SHANGĂ est le produit d'un viol immoral et innocent. Sa mĂšre OBIĂYAROU ODIPKĂ, fille d'un prĂȘte de FĂą royal, promise au fils du roi, s'est fait violer par le roi d'une autre civilisation venue comme tous les 3 autres rois d'ailleurs, assistĂ© Ă ses noces. Se sentant menacĂ©, et pris de peur que cet acte soit rĂ©vĂ©lĂ©, le roi violeur en complicitĂ© avec les autres rois et prĂȘtre vont user dans l'ombre afin que la victime de cet acte inceste soit accusĂ©e d'adultĂšre et brĂ»ler vive alors qu'elle portait encore ses jumeaux de 6 mois. Priant en agonie les dieux de la rendre justice, l'un des jumeaux SHANGĂ, protĂ©ger par son frĂšre jumeau sera sauvĂ© par les dieux furieux de cet actes et dĂ©sireux eux aussi de punir d'autres actes impardonnables qui auraient suivi la mort de la pauvre victime. Sous la protection divine, SHANGO grandira dans le ventre d'une autre femme et hĂ©riterait des pouvoir de son pĂšre (la foudre) et de sa mĂšre (le mĂ©tal) [cadeau des dieux] avec lesquels il pourra venger la mort de sa mĂšre, de son frĂšre jumeau et de tous ceux qui mourront en le protĂ©geant. ForcĂ© Ă l'exil dĂ©jĂ Ă ses 14 ans, il reprendra 4 ans aprĂšs le trĂŽne de son pĂšre par la force et dĂ©truira tous les rois tĂ©moins du massacre de sa mĂšre avec l'aide d'une civilisation restĂ© cachĂ© : la civilisation des Sorciers Blancs (un peuple d'albinos).
ScĂšne 1: Rumeur et attente
Nous sommes le 10 Novembre 4100. Plus que 2 mois jours pour jours avant la rencontre habituelle et coutumiĂšre des rois des 5 civilisations accompagnĂ©s de leur prĂȘte respectif (les BĂCĂNON) sur la montagne sainte pour accueillir dans le sanctuaire sacrĂ© l'Oracle FĂą (rĂ©veillĂ©e de son long sommeille) afin d'entendre les prĂ©dictions, le TĂFĂ. Tous ceci pour prĂ©venir les catastrophes, ou attaque contre la citĂ© mais aussi rĂ©vĂ©lĂ© les interdis Ă suivre pour une annĂ©e de paix.
Dans le royaume des adeptes HĂVIOSSO rĂšgne un roi rigoureux, connu et crains de tous du fait de son tempĂ©rament ...... A ce jour, mariĂ© Ă trois femmes, et pĂšre de 6 enfants dont toute des filles, KPODJIDO ZĂKPIN est soucieux du faite de ne pas avoir encore eu de potentiel successeur au trĂŽne alors que ses semblables rois en possĂšdent dĂ©jĂ au moins deux. La question de l'incapacitĂ© du roi de donnĂ© au HĂšvissovi un successeur au trĂŽne dans l'avenir revenait sans cesse. Et cela impactait sur la notoriĂ©tĂ© du roi au point ou des rumeurs se faisait entendre. Le roi en a conscience et fit de ce sujet une prioritĂ© au conseil avec ses notables qui honorait dĂ©jĂ tous de leurs prĂ©sences le conseil n'attendant que le Roi. AprĂšs 10 bonnes minutes d'attente, de patience et d'inquiĂ©tude, le voilĂ , KPODJIDO ZĂKPIN sort de dos comme il est de coutume, de sa suite royale. Vertu d'une tenue cousue dans du pagne tissĂ© appelĂ© « Kanvo » (en fon, la langue bĂ©ninoise), revĂȘtu d'un large pagne « le Sounkoli » de dix mĂštres environ, d'un couvre-chef «AzĂš » faite Ă base de peau de panthĂšre.... et portant en mains le « ASEN » source d'autoritĂ© de soutiens des ancĂȘtres. DĂšs sa sortie de dos, tous les notables vertus d'un haut « Booba » sur le quelle est nouĂ© un pagne, d'un couvre-chef « Gobi » faite de tissu et en main un « Sossi », se mis en genou, visage en mĂȘme le sol pour saluer le Roi. Ils rĂ©pĂ©taient sans cesse « Mi do gni ouĂš Ahossou Hevissovi lĂš ton » (ce qui veut dire littĂ©ralement en français « Nous nous prosternons devant le Roi du peuple de la foudre »). A chaque fois que les notable rĂ©pĂ©taient cette phrase Ă l'unissons, le Roi lui, frappait fort au sol un coup puis deux coups et enfin trois coups le bas du ASEN qui faisait retentir les sons de cloche qu'elle portait. C'Ă©tait la façon des notables d'honorer le choix des ancĂȘtres et celle du Roi d'invoquer les ancĂȘtres pour bĂ©nir ses lieux et ses notables. Ce fit comme ça jusqu'Ă ce qu'il rejoignit son siĂšge royal et s'assit. Au tour des notables de reprendre Ă tour de rĂŽle, trois fois de suite d'un geste de la main du sol vers la poitrine « Mi kan houĂ© bio Ahossou » (ce qui veut dire en français « Nous vous saluons Roi »). Et au Roi de rĂ©pondre « HouĂ© do gan dji. Mi fon chi té» (ce qui veut dire en français « Tout vas bien. Veillez-vous lever»). Une fois tous les notables debout, le Rois leurs ordonna de s'assoir afin que la sĂ©ance se tienne.
- Chers notables, je vous salut !
- Oh !!!! mon Roi
- Je suis heureux de vous voir tous honorer de votre présence la présente séance. Ceux pourquoi je vous ai fait appelle... bon ! enfin, je ne vous apprends rien ? les rumeurs commencent par peser et mon trÎne s'en retrouve menacer. Je me dois de réagir bien qu'il soit de leur plein droit de se soucier de leurs rois et de son avenir qui n'est rien d'autre que celui du royaume. Je ne peux donc leur en tenir rigueur.
Vous savez autant que moi que ce qui m'arrive lĂ est vraiment problĂ©matique. Je le dis car c'est devant vous tous, chers notables que BĂCĂNON TCHEKLI a dit mot pour mot « les ancĂȘtres nous prĂ©dit un jeune Roi, descendant des entrailles de l'actuel. A peine ĂągĂ© de 17ans, il sera le roi le plus crains du pays et renverserais mĂȘme des royaumes ennemis.» Alors, je veux bien savoir. Pourquoi ! Pourquoi suis-je encore Ă l'Ă©tape des 10 derniĂšres annĂ©es ? Notable, ne serait-ce pas une des interrogations qui font de moi le sujet des discussions au sein de mon royaume !
- Mon roi, soyez bĂ©nie et que nos ancĂȘtres vous accorde bien plus de sagesse que vous en disposer dĂ©jĂ . Je dois dire que cette situation devient inquiĂ©tante. Nous en somme a un point ou le peuple doute du faite que le choix des dieux se soit portĂ© sur vous et non sur votre frĂšre ici prĂ©sent. Pour faire taire Ă chaque fois ses ragots, nous avons Ă chaque fois du jeter la faute sur ses femme et Ă chaque fois une nouvelle vous Ă©tait promis en mariage pour ne serait-ce vous donner ce fils tant Ă©voquĂ© par les ancĂȘtres, mais jusque-lĂ rien.
