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Chapitre 1 Chapitre 1

La nuit enveloppait la ville de son manteau d'obscurité, et moi, je me retrouvais encore à jongler avec mille et une tâches pour gagner mon pain. L'horloge affichait 22 heures, l'heure pour moi de rejoindre la supérette, mon royaume nocturne où je régnais en tant que caissière.

"Rahhh, que c'est pénible !" m'exclamai-je en soupirant. Quelles âmes errantes croiserais-je ce soir ? Des voyous arrogants profitant de ma petite taille pour s'esquiver sans payer ? Des adolescents se drapant dans des airs adultes pour acquérir cigarettes et alcool ? Ou peut-être des recruteurs de l'ombre, aux propositions douteuses ?

J'en avais assez, mais avais-je vraiment le choix ? C'était le prix à payer pour survivre dans ce monde quand on est orphelin.

*3 heures du matin*

"C'est plutôt calme aujourd'hui... Cela ne me déplaît pas, mais j'ai l'impression qu'un drame couve," murmurais-je, perdue dans mes pensées.

Soudain, le tintement de la clochette me tira de ma rêverie.

"Bonsoir et bienvenue," dis-je avec le plus grand des sourires, m'inclinant légèrement.

"Bonsoir," répondit-il d'une voix grave qui fit vibrer mes tympans.

En entendant sa voix captivante, je levai précipitamment la tête pour découvrir l'origine de ce timbre envoûtant.

"Puis-je avoir deux paquets de cigarettes ?" demanda-t-il ensuite.

Je restai bouche bée devant cet homme au charisme indéniable et au physique de star. Beau, grand, et lumineux... tel qu'on en voit à la télévision ou dans les magazines people.

"Allo ?" fit-il en claquant des doigts pour me ramener à la réalité.

"Ah, euh, oui, désolée, j'étais distraite," répondis-je en lui tendant le sac rempli de ses achats.

"Merci et passez une bonne soirée," ajoutai-je en m'inclinant de nouveau.

Il ne répondit pas, se contentant de me fixer avec un sourire moqueur au coin des lèvres. Et lorsque nos regards se croisèrent, je fus comme paralysée, incapable de bouger, le souffle coupé, jusqu'à ce qu'il décide de partir.

Ouf, ce fut moins une. J'ai bien cru que mon cœur allait lâcher. Mais qui était donc cet étrange personnage ? Attends... Peut-être était-ce réellement une star de cinéma ! Cela ne m'étonnerait guère.

Subitement, des sons de tumulte parvinrent de l'extérieur. Ce phénomène n'était pas surprenant, il s'inscrivait dans les coutumes locales. Les résidents s'adonnent régulièrement à des affrontements de bandes et à des actes d'intimidation.

"Je suis contraint de me contenter d'observer. Cela constituera, à défaut, une forme de distraction."

Telle était ma réflexion jusqu'à ce que je réalise qu'il ne s'agissait pas d'une altercation entre gangs, mais bien d'une tentative d'agression.

"Grand Dieu, ils pourraient le tuer ! Que dois-je faire ? Dois-je alerter la police ? Et s'ils se retournaient contre moi ?"

La panique m'envahit à l'idée qu'un innocent puisse être assassiné sous mes yeux. Soudain, je croisai le regard de l'un des malfaiteurs. Je feignis l'indifférence, mais lorsque mon regard se posa sur l'individu qu'ils molestaient, je reconnus l'homme que j'avais vu plus tôt.

Dans un élan que je ne m'expliquais pas, je décrochai le téléphone fixe pour appeler les secours, priant pour qu'ils arrivent avant qu'il ne soit trop tard pour cet homme.

---Les sirènes de la police déchirèrent le silence nocturne, annonçant leur arrivée imminente. Je retenais mon souffle, anticipant le pire. Mais alors que les agents débarquaient, armes au poing, une voix retentit, claire et autoritaire : "Coupez ! Bon travail, tout le monde, c'est dans la boîte !"

Stupéfaite, je réalisai que ce que j'avais pris pour une agression n'était en réalité que le tournage d'un film. Les "gangsters" riaient maintenant, retirant leurs faux couteaux et échangeant des tapes amicales.

Le beau gosse s'approcha de moi, un sourire énigmatique aux lèvres. "Alors, on a cru à une vraie bagarre ?" dit-il, amusé par ma confusion.

