Jean, jeune élÚve et vierge en classe de terminale qui s'éprend d'amour pour son professeur d'anglais. Il doit dorénavant jongler avec ses sentiments et ses démons intérieurs pour trouver un équilibre... la vie de jean est un mystÚre que vous découvrirez en lisant.
Jean... jean... jean !!!
Ma mĂšre criait mon nom Ă maintes reprises mais je faisais semblant de ne pas entendre tous ses hurlements.
C'Ă©tait lundi le jour de la rentrĂ©e, il fallait que je me rendre Ă cet endroit que les gens appellent l'Ă©cole. Pour moi ce n'est qu'un endroit oĂč on nous impose des choses qui ne nous serviront Ă rien plus tard dans la vie. J'Ă©tais exaspĂ©rĂ© Ă l'idĂ©e de m'y rendre. Raison pour laquelle je faisais semblant de ne pas rĂ©pondre. J'avais oubliĂ© que dans cette maison il y avait un mĂąle dominant qu'il ne fallait pas Ă©nervĂ©, et ce mĂąle dominant Ă©tait mon pĂšre. Celui lĂ , quand il appelait une fois que tu ne rĂ©pondais pas, il faut ĂȘtre sĂ»r que tu recevras des coups de ceinture. Il se comportait avec nous comme si nous Ă©tions dans l'armĂ©e.
« Ătre un militaire ne voudrait pas dire envoyer chez soi cette formation qu'on a reçu ». Ăa c'Ă©tait mon point de vue. Mon pĂšre lui voyait les choses autrement, pour lui ĂȘtre un homme, c'est dĂ©jĂ ĂȘtre un militaire. Parce qu'il fallait se battre nuit et jour pour assurer la survie de sa famille.
A quelque part il n'avait pas tort, mais il exagérait de temps à autre.
-Jean n'entends-tu pas la voix de ta mĂšre ? Hurla mon pĂšre. Veux-tu que je te rejoigne pour te nettoyer les oreilles ?
Lorsque j'entendis la voix de mon pÚre, c'était comme si j'avais reçu une force venant de Dieu et cette force me permit de me lever aussitÎt que possible...j'arrive papa !! Je descends de ce pas.
AprÚs avoir répondu à l'appel de mon pÚre j'ai commencé à murmurer comme si je faisais des incantations pour que la colÚre de Dieu s'abatte sur mon pÚre afin qu'il me laisse tranquille.
- bonjour papa, bonjour maman.
- Que faisais-tu dans ta chambre ? Tu as oublié quelle jour on est aujourd'hui ??
- Non papa j'ai pas oublié, désolé.
-Je ne veux plus de ce genre de comportement dans ma maison. Ai-je été clair ??
- Oui papa c'est clair.
- Alors prépare toi afin que je vous dépose à l'école c'est toi qu'on attend...
Cette fameuse école, ce fameux endroit qui m'irritait à chaque fois que j'entendais son nom. Mais j'avais pas le choix. Comme je l'ai si bien dit, il ne fallait jamais contrarié le mùle alpha de la maison. Sinon ta peau allait payer les conséquences de ton acte.
Tout le monde aimait le voir partir en mission, mĂȘme souvent ma mĂšre trouvait qu'il encombrait son espace vital et qu'elle prĂ©fĂ©rait le voir partir en mission. Mais hĂ©las !! Cette fois nous Ă©tions condamnĂ©s Ă rester avec lui les un mois Ă venir. Car il Ă©tait en vacances.
Pour nous les membres de la maison, un mois signifiait, dix ans de souffrance, dix ans pour supporter les caprices de notre pĂšre.
De façon gĂ©nĂ©rale mon pĂšre Ă©tait un homme bien, gentil, il aimait apporter de la joie autour de lui,ce qui faisait qu'il Ă©tait aimĂ© de tous. Le seul souci avec nous c'est qu'il ne nous laissait pas de libertĂ©. Il Ă©tait trĂšs stricte avec nous. Il disait toujours : « vous ĂȘtes mes enfants, je me dois d'ĂȘtre dure avec vous afin que vous vous adaptiez Ă ce monde. Vous avez besoin d'une bonne Ă©ducation. Aujourd'hui vous me considĂ©rez comme quelqu'un de pas gentil, je comprends. Mais plus tard lorsque je ne serai plus lĂ , vous direz Ă vos proches, Ă vos familles que vous aurez construire que mon pĂšre avait raison ».
Quand il disait cela, on imaginait la scĂšne oĂč il ne sera plus lĂ , et ça nous rendait triste parce qu'au delĂ de tout ce qui se passait entre notre pĂšre et nous, nous l'aimions vraiment...
- je suis prĂȘt papa nous pouvons y aller.
-VĂ©rifiez bien si vous n'avez rien oublier d'important.
Tout le monde avait ce qu'il fallait, et lĂ oĂč il fallait...
Nous Ă©tions 3 enfants, moi l'aĂźnĂ© et mes deux petites sĆurs.
J'avais tellement envie d'avoir un petit frĂšre. Mais C'est Dieu qui donne. Alors je n'avais d'autres solutions que d'aimer de tout mon cĆur mes petites princesses. J'Ă©tais leur super-hĂ©ros. Parce que j'assurais leur dĂ©fense quelques soient les circonstances. Mon pĂšre disait toujours qu'une famille devrait rester toujours soudĂ©e. Ainsi donc j'assurais mon rĂŽle de grand-frĂšre avec bravoure...
-allez descendez !! Vous ĂȘtes enfin arrivĂ©s au temple du savoir, s'Ă©cria mon pĂšre... soyez attentifs et n'oubliez pas que j'ai des yeux partout.
-Ok papa Ă plus, nous rĂ©pondions en chĆur.
Cette annĂ©e j'Ă©tais en classe de terminale, il fallait Ă tout prix que j'aie le bac. MĂȘme si je n'aimais pas l'Ă©cole, l'Ă©cole quand Ă elle m'aimait. J'avais une bonne capacitĂ© de mĂ©morisation, j'avais l'habitude de ne pas avoir de problĂšme pour la comprĂ©hension des cours. J'Ă©tais dans la catĂ©gorie des Ă©lĂšves que les professeurs appelaient « tic-tac ». Ils disaient qu'avec nous tout Ă©tait instantanĂ©, qu'ils ne faisaient pas trop d'efforts pour nous amener Ă comprendre les cours.
Contrairement à la deuxiÚme catégorie des élÚves que tout le monde connaßt bien, nous étions les plus aimés des professeurs.
MĂȘme si Ă l'Ă©cole on disait qu'il ne fallait pas faire de discrimination, moi Ă mon niveau je disais toujours que mĂȘme si nous ne voulions pas, la discrimination fait partie de nous. Car mĂȘme la Nature elle mĂȘme n'a pas rendu tout le monde Ă©gal. Il est aussi dit dans la bible que Dieu a prĂ©fĂ©rĂ© le sacrifice d'Abel Ă celui de Caen, c'est de lĂ que vient la discrimination originelle.
Chapitre 1 Encore l'Ă©cole.
31/08/2023
Chapitre 2 Le premier jour en classe
31/08/2023