- Ha ! ha ! notable insinuerait tu que le Rois soit incapable d'engendrer un fils ?
- Mais non ! ce n'est en aucun cas mon intention. J'Ă©nonce juste les faits pour qu'ensemble l'on puisse trouver une solution qui aille dans l'intĂ©rĂȘt du roi mais Ă©galement du peuple.
- Mon roi, encore une fois mes hommages, Je pense que ce que dis le notable TINKPON est trÚs important. Sauf votre respect mon roi, la premiÚre reine vous à donner deux magnifiques fille. Le ifù a prédit qu'elle n'était pas celle qui engendrerait le futur roi. Cela fut également le cas de la seconde. La question est : la derniÚre est-elle encore d'actualité ? parce qu'à ce que je sache elle vient également d'engendrer une fille. C'est d'ailleurs la source de tous ses polémique dans et en dehors du royaume. Cela ne présage rien de bon.
- Mon frÚre, toi à qui l'on porte déjà la couronne de mon vivant, que penses-tu de ma situation ?
- Mon roi, vous me connaissez depuis fort longtemps, nous avons grandi ensemble. Je vous aie portĂ© petit et aimer comme un frĂšre. Vous de mĂȘme, bien que nous ne soyons pas nĂ© de la mĂȘme mĂšre et que la vĂŽtre ai Ă©tĂ© Ă la cause de la mort de la mienne. Depuis le temps, vous savez que je suis un homme au franc parlĂ© qui n'a pas peur de s'affirmer. Je ne vous cache pas que autre fois je pensais avec certitude que le trĂŽne sur lequel vous ĂȘtes me revenait pleinement de droit Ă©tant donnĂ© que j'Ă©tais le fils ainĂ©. Mais c'est avant que je comprenne qu'il a des force supĂ©rieur qui au-delĂ du dĂ©sir et du rĂ©elle avait leur mots Ă dire sur ce choix si primordiale du souverains Ă mĂȘme de gouverner le royaume de notre feu pĂšre. Avec recule j'ai pu remarquer que vous Ă©tiez le souverains dont avait besoins les HĂšviosovi. Je crois Ă©galement que les ancĂȘtres ne vous aurait pas mis sur le trĂŽne s'ils ne vous en pensaient pas digne et surtout qu'ils n'oseront pas accorder honte Ă un roi qui a sue combler leur attente. Les ancĂȘtres vous ont fait roi, et vous ont promis que le prochain roi serait le fruit de vos entrailles. Moi ma prĂ©occupation est jusqu'Ă quand attendre ?
- Qu'as-tu Ă rĂ©pondre TCHEKLI, ce n'est pas que je doute des ancĂȘtres mais j'en arrive Ă me demander s'ils ne m'auraient pas oubliĂ© ?
- Je pu vous assurer que « non » mon roi, pour preuve, le mĂȘme message m'est Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© Ă l'instant quand j'eu contactĂ© les ancĂȘtres. Et je vous l'affirme ce ne serait tarder. Ce n'est plus qu'une histoire de mois. Mais hĂ©las, les ancĂȘtres me rĂ©vĂšlent Ă©galement que le roi dont il est question ne sera le fruit des entrailles d'aucune des reines.
- Si j'ai bien compris je devrais prendre encore une autre Ă©pouse ! Et selon les ancĂȘtres qui parmi les femmes de se royaume me donneras ce fameux roi.
- Je n'ai pas rĂ©ponse Ă cette question mon roi mais les ancĂȘtres vous guiderons. Mais attention ! parce que les ancĂȘtres me disent que « la mains qui donne ne reprend pas »
- Ce qui signifie ?
- Les ancĂȘtres vous prĂ©viens de faire attention Ă ne pas tuer le future roi
- HahaHaha ! comment puis-je tuer ma propre chairs et pour quoi ?
- Je n'ai pas plus de détails j'ai fait passer mon message.
- Mon roi peut ĂȘtre essaient-ils de nous dire de protĂ©ger la nouvelle reine qui viendra de ses coĂ©pouses et de veillĂ© Ă ce que la grosses aille Ă terme.
- Vous avez sans doute raison notable. Maintenant hùtons-nous de trouver la mÚre de notre futur roi. Pour cette fois nous allons procéder autrement. Je veux une femme dont la ligné engendre à 90 pourcents de chance des garçons.
« Alors selon vous qui serait la femme parfaite ? » dit-il, le Roi d'un grand sourire...
ScĂšne 2: Visite amoureuse et conduite douteuse
Ă l'extrĂȘme-Est, des villageois assaillis par des bars de fer millimĂ©trĂ© parcourant jusqu'Ă l'infime partie de leur corps, du petit dĂ©jĂ initiĂ© jusqu'au plus ĂągĂ©e, foulent les terres arides aux couleurs grises d'une citĂ© aux marchĂ©s fortement animĂ© en ce jour. Se fondant dans un brouhaha redondant, l'on pouvait Ă peine entendre les grassement d'oiseaux qui parcourait le bleu clair du petit matin. Soudains, une dĂ©marche majestueuse sillonnant les rues du marchĂ© se faisait remarquĂ©e. A sa vue, tous se mit Ă se courber, visage baissĂ© avec un silence total. D'une main levĂ©e, la cause de ces comportements soudains rĂ©pondait Ă leur salutation vis-Ă -vis de la noblesse. Tant de respect Ă l'Ă©gard d'un homme ! Oui mais pas que, mais d'un homme de sang royale, Prince OGOUN de son nom, fils ainĂ© du Roi de la civilisation OGOU ORIGAN-TCHĂYI OLOUDOUN se rend chez sa belle-famille rendre visite Ă sa promise ODIKPĂ accompagnĂ© de sa garde rapprochĂ©. Quatre soldats au corps barricadĂ© vertu d'une jupe de chaine d'acier pendant jusqu'au genou, soutenu Ă la taille par une vaste ceinture de peau de crocodile autour de la hanche, un haut faite Ă©galement de chaine d'acier pendant jusqu'Ă la hanche soutenue par une jacket Ă mi- poitrine et Ă col roulĂ© et dans leurs mains des bĂątons de fer constituaient sa garde rapprochĂ©e. Parmi ses gardes, se trouve MONWABI le chef de la garde royal, son meilleur amie d'enfance et Ă©galement cousins Ă sa promise. D'une Ăšre Ă©tonnĂ©e, demanda au jeune prince : « Sauf votre respect mon prince, pourquoi cet Ăšre si peu sereins ! »
- MONWABI, tu me connais bien depuis le temps. Tu sais bien que tout ça, ce n'est pas moi.
- Que voulez-vous dire par « ce n'est pas moi » ?
- MONWABI... voyons! Pourquoi cette question alors que tu sais trÚs bien à quoi je fais référence.
