cachant un lourd passé, de ma sœur au corps maladif pour finalement finir dans une armé de rebelle avec des assassins du Roi Blanc comme poursuivant. Il n'était qu'un simple voleur...mais le destin nous rattrape toujours.

Capítulo 1 Prologue

Une ombre transperce les ténèbres de la nuit. Le ciel nuageux ne laisse passer aucun rayon de la Lune. La pluie diluvienne éteint les lampes à huile non protégées, ne laissant que la lumière des maisons éclairer faiblement les rues de la ville d'Onryx.

Une femme d'âge mûr rabat sa coiffe sur sa tête et rejoint la vieille bâtisse en bois sur deux étages qui jouxte l'église de la vieille ville d'Onryx. Ouvrant la porte à la volée, faisant grincer le bois, elle sent la faible chaleur de l'orphelinat et perçoit les cris et les rires des enfants.

- Sœur Marianne et Sœur Clara, aidez-moi à rentrer le linge, hèle la sœur.

Deux autres femmes de son âge qui s’occupent des enfants descendent à toute vitesse les escaliers et partent dans les jardins où son suspendu, sur des fils des draps blancs et des vêtements dorénavant mouillés par la forte pluie. Les sœurs ramassent les paniers qui traînent à l'entrée de la porte arrière qui, par chance, ne se sont pas envolés et ramassent les draps ainsi que les habits avant de les jeter dans le panier. La tâche fini elles rentrèrent dans l'orphelinat où les enfants les plus âgés attendaient à l'entrée et prennent le relais.

- Laissez nous faire sœur Laure, allez vous réchauffer près de la cheminée, ordonne gentiment le jeune Phil qui avec les autres enfants essor les draps au-dessus de l'évier de la cuisine.

Les sœurs les laissent faire, partent s'asseoir dans le vieux canapé du salon, juste en face de la cheminée, se réchauffant grâce aux flammes. Après quelques minutes, sœur Marianne décide de briser le silence.

- Il ne nous reste guère assez pour finir le mois. Il faut limiter la quantité de nourriture. Les dons ne sont plus suffisants.

À cette annonce qu'elle savait malgré tout, sœur Laure ne put retenir une grimace sur son visage ridé. Âgé de cinquante deux ans, directrice de cette orphelinat et propriétaire de l'église depuis maintenant quatorze ans, Laure sait qu'elles ne peuvent continuer ainsi. Mais hélas elles ne peuvent faire autrement.

- Les croyants ne viennent pratiquement plus que ce soit à la messe du matin ou du soir. Les dons se font rares alors que c'est ce qui nous permettait de nous nourrir. Tandis que le nombre d'orphelins ne cesse d'augmenter avec la guerre qui fait rage. Que pouvons nous faire sœur Laure ? Demande sœur Clara.

- Priez. Continuez à prier l'Éternelle. Ainsi j'en suis sûr, un miracle se produira.

Laissant retomber le silence, les yeux plongés dans les flammes, même sœur Laure n'est pas sûre de ses propres mots.

À l'autre bout de la ville, sur la muraille extérieure qui protège Onryx de toute attaque, deux gardes surveillent faiblement les alentours préférant se réchauffer auprès d'un feu improvisé dans une poubelle.

- D'après toi, ça va durer encore longtemps ? Demande le plus jeune garde, un bleu qui vient tout juste de sortir de l'académie et de mettre son armure pour faire sa première ronde de nuit.

Son coéquipier du soir, le vieux Jean, lance un regard torve au jeune Damien. Plus qu'à quelques mois de sa retraite, Jean préfère terminer son service dans les rondes de nuit sur les murailles que de travailler à surveiller les rues la journée. Se frottant les mains en soufflant dessus, Jean répond.

- Surement encore des années. La dynastie de Grira a toujours désiré les terres fertiles de son voisin, le royaume de Xonorin. Mais le Roi de ce dernier a été renversé suite à une révolte du peuple et maintenant le nouveau chef tente de s'allier avec quelques aristocrates des régions de l’est ou de l’ouest. De plus, l'Empire Rezia venue de l'autre côté de l'océan tente de nous coloniser tous. Va savoir quel sens va prendre la guerre désormais. Surtout que le royaume d'Arodor n'a toujours pas fait un mouvement. Nous ignorons donc ses positions dans cette guerre, il ne fait qu'observer. Et les autres villes neutre telle qu'Onryx tombe sous les attaques soit de la dynastie, soit du royaume, soit de l'Empire. Tandis que le Roi Blanc n'est que témoins du déroulement de cette guerre dans sa cité volante.

- Le Roi Blanc, souffle Damien tout en levant le regard sur le ciel nuageux, regardant la pluie tombée. Ce peuple qui reste loin de tout sur cette fameuse cité volante. Nous ignorons tout d'eux. De leur mode de vie à leur culture alors qu’ils sont là depuis des siècles. Tu crois qu'ils pourraient s'allier avec l'un d'eux ?

Jean réfléchit. Ce n'est pas une simple question de curiosité, ça il le sait. Ce Damien est bien plus intelligent qu'il n'y paraît.

- Sa m'étonnerait, le Roi Blanc s'est toujours tenue loin de nos problème à nous le peuple d'en bas. Je ne vois pas pourquoi il interviendrait alors qu'il est hors d'atteinte.

