Liam Eyano à la fois séduisant et dangereux. Il a la pouvoir de la faire fondre dans ses bras, mais aussi de la briser en un instant. Il est marié à une femme douce et aimante, mais cela n'empêche pas Liann Ekila de tomber amoureuse de lui. Au début, ils essaient de résister à leur attirance mutuelle, mais leurs sentiments sont trop forts pour être ignorés. Ils commencent une relation secrète, se rencontrant dans des endroits isolés, s'embrassant passionnément et se promettant un amour éternel. Cependant, leur relation ne tarde pas à être découvert par la femme de Liam Eyano, jalouse de la relation qu'il entretienne avec Liann , elle commence à les traquer. Elle a tout fait pour les séparer, menaçant Liann. Mais alors que leur relation devient de plus en plus intense, Liam est confronté à un choix difficile : rester avec sa femme et protéger sa réputation, ou tout risquer pour être avec la femme qu'il aime.
Le soleil se lève à peine dans le ciel, projetant ses premiers rayons à travers la fenêtre de la chambre. La pièce est plongée dans un calme absolu, à l'exception du bruit assourdissant du réveil qui sonne depuis plusieurs minutes déjà. Un son strident qui résonne dans la tête dans ma tête.
J'ouvres péniblement les yeux, le visage enfoui dans mon oreiller. Mes paupières semblent lourdes et les muscles endoloris. Je tentes vainement de me rappeler la soirée précédente mais tout est flou dans mon esprit.
Je contemple cette pièce immense avec des murs recouverts de soie blanche et des rideaux en velours rouge. Le sol est en marbre noir et blanc, avec un tapis en laine épaisse et moelleux au centre de la pièce. Au plafond, un magnifique lustre en cristal apporte une touche supplémentaire sans que mon esprit puisse être totalement présente
Pour la première fois depuis douze ans que je suis dans cette chambre, je remarque que le lit est sur le point central de la chambre. C'est un grand lit à baldaquin en bois sculpté, avec des draps en satin blanc et des oreillers en plumes d'oie. Sur le lit, un jeté en fourrure blanche ajoute une touche de confort et de chaleur.
En face du coin salon, une grande fenêtre offrant une vue imprenable sur la ville.
Je m'étires en ouvrant grandement la bouche avant d'éteindre l'alarme qui se trouve sur le chevet.
En relèvant mon corps de ce lit, mes yeux fixent la terrasse privée avec une piscine à débordement, un jacuzzi et un coin repas grâce à cette baie vitrée qui donne une vue imprenable sur la ville.
Je n'ai pas le temps d'admirer cette vue magnifique car la lumière du soleil qui se flitre à travers la baie vitrée me procure une douleur insoutenable aux yeux et j'ai l'impression qu'un marteau-piqueur s'acharne sur mon crâne.
Je commences à demande pourquoi je n'ai pas résister à cette dernière vodka cranberry ?
Je ne veux plus prendre une seule goutte d'alcool de toute ma vie.
Cette promesse, je la fait à chaque réveille du lendemain d'une soirée lorsque je retrouve ma tête sur la cuve à excecrer la consommation de la veille malheureusement la résolution pour ne plus me retrouver dans cette situation reste toujours suspendu en l'air sans réalisation puisqu'elle sera oublié quand que je sortirai avec mes amis.
Malheureusement, je ne peux pas continuer à m'endormir dans ce lit même si ce n'est pas l'envie qui me manque pour le faire mais le devoir qui m'oblige à quitter le lit pour me rendre au lycée.
Après plusieurs tentatives, je réussi à quitter le lit, je me dirige vers la salle de bain en tenant ma tête entre mes mains.
Dès que je pousse la porte de cette salle de bain, une odeur enivrante de roses et de jasmin envahisse l'espace. Les murs sont recouverts de marbre blanc, lisse et brillant, apportant une touche de pureté à l'ensemble. Au sol, un tapis en soie rouge est disposé, donnant une sensation de douceur sous les pieds.
Au centre de la pièce trône une immense baignoire en or massif. Les robinets en forme de cygne déversent une eau chaude et parfumée, provenant directement des sources thermales. Une cascade artificielle, située derrière la baignoire, ajoute une ambiance relaxante et apaisante.
Face à la baignoire, se trouve une douche à l'italienne. Les parois sont en verre transparent, laissant entrer la lumière naturelle du soleil. De nombreux produits de beauté aux noms prestigieux sont disposés sur des étagères en cristal, invitant à la détente et au bien-être.
Sur les côtés de la salle de bain, se trouvent deux lavabos en marbre noir, surmontés de miroirs aux cadres en argent massif.