- Je le sais c'est vrai mais je vous pose cette question pour vous amener à comprendre que tous cela est bien normal. En tant que prince et de surplus futurs prétendant au trÎne, je trouve normal que toute ses attentions et de respect vous soit accorder. Si le peuple ne vous l'accorde pas maintenant, c'est quand vous serai roi qu'ils vous l'accorderont ? Vous devriez commencer par vous assumer et cela doit passer par le fait que vous assumer votre statut. Prenez exemple sur votre jeune frÚre ! Affirmer vous au risque de vois le trÎne vous échapper.
- Le trĂŽne ne m'intĂ©resse pas. Je m'en moque mĂȘme royalement. OMOULOUN ou ODOUN peuvent se discuter le trĂŽne si cela leur chante. Moi, une vie de modeste noble avec ma chĂšres ODIKPĂ, loin de tous ses taccas royaux m'iraient Ă ravir.
- L'amour !!! elle nous fait dire et faire des bĂȘtises. Et des bĂȘtises, vous en dites dĂ©jĂ , un peu trop d'ailleurs. EspĂ©rons qu'elle ne vous fasse pas faire des bĂȘtises.
« Comment oses-tu inh ! Tu vas vois toi. » Dit le roi d'un aire enfantin suivis d'un sourire. Il se laissa alors submergĂ© par son cotĂ© enfantin, sans prĂ©occupation aucune de l'entourage. En donnant des petits coups inoffensifs Ă MONWABI, tel un boxeur inexpĂ©rimentĂ© d'un sourire moqueur et lui oscillant autour avec des lĂ©gers sauts, rĂ©pĂ©tait d'une voix frivole et basse « alors ! Donc comme ça ton prince raconte des bĂȘtises. N'est-ce pas ». L'entourage resta tous stupĂ©fait face Ă ce spectacle honteux que laissait paraitre un prince enfantin et peu ambitieux. MONWABI, se pressa alors de faire entendre raison au prince « Voyons mon prince un peu de retenu. Sinon mettez s'y un peu plus de fĂ©rocitĂ© si c'est pour punir un abus de langage en votre Ă©gard. Surtout pas avec cette Ăšre enfantine et peu sĂ©rieux. Ne voyez pas vous-mĂȘme, tout le monde s'indigne de votre comportement. ». Quand le prince se reprit et jeta un regard vers le peuple, ils baissĂšrent tous la tĂȘte comme si de rien n'Ă©tait. Devant tant de fausse modestie, le prince dĂ©gouter affirmait a MONWABI « Regarde par toi-mĂȘme, est-ce que tous ses gens me respect vraiment, ou font il semblant par peur que je ne leur punisse ? Toute cette fausse modestie envers ma personne, voilĂ lĂ ceux pour quoi le trĂŽne ne m'intĂ©resse guĂšre. En vĂ©ritĂ©, peu importe la fĂ©rocitĂ© dont fait preuve pĂšre, parmi tous ses gens il y en aura toujours qui ne respecterons que la couronne sur sa tĂȘte. C'est un peu comme des enfants qui respect leurs parents ou leurs ainĂ©es parce que la culture et la nature en n'a dĂ©cidĂ© ainsi. Mais au plus profond d'eux, il aimerait avoir le mĂȘme respect en retour. Ce qu'ils n'auront seulement que de ceux dont ils seront l'ainĂ©e et les parents. LĂ encore, seulement si leur parent ou ainĂ©e meurt parce qu'ils auront tendance Ă s'affirmer brimant ainsi l'autoritĂ© de ses dernier. Dis-moi alors ! A quoi bon ĂȘtre Roi si on vous mire un faux respect en espĂ©rant en cachette que votre mort les libĂšre de votre emprise ». En soupirant, MONWABI rĂ©pond « Je ne sais quoi rĂ©pondre mon prince. Peut-ĂȘtre avez-vous raison peut ĂȘtre pas. Une chose est sĂ»r, il vaut mieux un roi impĂ©tueux qu'un roi frivole »
- J'en prends bonne note mon cher ami. Hélas ! notre conversation ma tellement subjugué que la distance me séparant de ma dulcinée s'est vu raccourcis comme par magie. Regarde nous y sommes. Je vous prie de m'attendre à l'entrée. J'espÚre que vous avez gardé votre natte, parce que je n'en n'ai pas que pour une minute.
- Il ne changera jamais... Prince OGOUN.
Attendez mon prince, j'allais oublier. Votre pĂšre le Roi Ă demander Ă ce que BĂCĂNON WASSIOU viennent expressĂ©ment au palais. Pouvez-vous s'il vous plait leur passer le message.
- N'est-ce pas Ă©galement ton oncle ? Et... j'imagine que tu meurs d'envie, bon, enfin, pas au tant que moi, de saluer Ă©galement ta cousine ODIKPĂ!
Viens donc avec moi pour dĂ©livrer toi-mĂȘme ton message. N'est-ce pas les servantes du palais que j'aperçois lĂ -dedans ? Que font-elles ici ?
- Nous n'allons pas tarder Ă le savoir...
Pendant ce temps, au palais, deux frĂšres insoucieux et OMOULOUN et son frĂšre ODOUN discute dans la salle du trĂŽne sans la permission de leur pĂšre le Roi.
- Dis-moi ODOUN, Que penses-tu de notre grand frĂšre et de son mariage avec ODIKPĂ ?
- OGOUN est un homme assez direct, trĂšs facile Ă cĂŽtoyer et trĂšs intelligent. De nous trois, c'est sans doute le plus clairvoyant et le plus audacieux, bien qu'il ne veut le reconnaitre. Son seul dĂ©faut vois-tu, c'est son manque d'ambition et sa personnalitĂ© trop humble et trop immature. Du haut de mes 18ans, j'en arrive mĂȘme Ă penser que je suis 100 fois plus mature que lui. Je n'ai jamais doutĂ© du faite qu'ODIKPĂ et notre frĂšre se marierait un jour ! non ! le contraire m'aurait mĂȘme Ă©tonnĂ© car il a toujours aimĂ© et cela depuis leur tendre enfance. Enfin, je suis heureux pour lui. Dire qu'il soit restĂ© pusso jusqu'Ă ses 27 ans pour une femme dont j'espĂšre pour lui en n'as fait de mĂȘme en gardant sa virginitĂ© ! « Quels supplices ! Ma vessie n'aurait surement pas supportĂ© une si longue attente. » dit-il d'un sourire moqueur.
Et toi donc quand comptes tu demandé en mariage TANWA ?
- Qui ? celle-lĂ ! non arrĂȘte-moi ça. Je m'en sers juste pour satisfaire mes fantasmes et assouvir mes dĂ©sirs. Si elle et moi sommes encore ensemble, c'est parce qu'elle dĂ©tient encore ce nectar dans sa ruche dont le goĂ»t sucrĂ© me procure un rĂ©elle plaisir. DĂšs que la ruche s'assĂšche l'abeille que je suis fugue le nid.
