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TORRID DEMI-FRÈRE !

TORRID DEMI-FRÈRE !

nesslodd

5.0
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Chapitres

Pendant des années, Jay n'a fait que des brefs visites à la maison, ce qui arrangeait parfaitement Ambre. Le moins qu'elle voyait son demi-frère agaçant, le mieux c'était pour elle ! Donc, quand elle découvre qu'il a été renvoyé de sa fac et qu'il est de retour à la maison familiale, elle s'apprête à vivre un été de cauchemar. Jay a toujours été glacial et méprisant envers elle, et cela ne semble pas avoir changé. Mais maintenant, elle le trouve aussi masculin, fascinant, terriblement attirant... Et si leur été se transformait soudainement en quelque chose de bien plus captivant ?

Chapitre 1 CHAPITRE 1

Ambre

- Faites attention à vous surtout !

Après un dernier signe de main dans notre direction, ma belle-mère démarre en trombe et disparaît sous un nuage de fumée.

- Toujours aussi bavarde, à ce que je vois, se moque mon amie Holly, près de moi.

Je secoue la tête doucement, amusée par le moment que nous venons de passer dans la voiture. Mia, la nouvelle compagne de mon père a peu de temps libre à accorder à sa famille, toujours fourrée dans son bureau d'éditrice en centre-ville de San Francisco. Nous ne la voyons pas souvent, mais lorsqu'elle se libère enfin, nous ne pouvons plus l'arrêter de parler.

- Pour une fois qu'elle sort la tête de ses livres, réponds-je en rigolant, je ne vais pas m'en

plaindre.

C'est vrai que les moments passés avec elle se comptent sur les doigts de la main. Elle a emménagé avec mon père il y a un plus de trois ans. Au départ, j'étais un peu réticente à la faire entrer dans notre vie, mais elle y a trouvé une place très rapidement. Déjà, parce que le besoin d'une présence maternelle commençait à se faire sentir chez ma petite sour, mais aussi parce qu'il s'agit d'une femme adorable - malgré son goût prononcé pour sa vie professionnelle. Quoi qu'il en soit, elle a pris la place que ma mère a abandonnée il y a plusieurs années et rien que pour ça, je l'en remercie.

J'attrape le bras de ma copine et l'attire vers l'entrée de l'Écho, le bar où nous travaillons les vendredis et samedis. C'est de loin le boulot qui nous rapporte le plus depuis que nous avons l'âge légal d'avoir un job. Les pourboires lors des week-ends sont tous plus exorbitants les uns que les autres, et avec l'arrivée prochaine des grandes vacances, les soirées et privatisations du bar se multiplient.

- Salut, les filles.

Une caisse dans les mains, Austin, notre patron, nous fait un sourire en passant près de nous.

Après avoir salué toute l'équipe, nous nous faufilons dans les vestiaires.

- Esther passe nous prendre vers une heure.

Le nez plongé dans son téléphone, Holly pianote énergiquement dessus, levant à peine les yeux dans ma direction tandis que je me change.

- Elle nous ramènera chez nous après la boîte ? demandé-je, tout en enfilant mon tee-shirt sur

lequel est inscrit en lettres capitales mon prénom ainsi que le logo de l'établissement.

- Oui, elle a un repas de famille demain et veut éviter de picoler, me répond-elle en fourrant son téléphone dans son sac à main et en mettant comme moi sa jupe noire cintrée.

- Et grâce à elle, nous rentrerons saines et sauves !

Je mets le reste de mes affaires dans le grand casier métallique qui m'est attitré et le ferme à

clé.

- Allons-y!

En deux enjambées, elle me pousse vers la sortie et nous retrouvons le reste des employés dans la grande salle.

Il est plus d'une heure lorsque nous rejoignons enfin Esther sur le parking. Adossé à sa Ford

Focus rouge, le troisième membre de notre trio nous attend patiemment.

- Rappelle-nous déjà pourquoi tu es la seule à avoir tes soirées de libres ? lui demande Holly

tandis qu'elle souffle bruyamment.

Ses talons claquent contre le béton et, à chaque mouvement de jambe, elle laisse échapper de

ses cheveux un agréable parfum fleuri.

- Parce que je voulais profiter du début de l'été et ne pas être obligée de travailler aussi pendant les vacances ! se moque Esther en venant nous prendre dans ses bras. C'était si horrible que ça, ce soir ?

- Enterrement de vie de garçon, lui dis-je, lessivée. Ils n'ont pas arrêté de hurler dans le bar, de

chanter et de boire.

Je pose mon sac à dos dans le coffre de la voiture et m'installe sur la banquette arrière.

- J'ai les pieds en compote, me plains-je en massant mes chevilles.

- D'où les baskets ? raille la conductrice qui semble, tout comme Holly, avoir mis des chaussures de dix centimètres.

- Non. Ça, c'est pour ne pas finir avec un orteil en moins.

Dans le rétroviseur, je la vois lever les yeux au ciel et esquisser un sourire.

- Tu me laisseras un jour m'occuper de ta tenue ? me demande Holly par-dessus le siège avant.

- Pour quoi faire ? Je suis très bien comme ça, réponds-je, un peu blasée.

Chaque fois, c'est le même cinéma. Je suis le genre de file à ne vraiment pas me prendre la tête lorsque je sors. Je n'arrive pas à comprendre celles qui ont besoin d'être montées sur des échasses. En boîte de nuit, tu dois pouvoir tenir debout toute la soirée. Avec des talons de vingt centimètres aux pieds, c'est loin d'être une tâche facile.