Je regarde le miroir horrifiée par le reflet qui émane de moi. Mes yeux sont rouges et gonflés, Mes cheveux sont en bataille, mon maquillage mal effacé et mes vêtements froissés me donnant l'air d'un véritable zombie.
Mes yeux fixent ce jardin verdoyant à travers cette grande fenêtre lorsque mon regard se balade sans quête dans cette pièce, mes yeux voyagent vers l'écran de télévision escamotable permettant de regarder les émissions préférées tout en prenant son bain.
Au fond de la pièce, un grand dressing est aménagé pour ranger les serviettes et les peignoirs en soie, ainsi que les différents produits de beauté et les parfums les plus luxueux.
L'eau chaude ruiselle sur mon corps espérant être réveillée par cela malheureusement je ressens le mal de tête qui s'accentue de plus en plus. Je verse le savon à la vanille sur ma fleur de douche que je frotte sur chaque parcelle de mon corps, j'ouvre le pommeau de douche en forme de pluie qui m'offre une expérience agréable chaque matin. Ayant fini de prendre ma douche j'attrapes ma serviette.
Après avoir essuyer mon corps et appliquer la lotion, je sors d'ici rapidement pour me préparer avant que ma mère se mette à hurler mon nom dans toute la maison.
Je décides de prendre le médicament contre le mal de tête en buvant l'eau qui se trouve sur ma table de chevet, je bois toujours une petite quantité d'eau avant de m'endormir.
Je me rends à la garde-robe pour choisir une robe noire moulante qui met en valeur mes courbes. La robe est sans manches, avec un décolleté plongeant qui montre juste assez de ma poitrine pour être sexy sans être vulgaire. Le tissu est doux et léger, et il épouse parfaitement mes formes.
Pour compléter ma tenue, je choisis une paire de talons hauts noirs. J' aime la façon dont ils allongent mes jambes et ajoutent de la hauteur à ma silhouette. Je portes un sac à main en cuir marron avec des boucles d'oreilles en argent qui font ressortir mes boucles noires. J'ai attaché mes cheveux afro en un chignon laissant juste quelques mèches encadrer mon visage.
J'encadre mon regard de sirène par de courts cils recourbés. J'applique un rouge à lèvres dans les tons nude, légèrement rosé pour un effet naturel sur mes lèvres charnues qui sont d'un rose naturel, légèrement brillantes. Et pour intensifier mon regard, je trace un fin trait d'eyeliner noir au ras des cils supérieurs, en remontant légèrement vers l'extérieur.
En admirant mon reflète dans le miroir, je suis ravie du résultat qui se dégage devant mes yeux. J'aime constamment être à mon avantage lorsque je mets mes pieds en dehors de la maison.
Ma mère cri mon nom à partir de la salle à manger : <
Elle a failli percer mes tympans, sans attendre elle enchaîne en disant : <
Elle a l'habitude de renverser un sceau sur moi lorsque l'alarme et ses cris ne servent à rien pour détacher mon corps du lit.
Je crie à mon tour pour éviter qu'elle fasse le déplacement avec un sceau d'eau qui risque de se renverser sur moi : << Je suis prête ma >>
Je descends doucement des escaliers en colimaçon pour retrouver cette femme de soixante-douze centimètres au teint caramel parfait possédant un physique de sirène, des jambes fines et toniques des fesses galbés, un ventre plat, des formes présentes sans être opulente, elle dégage une impression de force et de douceur dans son tailleur noire avec une chemise blanche et une paire d'escarpins blanche entrain de pianoter son téléphone devant une table garni de nourriture en sirotant sa tasse de thé verte.
Dans cette maison, la salle à manger est ma deuxième pièce favorite en dehors de la chambre pas parce qu'elle est décorée avec élégance ayant des lustres en cristal qui scintillent au plafond et une grande table en marbre mais plutôt parce que j'y passe beaucoup de temps avec ma mère.
Pour le menu du jour, nous avons droit à des mangues juteuses, des kiwis sucrés, des ananas savoureux ainsi que des yaourts aux mille saveurs et des mueslis faits maison.
Mais mon préférée reste sans aucun doute le plat principal du petit-déjeuner. Des œufs brouillés à la truffe noire, des toasts au saumon fumé et au caviar, des crêpes soufflées à la vanille.
Contrairement à ma mère qui préfère prendre du thé vert pour accompagner son petit-déjeuner. Moi, je le fais avec du jus de fruits frais pressée à la minute pour ensuite déguster du thé vert à la fin.