- Hahahaha! la pauvre femme je la plein. Et dire qu'elle repend dĂ©jĂ dans tout le village qu'elle est la reine du futur roi de notre royaume. Hahahaha ! la reine du futur roi. Non mais elle abuse. Comme si les ancĂȘtres l'aurait soufflĂ© Ă l'oreille que leur choix se porterait sur toi ?
- Je n'arrive pas Ă cerner concrĂštement ce dont tu te moque dans l'histoire. Est-ce le faite que TANWA raconte partout ĂȘtre la future reine de ce royaume ou que moi je sois le future Roi.
- SĂ©rieusement mon frĂšre, des deux je pense. Si tu veux mon avis.
- Selon toi OGOUN mériterait mieux ce titre ! Serait-il mieux placé pour succéder à pÚre ?
- Qui te parle d'OGOUN ! D'ailleurs pourquoi ramÚnes-tu toujours tout à toi et OGOUN. Je te rappelle que nous sommes trois fils donc potentiellement trois prétendant au trÎne.
- Toi ! Un Roi ? Ne me fais pas rire.
- Oui pourquoi pas ! Et pourquoi se serait toi.
- D'abord parce que OGOUN est trop tendre Ă la limite trop passifs de caractĂšre pour inspirer ne serais-ce une once d'autoritĂ© en tant que Roi. C'est le genre saint des annĂ©es 2000 prĂȘt a donnĂ© l'autre joue aprĂšs avoir reçue une gifle sur la premiĂšre. Il n'y a qu'Ă voir la maniĂšre dont il se laisse endormie par une femme et ses dĂ©sirs. Et puis toi. Tu es trop jeune et peu courageux pour prĂ©tendre au trĂŽne. OGOUN t'as dĂ©jĂ trop dorlotĂ© et portĂ© sous son ailes pour que oisillons que tu es, ai le courage de voler de ses propres ailes. « Regarde-moi bien du haut de se trĂŽne, je suis le seul qui est hĂ©ritĂ© du caractĂšre impĂ©tueux de pĂšre. Donc dit moi, petit frĂšre, qui d'autre que moi, les ancĂȘtres pourraient choisir pour gouverner ce royaume » dit-il aprĂšs ĂȘtre assis sur le trĂŽne.
A peine eut il finit sa phrase qu'il se hĂąta de lever son cul du trĂŽne aux premiers mots de son pĂšre franchissant les portes de la sale royal. « Eh bien mon fils, pour l'heure, les ancĂȘtres n'ont pas encore dĂ©cidĂ© qui de toi ou de tes frĂšres prendraient ma place. Encore moins de quand je cesserais de poser mon gros cul sur ce trĂŽne. Alors que ce soit la derniĂšre fois que je vois un autre cul que le miens y prendre siĂšge.» « D'ailleurs que faite vous en ses lieux sans ma permission »
« PÚre !!! » S'exclama les deux fils. « Comment allez-vous ? » disaient-ils à l'unisson. Le Roi rétorqua « Vous n'avez pas répondue à ma question » en prenant place sur son trÎne.
- Désoler pÚre. Mais nous étions venus en ses lieux pensant t'y trouver. Mais comme cela n'a pas été le cas, nous somme resté discuter de tout et de rien en entendant ton retour. N'est-ce pas ODOUN ?
- Oui pĂšre en effet !
- Eh bien ! maintenant que je suis lĂ , dite moi, de quoi s'agit-il ?
- Euh ! Euh....
- Alors ! J'attends
- oumh rom.... Au fait PÚre, nous avons appris de nos mÚres que vous comptiez vous rendre dans trois jours au royaume AYIDOHOUEDO, assisté à la cérémonie d'inhumation du Roi TCHEWLON TOSSONOU.
- Et !
- Nous voudrons vous accompagné. Bien sûr si tu es d'accord.
- Je peux savoir ce que vous cherché réellement en voulant m'accompagné ? Parce que je vous connais. Ce n'est surement pas pour apporter votre soutien à la famille du défunt.
- En rĂ©alitĂ©, vous avez raison. D'aprĂšs les informations, le Roi TOSSOUNOU aurait quatre fils. Et une semaine aprĂšs l'inhumation l'on possĂšde au rituel de couronnement autours duquel les ancĂȘtres dĂ©signent aprĂšs une succession d'Ă©preuve celui qui succĂšdera au Roi.
- Pour faire plus claire, nous aimerions assister à ce spectacle étant donné que nous aurons également à subir de telle épreuve.
- Ecoutez chers fils, j'admire votre curiositĂ© et votre dĂ©sir de rĂ©gnĂ© mais vous devez savoir que ..... non ! vous savez quoi ? oublier ce que j'allais dire Ă l'instants. Je me ferai un plaisir de vous amener avec moi (je prĂ©fĂ©rerais qu'il voie d'eux mĂȘme que cette cĂ©rĂ©monie n'a rien de naturel, et que seul les ancĂȘtres son maitres de notre destin. Il y a d'un cĂŽtĂ© ODOUN, qui pense qu'il pourra toujours compter sur quelqu'un qu'il manipulera Ă sa guise pour se faire respecter. Et l'autre, OMOLOUN, trop Ă©goĂŻste, qui Ă cette fĂącheuse tendance Ă croire qu'il est au-dessus de tous. Cette sortie pourrait les changĂ© ne serai-ce un peu. Qui sait ! ) voilĂ Ă quoi pensait leur pĂšre aprĂšs avoir acceptĂ© que ses deux fils l'accompagne.
Proposer le Ă©galement Ă votre frĂšre OGOUN, peut ĂȘtre voudra-t-il aussi y allĂ©. D'ailleurs en parlant de lui, n'est-il pas encore de retour ?
- Comme s'il avait encore du temps à nous accorder ! il ne sent pas le temps passe quand il est avec sa ''belle'' ODIKPE. OBINA et ODJU également y sont allé un peu plus tÎt..., ils seront surement de retour ensemble.
- Et toi OMOLOUN ! Quand compte tu demander ta ''belle'' Ă toi en mariage
- De qui parlez-vous pĂšre ?
- Celle avec qui l'on te voit coltiner dans les rues tous les jours... A qui d'autre penses-tu ? Comment s'appelle-t-elle déjà ... Ah oui voilà ! TANWA.
« Ok pÚre, je crois que je vais vous laissez... » Disait OMOLOUN qui fuyait la discussion. Son frÚre quant à lui se moquait de lui avec un long éclat de rire. Le pÚre repris alors de plus belle « Non mais attend, pourquoi évites-tu le sujet ? » d'une Úre moqueuse. Mais sans se retourné le fils répond « PÚre le devoir m'appelle, je vous laisse ». ODOUN se séparait également de son pÚre sur ses mots suivis d'un court éclat de rire « PÚre, je crois que je vais également me sauver »...