- Tu es très belle, me rassure Esther, mais tu le serais encore plus avec de jolies chaussures.

- Comment comptes-tu te trouver un mec si tu es habillée comme pour aller au lycée ? critique la brune à sa droite.

- Je n'ai pas besoin de me trouver un mec, la coupé-je avant de marmonner dans ma barbe :

« Le dernier m'a suffi. »

C'était il y a à peine six mois et son souvenir est encore très frais dans ma mémoire. Le fait que

nous fréquentions le même cercle d'amis n'aide pas non plus à l'effacer.

-Et alors, toi et Tyler? reprend la conductrice d'un air espiègle.

- Quoi, Tyler ? répond Holly à ma place. Ambre, je t'interdis de retourner avec cet abruti.

- Calme-toi ! dis-je en me moquant un peu de sa réaction. Ce n'est pas prévu au programme.

- Tu dis ça maintenant, et puis quand tu auras bu quelques verres, vous allez encore vous

chercher et on sait tous comment ça va finir!

- Arrête de lui donner des idées, râle Holly.

- Je l'aime bien, me défends-je. Mais je ne suis pas stupide, je l'ai quitté ce n'est pas pour revenir dans ses bras en courant.

Ou alors il va en baver un peu avant. Par principe.

Après une vingtaine de minutes de trajet, nous nous garons rapidement et rejoignons le reste de la bande devant l'entrée du Jerry. C'est une boîte de nuit fréquentée par les jeunes et nous y allons pratiquement une fois par mois. Nous avons la chance d'avoir des parents plus ou moins laxistes, ce qui nous permet de profiter de quelques soirées entre potes. Même si mon père aime bien, parfois, que je reste en famille le samedi soir. « Ça soude », comme il aime si bien dire. Enfin, ça lui permet surtout de passer du temps avec sa femme, alors je joue le jeu.

Les yeux rivés sur la longue file d'attente, je guette la présence de Cameron, mon demi-frère.

Alors que mon regard se pose sur une touffe brune, je remarque instantanément la chevelure blonde impeccablement bien coiffée qui se trouve à côté. Un léger sourire vient fendre mon visage tandis que

je le reconnais.

- Tiens, tiens, regarde qui est là... chuchote Esther à mon oreille, m'indiquant d'un mouvement

de menton la direction dans laquelle je regardais quelques secondes plus tôt.

Je lui adresse un clin d'oeil aguicheur avant d'exploser de rire avec elle - laissant Holly lever les yeux au ciel et me lancer un regard désapprobateur.

- Nous n'attendions plus que vous, nous accueille Cameron avec le sourire.

Ses deux meilleurs potes qui l'accompagnent se tournent vers nous et semblent tout aussi éméchés que mon demi-frère. Je ne peux empêcher mon regard de s'attarder sur Tyler. Le tee-shirt noir qu'il porte fait ressortir la blondeur de ses cheveux coiffés comme je les aime. Il m'adresse un sourire en coin, de ceux dont lui seul a le secret, et vient se placer près de moi.

- Ça a été, votre service ? nous demande poliment Garret, le troisième de la bande, beaucoup plus discret que les autres.

- Interminable, se plaint Holly dans un gémissement.

- Place à la détente alors, ajoute Tyler près de moi, les vibrations de sa voix se répercutant sur

ma peau.

Le laisser galérer.... Plus facile à dire qu'à faire, mais il mérite bien ça. Cameron avance dans ma direction et place un bras autour de mes épaules. Des effluves d'alcool se dégagent de son haleine tandis qu'il approche son visage du mien.

- Alors, soeurette, j'espère que t'es prête parce que ce soir je te fais picoler.

Depuis que nous habitons sous le même toit, c'est le seul surnom qu'il utilise pour m'appeler et je l'apprécie beaucoup. J'ai toujours rêvé d'avoir un frère et avec Cameron je ne pouvais pas mieux tomber. Il est réellement gentil, ouvert d'esprit et je sais que, quoi qu'il arrive, il sera toujours là pour moi. Nous étions déjà amis avant de nous retrouver propulsés dans la même famille. Le fait que nous ayons le même âge nous permet vraiment d'avoir une relation de frère et soeur. À l'opposé de celle que j'entretiens avec ce qui lui sert d'aîné... Je fronce instinctivement les sourcils au moment où cette idée me traverse l'esprit. Ce n'est clairement pas le moment de penser à lui ; plus il est loin de moi, mieux je me porte.

Après de longues minutes d'attente, nous finissons par passer les portes d'entrée du Jerry.

L'odeur de transpiration mélangée à celle, étouffante, de la fumée se fait déjà sentir alors même que nous pénétrons dans l'enceinte de l'établissement. Nous déposons chacun nos affaires au vestiaire en essayant de tout faire rentrer dans le moins de sacs possible. Une fois débarrassés, nous nous dirigeons directement vers le bar, faisant plusieurs pas au rythme de la musique tout en tentant d'éviter les danseurs sur notre passage. Les quelques tables présentes dans la salle sont déjà toutes occupées. Certaines filles dansent même dessus, se trémoussant avec fougue tandis que le DJ mixe un titre de Kiiara.

- Vous avez du retard à rattraper, les filles ! La première tournée est pour moi.

En vrai gentleman, Tyler sort sa carte bleue de la poche de son jean et commande à la serveuse un mètre de shots. La soirée commence à merveille, de l'alcool, de la musique et des potes : let's have

fun!

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