Je rougis, embarrassée par ma méprise. "Je... je ne savais pas. Tout semblait si réel," balbutiai-je.

Il éclata de rire, un son chaud et rassurant. "C'est le but, n'est-ce pas ? Faire croire à la réalité. Vous êtes une spectatrice attentive, ça c'est sûr."

Je ne pus m'empêcher de sourire à son compliment. "Et vous, un acteur convaincant. J'ai vraiment cru que vous étiez en danger."

"Et bien, merci de vous être inquiétée pour moi," dit-il en s'inclinant légèrement. "Mais dites-moi, ça ne vous dirait pas de jouer dans notre film ? On cherche justement une caissière."

Mon cœur fit un bond. "Vraiment ? Je... je ne sais pas quoi dire."

"Dites oui," insista-t-il avec un clin d'œil. "Ce serait dommage de gâcher un tel talent naturel."

Je ris, me laissant emporter par l'absurdité et l'excitation du moment. "D'accord, pourquoi pas ? Après tout, c'est une soirée pleine de surprises."

Il me tendit la main, scellant notre accord. "Parfait. Bienvenue dans le monde du cinéma, mademoiselle la caissière."

Dans la douce lumière de la nuit, je me tenais là, à la frontière de l'indifférence et de l'intérêt. Il ne savait rien de moi, ni mon nom ni l'ombre de mon existence dans ce quartier animé. Si ces rues devenaient le décor d'une scène, je me résignerais à être spectatrice, dissimulée derrière le voile de l'anonymat.

Les jours s'écoulaient, tissant entre nous un fil invisible. À chaque pause, il apparaissait, accompagné de ses collègues, pour s'offrir un instant de répit, une boisson ou une cigarette. Son regard, chargé d'une intensité brûlante, se posait sur moi, m'arrachant malgré moi un sourire timide qui colorait mes joues d'un rouge éclatant.

Au fil de nos rencontres fortuites, nous dévoilions, page après page, les chapitres de nos vies.

"Tu es une personne vraiment lumineuse, tu sais ?" me confia-t-il un jour, s'accoudant nonchalamment au comptoir.

Moi, lumineuse ? Quelle ironie ! Sous mes airs enjoués se cachait une âme assombrie par les épreuves, une fille à qui la vie avait tout pris. La simple pensée de mon passé suffisait à effacer le sourire de mes lèvres.

"Merci," murmurai-je, sans trouver la force d'ajouter un mot de plus.

"Quelque chose ne va pas ? Tu as l'air préoccupée tout à coup," s'inquiéta-t-il, scrutant mon visage.

"Non, je..." commençai-je, avant d'être interrompue.

"Dylan ! Le tournage reprend, qu'est-ce que tu fabriques ?!" s'exclama son manager, faisant irruption avec fracas.

"J'arrive. Faut-il que je sacrifie même mes pauses..." rétorqua-t-il, visiblement irrité.

Dylan... Ainsi il s'appelait. Un prénom qui lui sied à merveille.

* Point de vu de Dylan*

Dehors...

"Depuis l'incident avec la police, tu es plus souvent à cette supérette." Me fait remarquer Morris

Je réplique en le fixant droit dans les yeux : "J'y serai moins si mon manager faisait mieux son travail !"

Il rétorque avec arrogance : "Hum, tu parles. Dis plutôt que tu t'es épris de cette gamine aux allures aussi misérables."

"Ne dis pas de sottises. Comme toi-même tu l'as dit, c'est qu'une gamine. Et tu devrais arrêter de parler des gens ainsi. Ce n'est pas parce que tu es né sous une bonne étoile que tout t'est permis !" Je m'exclame en haussant le ton.

"Pas la peine de te fâcher, c'est bon, j'ai compris. De toutes les façons, le tournage finit ce soir même et cette fille ne sera plus qu'un lointain souvenir."

"Lâche-moi, tu m'agaces !" dis-je en allumant une cigarette.

Il ajoute moqueur : "Au fait, ton rapport d'affectation est sorti ce matin. Tu commences lundi prochain, donc prépare-toi au mieux. J'arrive toujours pas à croire que tu veuilles faire ce boulot aussi naze."

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L'esclave du roi

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