ScĂšne 3: Ceremonie d'hunimation Ă AYIDOHOUEDO
Une tristesse gĂ©nĂ©rale peint le deuil d'un royaume ayant perdu son souverain. Comme il l'est de coutume, l'on pouvait depuis l'entrĂ©e du royaume, apercevoir les Ă©clats du coucher du soleil se reflĂ©ter sur le crĂąne rasĂ© des femmes vertu de pagne blanc nouer recouvrant leurs poitrine et des hommes torse nu vertu de pagnes blanc nouer jusqu'Ă la taille. Du plus petit Homme au plus vieux, tous assis, formaient des cercles confondus, se tenant main dans la mains, la tĂȘte lever droit vers les cieux, entourant la dĂ©pouille du Roi, priant et chantant Ă l'unissons les paroles ancestrale prĂ©vue pour cet Ă©vĂšnement.
Au milieu de ce cercle, se trouvait, vertu de noir YEKOU TOULA la reine, seul Ă©pouse du Roi suivis de ses fils (GUTCHILI, GHESSOU, AKAWABI et EGBELE) ; ses filles (FAYO, YANGBE) et le prĂȘte du palais BOCONON OLABABY OWOMON. Certain garde royal battait des tambours au rythme effrĂ©nĂ© des chants, pendant que OWOMON prononçait des paroles incantatoires (AmangbĂ©) et immolait devant la dĂ©pouille inanimĂ© du roi des sacrifices au ASEN afin que l'esprit du roi puisse y siĂ©gĂ© comme l'avait Ă©tĂ© celui de ses prĂ©dĂ©cesseurs. Quand il eut finit d'offrir les sacrifices au ancĂȘtre, OWOMON arrosa le ASEN de Sodabi ; le tchapalo (boisson sucrĂ© faite Ă base de sorgho) puis d'eau avant d'y ajouter une mixture de farine de maĂŻs et d'huile de palme. AprĂšs un signe de la main au bras levĂ©, les bruits de tambours et chant s'estompa. Il lança ensuite des noix de cola diviser en quartier une fois, deux fois et trois fois afin d'avoir l'approbation et la confirmation des ancĂȘtres que les sacrifices ont Ă©tĂ© acceptĂ© et que le roi siĂšge Ă prĂ©sent au cĂŽtĂ© des ancĂȘtres dans le ASEN. La consultation s'Ă©tant avĂ©rer favorable, AWOMON fit appelle aux fis du dĂ©funt roi et leur demanda de portĂ©e la dĂ©pouille de leur pĂšre dans vers la case sacrĂ©.
- Peuple AYIDOHOUEDO... les ancĂȘtres ont acceptĂ© les sacrifices. L'esprit de notre Roi vivra dĂ©sormais au sein du ASEN comme tous ceux qui l'on prĂ©cĂ©dĂ©. Nous allons maintenant procĂ©dĂ© au rituel de purification des jeunes princes.
Comme vous le savez, ses quatre frĂšres que voici vont devoir subir les Ă©preuves de consĂ©cration qui se dĂ©roulera dans trois jours. Trois au totales, trois Ă©preuves durant lesquelles les ancĂȘtres dĂ©ciderons de celui qui succĂšdera au Roi. Pour ce fait... Jeune prince... Je vais vous demander de me rejoindre. Veillez-vous assoir devant le ASEN puis dĂ©coiffĂ© vous puis jetĂ© les cheveux dans les braises en appelant haut et fort votre nom afin que l'esprits de votre pĂšre puis intercĂ©dĂ© auprĂšs des ancĂȘtres afin qu'ils vous accordent leurs autorisations et la force nĂ©cessaire pour affronter ses Ă©preuves qui vous attendent.
- TCHEWLON GUTCHILI... PrĂ©tendant au trĂŽne, fils ainĂ© de l'esprit TCHEWLON TOSSONOU. Accepter ma dĂ©votion, et accordĂ© moi la force de subir les Ă©preuves de successions. Que votre choix soit et nous l'accepterons. AncĂȘtre vĂ©nĂ©rĂ©... je me plie Ă vos dĂ©sirs.
- TCHEWLON GHESSOU... PrĂ©tendant au trĂŽne, Premier fils Cadet de l'esprit TCHEWLON TOSSONOU. Accepter ma dĂ©votion, et accordĂ© moi la force de subir les Ă©preuves de successions. Que votre choix soit et nous l'accepterons. AncĂȘtre vĂ©nĂ©rĂ©... je me plie Ă vos dĂ©sirs.
- TCHEWLON AKAWABI ... PrĂ©tendant au trĂŽne, DeuxiĂšme fils Cadet TCHEWLON TOSSONOU. Accepter ma dĂ©votion, et accordĂ© moi la force de subir les Ă©preuves de successions. Que votre choix soit et nous l'accepterons. AncĂȘtre vĂ©nĂ©rĂ©... je me plie Ă vos dĂ©sirs.
- TCHEWLON EGBELE... PrĂ©tendant au trĂŽne, Benjamin de l'esprit TCHEWLON TOSSONOU. Accepter ma dĂ©votion, et accordĂ© moi la force de subir les Ă©preuves de successions. Que votre choix soit et nous l'accepterons. AncĂȘtre vĂ©nĂ©rĂ©... je me plie Ă vos dĂ©sirs.
- Bien ! Je vais maintenant vous demandez de porter la dépouille de votre pÚres vers la case sacré. Elle sera votre demeure pendant les trois jours à venir. J'y serais avec vous pour les derniers rituels de purification. Que les tambours bat à leurs pleins et les chants avec jusqu'à ce que nous en sortions. Les animaux immolés à l'occasion constitueront vos repas durant tout le temps de la cérémonie.
Sur ses mots, quelque femme du royaume fut déléguée pour la préparation des repas pour la suite de la cérémonie tandis que la majorité restante, restaient avec les autres pour poursuivre les rites. Quant à la reine et ses filles, elles retournÚrent au palais ou elles y sont enfermées et observeront un jeune durant deux jours. Elles sortiront du palais la veille de la sortie des jeune princes de la case sacré afin de préparer l'accueil de leur hÎte ( les rois des autres royaumes accompagné de leurs préférence et leurs Boconon). A l'abri des regards attristé, soumise au dure rituel coutumiÚre des jeunes, mÚre et fille discute d'une affaire assez étrange.