Damien médite sur ces phrases. Lui aussi en était venue à cette conclusion. Mais il sent au fond de lui qu'un grand changement s'opère. Le jeune garde sort de ses pensée quand le tonnerre gronde dans les nuages noir. Relevant les yeux, il put voir les nuages s'éclairer, strié par les éclairs.

Quand la foudre s'abat au loin dans la forêt. Jean et Damien auraient pu ne pas y prêter attention. Si la foudre ne s'était pas abattue une deuxième fois, puis une troisième, une quatrième. C'est au bout de la sixième fois qu'un silence assourdissant remplit toute la ville.

Jean et Damien se penchent sur la muraille, tentant de savoir pourquoi la foudre s'est abattue plusieurs fois au même endroit, d'où une fumée s'en échappe quand une lumière blanche apparaît. D'abord petite, celle-ci grossit jusqu'à les aveugler et engloutir la ville et la forêt, avant de disparaître dans un souffle. Le vent se calme, la pluie battante s’arrête d’un accord silencieux.

Jean et Damien se lancent un regard et tout d'eux dévale les escaliers longeant le flanc de la muraille, atterrissant dans la rue mais surtout juste à côté de la petite caserne qui permet aux garde des portes de se reposer. Arrivé à la porte Est ou il n’y a aucune présence des gardes postés, Jean jure.

- Putain, s'est foutu deuxième années ne sont jamais là quand on a besoin d'eux.

Jean ouvre rageusement les portes en actionnant le mécanisme sur le mur et courent en direction de la forêt, ou il y a un reste de lumière vive. Suivi de près par Damien, le duo dévale la longue route coupant les champs des agriculteurs. Les nuages s'enfuient par le vent, laissant place au rayon de la Lune d'éclairer cette nuit obscure.

Grâce aux flambeaux situés de part et d'autre de la route, et heureusement protégé par des lanternes en verre pour guider les marchands ou les voyageurs, Jean et Damien ont pu se diriger sans se perdre jusqu’à atteindre une partie de la forêt dense. Mais hélas la lumière blanche a disparu.

- Merde, jure Damien.

- Ce n'est pas grave. Regarde bien, la foudre a fait des dégâts.

En effet, une odeur de brûlé flotte dans l'air. Se dirigeant avec l'odorat. Les deux garde sorte du sentier et découvre, en s’enfonçant légèrement dans la forêt, un corps décapité au niveau de l'estomac, la peau calciné et noir. Damien ne put se retenir face à cette vue et cette odeur insupportable qu'il vomit contre un arbre. Jean tourne plusieurs fois sa langue dans sa bouche et crache ce goût désagréable d'acidité. Il baisse les yeux sur le visage de l'homme mais tourne la tête vivement. Le visage calciné, la bouche ouverte sur un crie silencieux, ses orbites dorénavant vides, ne laissant que des trous béants et sombres.

Mais enfin qu'est ce qui a pu faire sa ?

Un craquement de branche résonne dans la forêt. Jean et Damien se redressent et se dirigent vers l'origine de ce bruit. Mains sur la garde de leur épées, ils avancent doucement quand un faible halo jaune illumine les arbres, se déplaçant lentement, projetant des ombres mouvantes. Jean et Damien s'approchent mais la lumière disparaît elle aussi. Ils dépassent vivement les arbres qui leur cachaient la vue et qu'elle ne fut leur surprise quand il découvre un jeune garçon.

Damien lance un regard interrogateur à Jean. Le vieux garde s'approche et dit d'une voix douce.

- Eh, mon petit. N'ai pas peur.

Le jeune garçon recule d'un pas et bute contre un arbre, sa capuche révélant un visage juvénile et pleine de crasse. Damien remarque qu'il tient quelque chose dans ses bras. Remarquant son regard, le garçon resserre ses bras, ses yeux cherchant un moyen de fuir. Damien s'agenouille devant lui.

- Je m'appelle Damien et toi ?

- … Cyril, répond le jeune garçon d'une voix hésitante.

- Cyril, c'est un joli prénom. Dis tu viens d'où comme ça ?

Le dénommé Cyril ne répond pas, fuyant de nouveau son regard quand un gazouillement attire l'attention des gardes. Damien baisse son regard sur ses bras quand de petites mains apparaissent. Cyril berce doucement le nourrisson dans ses bras en lui chuchotant des mots dans une langue inconnue.

Jean tente une approche quand le nourrisson commence à tousser fortement. Cyril panique et la serre dans ses bras.

- S'il vous plaît, avez-vous des médecins ? Ma… ma petite sœur est malade et...nous...nous n'avons pas de famille je…

Damien pose sa main sur son épaule. Plongé son regard dans ses yeux remplis de larmes. Il dit.

- Ne t'en fais pas. Nous avons d'excellents médecins à Onryx.

- Et si tu n'as pas de famille nous t'emmèneront dans un orphelinat. Je connais la directrice, c'est une vieille amie à moi. Ils seront ta nouvelle famille, le rassure le vieux soldat qui, malgré tout, ne peut cacher son froncement de sourcil.

Comment un jeune garçon avec un nourrisson dans les bras, se retrouve de nuit, dans une forêt avec un cadavre brûlé et coupé en deux en même temps ?

Cyril, lui, n’y prête guère attention à leur interrogation. Il ne peut que hocher la tête faiblement. Il baisse le regard sur le nourrisson. Se promettant de la protéger quoi qu'il arrive, quoi qu'il fasse.

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1

Capítulo 1 Prologue

01/07/2021