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Dans chaque famille africaine se trouve une sorcière dit-on. Dans la mienne, ce fût ma grand-mère. Je me nomme Klever et j'ai 15ans. Laissez moi vous raconter comment j'ai failli perdre la vie pendant mes inoubliables et tragiques vacances chez ma Grand-mère la sorcière.

Chapitre 1 Chapitre 1

Je me nomme Klever. J'ai 15ans et je suis en 4ème. Je viens d'une famille assez modeste. Enfin, je ne manque de rien et personne ne se plaint.

Une semaine après les vacances scolaires, mon père décide de m'envoyer en vacances chez ma grand-mère vu que cette dernière veut apprendre à me connaître.

Je dormais profondément quand il me réveilla;

Papa: ( tout en me tapotant l'épaule) : Klever, Klever, Réveille toi!

Klever: Oui papa.

Papa: Je pars voir ta grand mère aujourd'hui et je veux que tu me suives. Tu iras en vacances chez elle.

Klever: Mais papa, je suis bien ici. Je ne veux pas aller chez elle.

Papa: Il y a pas de mais qui tienne. Elle veut te voir et tu vas devoir y aller. Tu ne connais pas la moitié des membres de ta famille d'ailleurs. Comment veux tu tenir quand je ne serai plus là ? Sans eux ? Sans tout le monde ? Tu vas devoir sortir de ta coquille Fis'ton. Lève toi et fais ta valise. On a plus assez de temps.

Ne pouvant lui résister, je lui dis;

Klever: D'accord papa. j'ai compris.

Papa: A tout à l'heure dans ce cas. il faut que j'aille récupérer le véhicule au garage.

Klever: D'accord papa.

Aussitôt, il s'en alla.

Bien avant de descendre de mon lit, je me mets à genoux et je prie;

Klever: Seigneur Dieu, créateur du ciel et de la terre. Je te remercie une fois de plus pour le souffle de vie de ce matin.

Je mets ma vie et celle de ma famille sans oublier celle de mes proches entre tes mains. Dans quelques minutes, je vais devoir me préparer afin de me rendre chez ma grand-mère et ceci contre ma volonté. Si ceci est ta volonté, que tout se passe merveilleusement bien. Au cas contraire, empêche nous d'y aller. J'ai prié. Amen.

Sans plus attendre, je me suis levé et j'ai rangé mes affaires. J'ai pris un bain et je me suis assis dans le canapé au salon en attendant le retour de mon père.

Un instant après, ma mère sort de la chambre et m'aperçoit dans le canapé avec un sac de voyage à côté;

Maman: Que fais tu là avec un sac de voyage Klever ?

Klever: Papa veut que j'aille en vacances chez grand-mère.

Maman: mais il ne m'a rien dit. Tu lui as dit que tu voulais y aller ?

Klever: Non maman. J'ai pas du tout envie d'y aller.

Maman: Je vois Connaissant ton père, tu vas devoir y aller. Tu n'as pas le choix. Tu as mangé ?

Klever: Non, pas encore maman.

Maman: D'accord, je te fais à manger alors mon chéri.

Elle se rend alors dans la cuisine et me fait un bon riz avec une sauce tomate et de la viande de poulet au bout de 45min.

Je mangeais quand subitement, mon père se pointe;

Papa: Tu trouves le temps de manger ? j'espère que tu as déjà fait ton sac.

Klever: Oui papa. le voila juste à côté.

Papa: Lève et allons y dans ce cas.

Maman lui demande alors;

Maman: Pourquoi tu ne m'as rien dit chéri ?

Papa: je me suis réveillé avec cette décision et il fallait que je règle certaines choses. j'ai donc pas eu le temps de t'informer. J'espère que tu ne m'en veux pas.

Maman: Non, mais je crois que tu devrais penser à ce que ton fils veut.

Papa: Pas cette fois-ci. C'est très important d'être en relation avec les membres de la famille de ses parents. Et quand on ne sera plus là ? Il va se tourner vers qui ?

Maman: Tu n'as pas tort.

Elle se retourne vers moi et me dit;

Maman: Klever, ton père a raison. en plus, c'est juste pour un temps. Ça va aller.

Klever: D'accord maman.

On s'est donc mis en route.

Au bout de de 15km, le véhicule s'arrête et refuse de se remettre en marche.

Énervé, mon père me dit;

Papa: Te voilà encore avec ta poisse.

Klever: C'est de ma faute c'est ça papa ?

Papa: Tu me parles ?

Je reste alors très silencieux.

Il essaya alors de contacter son garagiste mais en vain.

Il me dit alors,

Papa: Rentrons à la maison.

Klever: à pieds papa ?

Il me jeta alors un regard ténébreux.

Après quelques minutes au bord de la route au beau milieu de nulle part, nous avons pu trouver un zem afin de rentrer à la maison.

Une fois rentré, il me dit;

Papa: Ne pense pas un instant que tu viens d'échapper à tes vacances chez ta grand-mère. Nous irons très tôt demain matin avec le véhicule d'un ami.

Sans lui répondre, je me suis dirigé vers ma chambre et je suis resté enfermé le reste de la journée.

Très tôt le lendemain matin, mon père vient toquer à ma porte.

Papa: Toc Toc Toc

Étant déjà en éveil pour éviter ses cries inutiles, je lui réponds.

Klever: Oui papa. Je suis déjà prêt.

Papa: D'accord, allons y.

Sans dire au revoir à ma mère, il m'embarque dans le véhicule.

Nous avons donc prit départ pour une destination inconnue.

Trois heures de route plus tard, mon père arrête le véhicule au niveau d'une maison isolée et clôturée grâce aux pailles.

Effrayé, je lui demande;

Klever: C'est ici papa ?

Papa: rireeeee. Tu t'attendais à un palais ? Oui, c'est ici. Descends!

Je descends alors et j'ouvre le portail de la maison fait à base de bois.

Subitement, une dame super âgée aux yeux rouges sort de nulle part et me dit;

La dame: Je suppose que c'est toi Klever. Ton père m'a beaucoup parlé de toi mais j'ai hâte de te connaître personnellement.

Je reste alors silencieux jusqu'à ce que mon père entre dans la maison a son tour.

Il s'approche alors de la dame et la câline.

Papa: Voilà Klever, ton petit fils.

Grand-mère: Il te ressemble mais il est moins bavard lui.

Papa: Rire. Je ne pourrai pas attendre. J'ai des courses à faire mais je repasserai plus tard. Prenez soin de vous.

Klever: Quoi ?

Papa: Oui fiston. À la prochaine. Prends soin de toi.

Ma grand-mère prends alors la parole et me dit;

Grand-mère: Suis moi!

Une fois à l'intérieur de sa chambre, j'aperçois des calebasses par là, des bougies par ci.

Elle me dit ensuite,

Grand-mère: Dépose tes affaires derrière ce rideau ( tout en pointant du doigt un rideau bien rouge. )

Klever: Euh

Grand-mère: Il y a un souci ?

Klever: Non mémé.

Et voilà le commencement d'une vie horrible.

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