ScĂšne 4: Rumeur sur les lourds secrets du roi des TOHOSSOUVI
Sous les Ă©chos d'un vent incessant se confond le bruit des acclamations du publics Ă©merveillĂ©es par le match de foot des jeunes du village sous le regard fiĂšres et euphorique du roi et entourer de sa famille. Un match pas comme les autres, un match de foot diffĂ©rent de celle connue 2millĂ©naire au paravent avec des rĂšgle de jeu bien plus plaisant. Le water shoot (du football sur l'eau). C'est la particularitĂ© du royaume TOHOSSOU, un royaume lacustre sous le rĂšgne du roi SITCHIZĂ TOGBESSI. MariĂ© Ă quatre femmes et pĂšre de douze (12) enfants dont sept garçons et cinq filles, il demeure le roi le plus ĂągĂ© de tous les rois avec ces cent six (106) ans d'Ăąge. MalgrĂ© son vieux n'Ăąge, il bĂ©nĂ©ficie outre sa sagesse d'une force et d'une tĂ©nacitĂ© plus que stupĂ©fiant. Cadeau des ancĂȘtres dit-on d'un telle prodigue qui persiste au pouvoir et lutte corps et Ăąme avec la mort tandis que cinq de ses fils censĂ© lui succĂ©dĂ© ont dĂ©jĂ tous connu une mort qui pourrait laisser planĂ© le doute, sauf le respect qu'accorde le peuple au souhait des ancĂȘtres et au trĂŽne. A l'heure actuelle, seul deux de ses fils sont encore en vie dont le dernier nĂ©e de 5 ans SITCHIZĂ AĂBA, seul fils actuel de la derniĂšre reine. Etant donnĂ© que les cinq premiers fils du roi sont tous mort Ă la mĂȘme date avec quatre annĂ©es de diffĂ©rence et pressentant que le sixiĂšme mois Ă venir allait bientĂŽt marquer la suite d'un cycle Ă l'habitude assez Ă©tonnante, Les femmes du roi tente de sauver SITCHIZĂ GUERIA, fils benjamin de la seconde Ă©pouse du roi qui craint de perdre son deuxiĂšme fils. Elles prĂ©parent dans l'ombre un plan pour mettre fin Ă l'apocalypse royale pendant que ce dernier est occupĂ© par le spectacle sĂ©duisant qu'offre le match de water shoot presque Ă son apogĂ©e.
- Dit moi... je peux savoir pourquoi tes coépouses ne sont-ils pas venu assister au match ! Pourtant ce n'est guÚre de leurs habitudes. Bien qu'ils n'aiment pas ce sport, ils ont au moins amabilité de m'honorer de leur présence.
- A vrai dire mon roi je ne sais pas ce qui les retiennent tous à l'intérieur. Mais je pense que cela ne serai du qu'au faite qu'elles n'ont pas le moral d'y assisté.
- Comment ça ! Que veux-tu dire par elles n'ont pas le moral ?
- Eh bien mon roi, sauf votre respect, J'aurai sĂ»rement eu le mĂȘme Ă©gard de comportement qu'eux si j'Ă©tais confrontĂ© aux mĂȘmes situations qui sait ? Enfin, je ne m'attends pas Ă ce que vous vous mettez Ă leur place, mais ce match a Ă©tĂ© organisĂ© pour fĂȘter les cinq ans d'anniversaire de notre fils. Et si je ne m'abuse, tous les leurs sont dĂ©cĂ©dĂ©s Ă part bien sĂ»r SITCHIZĂ GUERIA le Benjamin de YEKOU Toula Ils sont sans doute restĂ©s Ă intĂ©rieur pour ne pas afficher leur peine devant le peuple.
- Pardon ! Est-ce là une raison pour ne pas soutenir leur roi en partageant se moment de bonheur ? Je te rappelle que.... N'est pas que notre fils à nous. Elles sont également mes femmes donc potentiellement c'est également leur fils. Dit moi, selon toi, que pense en ce moment le peuple malgré que sur leur visage se peint l'euphorie de ce magnifique match ?
Je vais te rĂ©pondre. Tous ce que tu vois lĂ , se doute tous que maintenant que je t'ai, je nĂ©glige tes aĂźnĂ©s. Que je ne me souci plus d'eux et leur absence Ă mes cĂŽtĂ©s ne fait qu'accentuer leurs doutes. En plus de cela elles transparaissent une fragilitĂ© du trĂŽne ouvrant ainsi les portes Ă de potentiel malveillants, de mettre mon autoritĂ© et ma notoriĂ©tĂ© en question. Et vois-tu ! Moi je ne peux le permettre. Donc ce que tu vas faire, c'est d'aller au palais me les ramener ici. Dit leur bien qu'elles n'ont pas intĂ©rĂȘt Ă me dĂ©cevoir. Je les veux Ă mes cĂŽtĂ© avec le sourire aux lĂšvres. Est-ce bien claire ?
- Mais les servantes peuvent bien s'en occuper ! Pourquoi moi ?
- Tu tiens vraiment à ce que je te réponde... voyons ma reine, tu es assez intelligente pour savoir pourquoi. Mon fils... Donne-le moi avant d'y allez.
Et... une derniĂšre chose... Approche...
Je t'ai répondu par respect pour ton fils, pour ne pas gùcher cette ambiance et sa joie. La prochaine fois que tu remets en question mes ordres et pire devant mes fidÚles loyaux... je m'assurerai que les prochaine obsÚques du royaume soit la tienne... Renseigne toi auprÚs de tes aßnés, tu s'auras que pour moi l'amour n'est en aucun cas une faiblesse ni une fatalité. Maintenant vas-y, ma reine.
Sur ses mots glacial, suivis d'un baiser, la jeune reine Ă©tonnĂ© et abasourdie esquissa de petit pas vers la porte du palais afin de passer le message du roi Ă ses coĂ©pouses. NĂ©anmoins, arrivĂ© Ă l'entrĂ©e de la porte du palais, elle tourna la tĂȘte en arriĂšre, fixa le roi d'une aire stupĂ©faite. Eh oui, elle n'arrivait pas Ă se faire Ă l'idĂ©e que le roi, son mari lui ait adressĂ© ses mots. S'approchant doucement mais sĂ»rement, elle se rembobinait ses paroles froides du roi dans la tĂȘte se demandant si cela n'aurait pas Ă©tĂ© qu'un rĂȘve. Pendant ce temps, les reines censĂ©es recevoir le message, vertu de leurs plus belles tuniques menait une discussion secrĂšte sur la mort de leurs fils et sur le comportement de leurs maris le roi. Arriver Ă leur porte, la jeune reine ralenti un moment, puis recula de quelque pas sur la pointe des pieds quand elle attendu ses mots de la grande reine (la premiĂšre femme du roi du haut de ses 85 ans d'Ăąge). « Qu'est ce qui nous garantit que ce n'est pas lui-mĂȘme qui sacrifie ses fils pour allonger son espĂ©rance de vie et perdurĂ© sur le trĂŽne...» Elle resta alors bouche B derriĂšre la porte quelque instants afin de suivre la discussion...
- Ce n'est pas une simple coĂŻncidence si nos fils sont tous mort lĂ mĂȘme date. Personne ne l'a peut-ĂȘtre remarquĂ© mais c'est toujours quand monsieur le roi ne sort presque pas de sa chambre soit disant ĂȘtre malade...
- Oui mais il est tout aussi meurtrie que nous par la mort de ses fils parce que qu'à chaque fois qu'il l'apprend il tombe sérieusement malade et cela pendant prÚs d'un mois... Si ce n'est les dieux, il en serait déjà mort.
- C'est vrai....S'il était à la cause de leur mort, pourquoi en soufrerait il autant... AprÚs tout ce sont ses fils dont on parle ! Ces successeurs. S'ils les tuent tous, qui le succÚdera. Il est bien fou mais pas assez pour permettre à ce que le trÎne soit occupé par un autres que sa progéniture.
- Que vous ĂȘtes naĂŻf vous les jeune... hah hah hah... En souffrir ! Lui ! Laissez-moi rire. Et qui vous dit que quelqu'un d'autres prendra le trĂŽne. C'est certes notre mari mais je le connais mieux que vous tous. AprĂšs tout je l'ai connu bien avant vous et je peux vous assurer qu'il ne compte pas cĂ©der le pouvoir de sitĂŽt mĂȘme pas Ă ses propres fils.