Elle m'observe longtemps avant de dire le fond de sa pensée : << Dois-je m'inquiéter par ce changement brusque d'habitude ? >>
Je dépose mes lèvres sur la joue de cette femme qui a le plus beau sourire du monde profitant de cette vague de fraîcheur iodée dans mes narines puis m'installe pour me servir le petit-déjeuner.
Je réponds en croquant dans mon pain : <
Elle boit une gorge de sa tasse de café en parlant avec sa secrétaire au sujet de la réunion d'aujourd'hui. Après avoir raccroché ses levres font des mouvements pour me répondre : << J'espère que tu n'en feras plus car j'en ai marre de faire gentiment appel à mes relations pour te sortir chaque fois du trou dans lequel tu arrives constamment à te mettre.>>
Je fais semblant d'être culpabilisé pour cette aide qu'elle m'apporte à chaque fois lorsque mes actions déraille au regard de la loi.
La dernière fois, j'ai heurté une personne en étant au volant de la voiture en pleine vitesse. Elle a dû taire les médias, la police et plusieurs personnes pour que cette nouvelle ne fasse pas la une des journaux et que cela passe sous le radar.
Je roule les yeux sans qu'elle s'en aperçoive sinon je serai morte à l'heure actuelle. Ma mère est devenue ma meilleure amie depuis la mort de mon père lors de cet accident qui a voulu m'emporter également.
Un silence s'installe pendant que chacun de nous déguste calmement son repas puis je décides de briser le silence en la posant des questions sur sa vie.
Je préfères parler d'elle car elle aborde très peu de mots sur sa vie privée : << Parlons plutôt de ta vie qui semble inexistante à cause du travail. >>
Elle me regardes surprise par cette question dont la réponse a toujours été claire pourtant : << Si tu veux savoir si j'ai quelqu'un dans ma vie là réponse est non, le travail comble parfaitement l'absence de ton père. >>
J'aspire et je respire tout simplement.
Elle est si têtue, je ne veux pas qu'elle puisse se remarier car j'ai peur que cet homme se mette entre ma mère et moi mais une amourette ne ferait de mal à personne : << Tu passes à côté de tellement des choses, tu ne t'en rends pas compte. Décompresse un peu de temps en temps. >>
Elle relève la tête de son téléphone pour poser sa main sur la mienne en me regardant droit dans les yeux : << Tant que ma fille profite de sa vie voilà le plus important. >>
Jusqu'à mes cinq ans, nous étions pauvres manquant de quoi nous vêtir avec ma mère et mon père. Elle a dû se tuer à la tâche durant ma grossesse tout comme mon père jusqu'à mes deux ans pour subvenir aux besoins élémentaires pour que nous puissions vivre.
Elle était dans l'obligation de quitter son travail de femme ménagère à cause du voyage de sa patronne ce qui la reconvertie à son ancien métier de mécanicienne conduisant à cette opulence.
Le son de mon téléphone retentit interrompant ma discussion avec ma mère, C'est Miya Mayele mon amie depuis l'enfance.
Je la regarde dans les yeux pour obtenir son accord : << Tu peux répondre, ce n'est pas grave. >>
Je prends mon téléphone en enchaînant une explication à ma mère sans qu'elle me demande de le faire : << C'est Miya >>
Je quitte la table pour répondre dans la salle de séjour. Miya est le genre d'amie que vos conversations conduit tout droit en prison et l'amie qu' il ne faut pas mettre en haut-parleur.
- Où es-tu ? Ne me dis pas que tu es chez toi s'il te plaît, il y a un dossier qui mérite urgemment ta présence. Urgemment dit-elle.
Je parie sur tout ce que j'ai de plus cher qu'il s'agit d'un homme sûrement un nouveau lycéen.
- Accouche au lieu de m'envoyer en salle d'opération.
- Ton petit ami vient de se faire détrôner en terme de beauté, de richesse et bientôt de popularité ma chérie.
- Ce n'est pas sa beauté qui a fait en sorte que je m'intéresse à lui mais son âme.
Il y a une chose à savoir sur moi, je mens souvent même pour les choses le plus simple. La vérité est que l'âme du capitaine de l'équipe de football n'est pas ce qui m'a attirée chez lui mais la popularité.
- Oui, je te crois ma belle, je te crois. Elle raccroche l'appel.
Je retourne à la salle à manger pour dire au-revoir à ma mère puisque j'ai fini mon repas et que je dois rapidement aller au lycée.
Je fais dépose mes lèvres sur la joue droite de ma mère puis me relève en la regardant droit dans les yeux pour lui dire le mot d'aurevoir : << À bientôt maman. Bonne journée à toi. >>
Elle relève ses yeux de son téléphone en rallant légèrement : << Bonne journée ma fille >>
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