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Moi et ma prof d’anglais.

Moi et ma prof d’anglais.

Bricaille225

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Chapitres

Jean, jeune élève et vierge en classe de terminale qui s’éprend d’amour pour son professeur d’anglais. Il doit dorénavant jongler avec ses sentiments et ses démons intérieurs pour trouver un équilibre… la vie de jean est un mystère que vous découvrirez en lisant.

Chapitre 1 Encore l’école.

Jean… jean… jean !!!

Ma mère criait mon nom à maintes reprises mais je faisais semblant de ne pas entendre tous ses hurlements.

C’était lundi le jour de la rentrée, il fallait que je me rendre à cet endroit que les gens appellent l’école. Pour moi ce n’est qu’un endroit où on nous impose des choses qui ne nous serviront à rien plus tard dans la vie. J’étais exaspéré à l’idée de m’y rendre. Raison pour laquelle je faisais semblant de ne pas répondre. J’avais oublié que dans cette maison il y avait un mâle dominant qu’il ne fallait pas énervé, et ce mâle dominant était mon père. Celui là, quand il appelait une fois que tu ne répondais pas, il faut être sûr que tu recevras des coups de ceinture. Il se comportait avec nous comme si nous étions dans l’armée.

« Être un militaire ne voudrait pas dire envoyer chez soi cette formation qu’on a reçu ». Ça c’était mon point de vue. Mon père lui voyait les choses autrement, pour lui être un homme, c’est déjà être un militaire. Parce qu’il fallait se battre nuit et jour pour assurer la survie de sa famille.

A quelque part il n’avait pas tort, mais il exagérait de temps à autre.

-Jean n’entends-tu pas la voix de ta mère ? Hurla mon père. Veux-tu que je te rejoigne pour te nettoyer les oreilles ?

Lorsque j’entendis la voix de mon père, c’était comme si j’avais reçu une force venant de Dieu et cette force me permit de me lever aussitôt que possible…j’arrive papa !! Je descends de ce pas.

Après avoir répondu à l’appel de mon père j’ai commencé à murmurer comme si je faisais des incantations pour que la colère de Dieu s’abatte sur mon père afin qu’il me laisse tranquille.

- bonjour papa, bonjour maman.

- Que faisais-tu dans ta chambre ? Tu as oublié quelle jour on est aujourd’hui ??

- Non papa j’ai pas oublié, désolé.

-Je ne veux plus de ce genre de comportement dans ma maison. Ai-je été clair ??

- Oui papa c’est clair.

- Alors prépare toi afin que je vous dépose à l’école c’est toi qu’on attend…

Cette fameuse école, ce fameux endroit qui m’irritait à chaque fois que j’entendais son nom. Mais j’avais pas le choix. Comme je l’ai si bien dit, il ne fallait jamais contrarié le mâle alpha de la maison. Sinon ta peau allait payer les conséquences de ton acte.

Tout le monde aimait le voir partir en mission, même souvent ma mère trouvait qu’il encombrait son espace vital et qu’elle préférait le voir partir en mission. Mais hélas !! Cette fois nous étions condamnés à rester avec lui les un mois à venir. Car il était en vacances.

Pour nous les membres de la maison, un mois signifiait, dix ans de souffrance, dix ans pour supporter les caprices de notre père.

De façon générale mon père était un homme bien, gentil, il aimait apporter de la joie autour de lui,ce qui faisait qu’il était aimé de tous. Le seul souci avec nous c’est qu’il ne nous laissait pas de liberté. Il était très stricte avec nous. Il disait toujours : « vous êtes mes enfants, je me dois d’être dure avec vous afin que vous vous adaptiez à ce monde. Vous avez besoin d’une bonne éducation. Aujourd’hui vous me considérez comme quelqu’un de pas gentil, je comprends. Mais plus tard lorsque je ne serai plus là, vous direz à vos proches, à vos familles que vous aurez construire que mon père avait raison ».

Quand il disait cela, on imaginait la scène où il ne sera plus là, et ça nous rendait triste parce qu’au delà de tout ce qui se passait entre notre père et nous, nous l’aimions vraiment…

- je suis prêt papa nous pouvons y aller.

-Vérifiez bien si vous n’avez rien oublier d’important.

Tout le monde avait ce qu’il fallait, et là où il fallait…

Nous étions 3 enfants, moi l’aîné et mes deux petites sœurs.

J’avais tellement envie d’avoir un petit frère. Mais C’est Dieu qui donne. Alors je n’avais d’autres solutions que d’aimer de tout mon cœur mes petites princesses. J’étais leur super-héros. Parce que j’assurais leur défense quelques soient les circonstances. Mon père disait toujours qu’une famille devrait rester toujours soudée. Ainsi donc j’assurais mon rôle de grand-frère avec bravoure…

-allez descendez !! Vous êtes enfin arrivés au temple du savoir, s’écria mon père… soyez attentifs et n’oubliez pas que j’ai des yeux partout.

-Ok papa à plus, nous répondions en chœur.

Cette année j’étais en classe de terminale, il fallait à tout prix que j’aie le bac. Même si je n’aimais pas l’école, l’école quand à elle m’aimait. J’avais une bonne capacité de mémorisation, j’avais l’habitude de ne pas avoir de problème pour la compréhension des cours. J’étais dans la catégorie des élèves que les professeurs appelaient « tic-tac ». Ils disaient qu’avec nous tout était instantané, qu’ils ne faisaient pas trop d’efforts pour nous amener à comprendre les cours.

Contrairement à la deuxième catégorie des élèves que tout le monde connaît bien, nous étions les plus aimés des professeurs.

Même si à l’école on disait qu’il ne fallait pas faire de discrimination, moi à mon niveau je disais toujours que même si nous ne voulions pas, la discrimination fait partie de nous. Car même la Nature elle même n’a pas rendu tout le monde égal. Il est aussi dit dans la bible que Dieu a préféré le sacrifice d’Abel à celui de Caen, c’est de là que vient la discrimination originelle.

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