- C'est insensé... il se fait vieux ! Assez d'ailleurs. Il ne restera pas éternellement sur le trÎne ! Faudra bien qu'aprÚs sa mort quelqu'un d'autres prenne la relÚve.
- C'est ça... Il ne vous ait jamais arrivĂ© Ă l'esprit de vous demander S'il ne fessait pas exprĂšs de tombĂ© malade juste pour ne pas prendre part aux obsĂšques de ses fils ? Parce que Ă ce que je sache, il n'a pris part Ă aucun des obsĂšques de ses cinq fils. Et comme par magie notre cher mari retrouvait une vivacitĂ© de jeune homme 1mois aprĂšs. Et la goutte d'eau qui vient faire dĂ©border le vase, ses Ă©vĂ©nements se produisent pile chaque 4ans de la mĂȘme maniĂšre Ă la date. Moi je vous le dis, la premiĂšre fois n'est peut-ĂȘtre qu'un coup du sort, la deuxiĂšme peut s'accommodĂ© Ă de la malchance, la troisiĂšme une coĂŻncidence mais lĂ Ă en arriver Ă une quatriĂšmes et cinquiĂšme....
- C'est un fait... une réalité des plus étranges...
- Vous comprenez mieux ! Et si l'on ne se hĂąte pas de prendre une dĂ©cision avant la date que vous savez, ce sera sĂ»rement le tour de ton fils GUERIA et qui c'est peut-ĂȘtre celui du jeune AĂBA...
Effrayé par la discussion de ses coépouses lui peignant les vrai facette de leurs mari et sur ayant attendus le nom de son fils, la jeune reine n'a pas pu se retenir de sursauter de peur. Son coude toqua alors la porte et le bruit alerta les reines à leur tour apeurée que leur conversation ait été écouté, chercha à savoir qui était là . D'une main fermant la bouche ouverte, signe d'une gaffe innocente de la jeune reine, la premiÚre reine s'interrogea alors : « Qui va là ? ». La jeune reine comme si de rien n'était s'avança devant la porte.
- Ah ! C'est toi jeune reine ?
- Oui ma reine.
- Dis-moi, cela fait longtemps que tu es lĂ ?
A cette question, la jeune reine commençait Ă se remettre en question dans sa tĂȘte. (Dois-je leur dire que j'ai entendu toute leur discussion ? Devrai-je me taire et faire comme si de rien n'Ă©tait aprĂšs avoir entendu tous ses atrocitĂ© dont est capable notre roi ? Qu'est ce qui me garantit que ses femmes ne soit pas eux mĂȘme Ă l'origine de la mort des fils de leur coĂ©pouses ? Et si tous ce qu'il disait Ă©taient vrai ? Et puis tout Ă l'heure le roi m'a murmurĂ© quelque mot et ses choses que racontes les autres reines sur lui ne serais que la preuve de l'homme que je soupçonne qu'il soit il y'a quelque instant... Non je vais peut-ĂȘtre me taire. Faut que je me calme et que j'observe attentivement les signes Ă venir. S'ils s'avĂšrent qu'elles coĂŻncident avec celle entendue Ă l'instant, je pense pouvoir retourner tout Ă mon avantage. AprĂšs tout, elles n'ont pas jugĂ© bon m'inviter Ă leur petite rĂ©union, sĂ»rement parce qu'elles ne me font pas confiance ! Et ce roi qui a osĂ© me parler comme une moins que rien... il ne perd rien pour attendre...)
- Jeune reine... ça va ?
- Oui excusez-moi, c'est la douleur...Je crois mettre blessé en cognant mon coude contre la porte. je viens juste d'arriver. Le Roi souhaite que vous le rejoigniez... sauf votre respect mes reines, nous devons nous pressé de le rejoindre parce qu'il commence à s'impatienter de votre absence. D'ailleurs sauf votre respect, puis-je connaßtre la raison d'un telle rassemblement. Et... pourquoi n'ai-je pas été invité.
- Ah.... Non. Je sais ce que tu te dis. Mais t'inquiĂštes. Rien d'intĂ©ressant. Nous nous contemplons juste, histoire de porter un jugement sur nos tenus pour ĂȘtre rassurĂ© d'ĂȘtre les plus belles possibles pour notre Roi.
- Parle pour vous. Moi je suis dĂ©jĂ veille. Dite plutĂŽt que vous ĂȘtes venu me chercher des noises en vous coltinant devant moi comme des ados en pleine frĂ©nĂ©sie.
- hah hah hah
- Eh ben ! Pendant qu'on y est, que penser vous de la mienne.
- Quoi donc ? Ma chĂšre...
- Ma tenue...quoi d'autre sinon ! n'est-ce pas ce dont vous parler Ă l'instant !
- Ah oui ! Ravissante... jeune reine
- Magnifique... je dirai mĂȘme renversante.
- Merci !
- Bien ! DĂ©pĂȘchons nous avant que notre cher mari le roi pique une de ses crises.
ScĂšne 5: Initiation et mort d'innocent
Au sommet des 41 collines d'une citĂ© animĂ©e par les brouhahas et chants des rites cĂ©rĂ©moniaux d'initiation Sakpata, des enfants de 5 ans d'Ăąge y compris celui du roi sont prĂ©sentĂ©s aux esprits et reçoivent les scarifications du prĂȘtre royal TCHOUNHOKLĂN DJEGĂ et des autres prĂȘtres sous le regard fiers de leurs parents et du jeune Roi TANAĂSSI OTCHEĂ rĂ©cemment intronisĂ©, au cĂŽtĂ© de sa mĂšre...... , sa femme et des quelques sages du village.
AprÚs de longues heures éprouvant pour les initiés, et les sacrifiés dédiée au dieu, le roi donna sa bénédiction et ce fut le tour des anciens initiées d'il y'a 15 ans, ayant rejoint l'armée royale, de subir les lourdes épreuves du parcourt des combattants. Une épreuve au cours du quelle seulement quatre d'entre eux intégrerons la garde rapprocher du roi avec le grade de Soldat royaux ( un grade avec les privilÚge et respect qui vont avec ).
..........
Pendant ce temps, dans les prisons au sous sol du palais, TANAĂSSI ODOUMI le demi frĂšre du prĂ©sent roi et sa mĂšre sous la sentence d'une peine de mort, arrĂȘtĂ©s et jugĂ© "coupable" depuis dĂ©jĂ un an pour tentative de meurtre et tentative de coup d'Ă©tats, attendent sagement leurs exĂ©cutions prĂ©vu dans une semaine. Mais, la santĂ© de sa mĂšre Ă©tant d'habitude fragile, cette derniĂšre est sur le point de quitter son fils pour rejoindre ses ancĂȘtres. « Garde, Garde... de l'eau.... S'il vous plaĂźt de l'eau... Mais faite vite bon sang » S'Ă©criait fortement ODOUMI sous le poids de la peur de perdre la seul personne pour qui il comptais encore en ce monde. S'agitant et battant les murs fort blindĂ© de la prison, les mains amochĂ© et couverts de sang, il espĂ©rait en vint ce qui hĂ©las n'allait jamais lui ĂȘtre servir. Les bruits Ă©nervant qu'il faisait alerta nĂ©anmoins l'un des gardes de surveillance qui vient, mais alors furieux, rĂ©clamer l'ordre. D'un coup d'Ćil outre les fenĂȘtres du quart de mettre, le garde toqua de façon rĂ©pĂ©ter fort la porte et dis « Pourquoi tant d'agitation.... Ne vois tu pas que tu gĂȘne les autres prisonnier...»
- Attendez... j'ai besoins d'eau. C'est pour ma mĂšre.
- C'est pour de l'eau que tu fais tout ce vacarme ? Tu te crois oĂč mon chers... tu es dans une prison et non dans ton palais. Ici c'est seulement au heure rĂ©crĂ©ative que vous aurez de l'eau. Et si je ne m'abuse, vous venez d'en prendre une il y a 10 minutes. La prochaine est dans 5h.. Jusque lĂ , prend ton mal en patience...
- Mais elle souffre.... S'il vous plaĂźt... C'est quand mĂȘme votre reine....
- Ma reine ? Non, elle a perdu ce titre depuis qu'elle et vous avez attentĂ© Ă la vie de votre demi frĂšre, le roi. Le royaume n'a plus qu'une seul reine, et elle et le roi ont donnĂ©s des ordres stricte que nous nous devons de respecter. Vous n'ĂȘtes plus que de simple prisonniers Ă prĂ©sent. Je vous prie de vous comportĂ© comme telle. Tenez... c'est la derniĂšre fois.... Que je ne vous y reprend plus...
- Merci...
MalgrĂ© les toux sĂšches incessante la brĂ»lant le thorax et la causant des douleurs insoutenables, KĂTCHĂ S'efforce d'adressĂ© ses derniĂšres bĂ©nĂ©diction Ă son fils. « ODOUMI.... ODOUMI.» RĂ©pĂ©tait elle le visage grimaçant de douleur Ă chaque toux sĂšche qu'elle Ă©mettait. « Oui mĂšre.... Je suis lĂ . Tenez... Ne vous fatiguez pas je vous prie.» rĂ©pondit ODOUMI.
- Merci mon fils... ODOUMI, Je suis vraiment désolé pour cette situation dans laquelle nous nous trouvons.
- Voyons mĂšre ! Vous n'y ĂȘtes pour rien. Les ancĂȘtres le savent et j'ai confiance qu'ils nous sauveront tĂŽt ou tard.
- Non, mon fils j'ai ma part de responsabilité dans cette histoire. Si je n'était pas allé raconter ce que j'avais entendu à la mauvaise personne, nous ne serions pas là aujourd'hui.
- Que voulez vous dire par lĂ mĂšre ?
- ODOUMI, pardonne moi d'ĂȘtre restĂ© aussi longtemps dans le silence mais je pensais bien faire pour te sauver. Je t'ai cachĂ© cette vĂ©ritĂ© pour que cette situation ne nous arrive. Mais vu la situation et malgrĂ© mes multiples effort pour les dissuadĂ©s de te laisser la vie sauve, leur assurant que tu n'en savait rien.... Il ont tout de mĂȘme jugĂ© judicieux de faire une pierre deux coups.
- Mais de quoi parlez vous ? Que prĂ©sentent ils que je sache Ă part le faite que tous ceci n'est qu'un coup montĂ©. MĂȘme si je ne sais pour quel raison et que c'est pĂšre lui-mĂȘme qui a fait son choix. Attendez ! Voulez vous dire que vous savez la raison et qu'ils me soupçonnent la connaitre ?
- Oui mon fils, malheureusement, ils pensent que tu sais qu'OTCHEĂ n'est pas le fils du roi SITCHIZĂ OTCHEĂ ton pĂšre.
- Quoi !!!
- Oui et malheureusement lorsque je l'ai surpris en parler avec son fils trois jours avant son couronnement, je me suis empressĂ© d'aller voir ton oncle KĂDA OTCHEĂ pour le lui dire afin que le siĂšge royal ne soit souillĂ©e de part le couronnement d'un bĂątard.
Ce derniers m'avait assuré que nous allons le faire savoir au peuple le jours du couronnement pour lui mettre la honte et qu'ils recevront la punition adéquat. Il m'a également fait promettre de ne rien dire à quiconque jusque là .
Naïve que j'étais, je l'ai cru alors qu'il était de mÚche avec eux. C'est d'ailleurs la reine et lui qui ont orchestré le coup contre nous pour nous accusé de tentative de meurtre la veille du couronnement.
- Oncle ! Mais d'un cÎté les sacrifices et rituel faites sur le sceptre royal fait que quiconque la touche et prend siÚge sur le trÎne royal, S'il n'est pas de la ligné royal mourait ? Donc ce que tu me dis là n'a aucun sens. Et puis que gagnerait il en trahissant la mémoire de son frÚre au point de laissé mon frÚre OTCHEà prendre le trÎne.
« OTCHEĂ n'est pas ton frĂšre... » RĂ©torqua KĂTCHà « Je vois que tu a hĂ©ritĂ© de ma naĂŻvetĂ©. AprĂšs tout ce que je t'ai dis, tu te pense toujours frĂšre avec celui qui a prononcĂ© ta mort ! » « Mais bon ! D'un tout autre point de vue, tu n'as pas tord car le vrai pĂšre d' OTCHEĂ n'est nul autre que ton oncle ». Sur ses mots, ODOUMI fut comme abasourdi, avec peur et d'une voix grelottante, le jeune homme s'exclama « Non... c'est un cauchemars ! » les yeux levĂ© vers le ciel, entendant Ă peine les derniĂšres bĂ©nĂ©diction de sa mĂšre qui rendit l'Ăąme sur ses jambes. « Mon fils, je pries les dieux que ta vie ne s'achĂšve en ses lieux ni sous le regard ni de la bouche de tes bourreaux le jours de ton exĂ©cution. De la je m'en vais, j'implorais les dieux de te sauver de cette situation et de mettre sur ton chemin des gens qui t'aiderons Ă reprendre ce qui est Ă toi. Ton honneur et ton royaume.» sentant le corps froid de sa mĂšre et remarquant le visage insecte de cette derniĂšre le fils coula des larmes de dĂ©sespoir qui cachait une douleur et un dĂ©sir ardant de vengeance telle les baisse d'un feu de brousse. Insupportable Ă©tait cette perte qu'il hurla de toute ses force « MĂšre.......» de tel sorte que mĂȘme dans tous ce brouhaha cĂ©rĂ©moniaux , son demi frĂšre le roi, sa mĂšre et tout l'entourage l'entendit. Sur un sursaut de tous l'assemblĂ©e, le garde qui lui avait apportĂ© l'eau se leva sur ses mots « Non... pas encore.... Quelle mouche l'a piquer cette fois ci»....
A suivre...
Chapitre 1 Les Préparatifs
13/02/2024
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