L'amour est un sentiment jaloux et tyrannique ; il n'est satisfait que quand l'objet aimé lui sacrifie tous ses goûts et toutes ses passions.
- A Los Angeles! Dis-moi que je rêve Zoé!
- Pas du tout Maddi! Nous allons à Los Angeles demain pour présenter ta collection de maillot de bain!
- C'est l'occasion pour toi de mettre ton corps en valeur Emma! Dit-elle en se retrounant vers son amie.
- Tu me parles?
- T'es conne ou tu fais exprès?
- Excuse-moi Maddi mais ça ne me plaît pas de me pavaner en maillot de bain devant des inconnus.
- Tu l'as fais toute ta vie!
- Figures-toi que tout le monde n'est pas aussi à l'aise que toi toute nue.
- T'abuses, je ne suis pas nue.
- Ma mère me tuerait si elle voyait cette collect ion.
- T'es déjà dedans, alors...
Emmanuel la se contente de soupirer, sachant qu'elle ne peut pas débattre avec son amie.
- C'est justement parce que je te connais que je t'ai préparé le meilleur maillot de cette collection! Dit-elle en sautillant.
- Tu m'as dis la même chose l'année dernière et je me suis retrouvée avec une robe qui recouvrais à peine mes seins.
- Taits-toi Emma et laisse-moi faire mon travail de styliste professionnelle.
- Je préfère rentrer pour faire mes valises. Dit-elle en se levant. A demain Zoé.
- Une voiture passera vous chercher à huit heures trente soyez prêtes!
- Faut le dire à Maddi pas à moi.
Après ça elle s'en va vers le bureau de la patronne, furieuse.
- Je peux savoir pourquoi vous nous envoyer à Los Angeles ? Je vous ai bien dis que je refuse! Dit-elle en frappant sur sa table.
- Mademoiselle Zola je ne sais pas si vous l'avez remarquer mais je suis en réunion avec ce monsieur et je ne supporterai pas vos caprices, maintenant sortez s'il vous plaît.
- Mais je m'en fou que vous soyez en réunion avec lui! Je ne veux pas aller à Los Angeles et encore moins faire le défilé de la collection de Maddi!
- Monsieur pouvez-vous m'accorder deux ou trois minutes pour que je règle ce petit problème de dernière minute?
- Bien sûr. A tout à l'heure. Dit-il en s'en allant.
- Je vous signale que c'est la collection de votre meilleure amie et en tant que telle vous ne devez pas refuser.
- J'ai dis à Maddi que je ne veux pas et que je ne vais pas le faire, je n'aime pas exposer mon corps de cette façon et vous le savez. Dis-je en la fixant.
- Mais Emma tu sembles oublier qui je suis je crois. Dit-elle en riant. JE suis la patronne de cet endroit et JE décide de faire ce que je veux de mes employés si vous n'êtes pas d'accord c'est simple vous connaissez la sortie. Dit-elle en se mettant. N'oubliez pas de ne pas claquer la porte sinon vous êtes virée.
Impuissante, Emmanuella se contente de serrer les poings et s'en alla, l'autorité et la manipulation de sa patronne commence à réellement l'insupporter, mais elle est pieds et poings liés car elle vit de ce travail.
......
- C'est moi!
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
- Emma... Dit-elle en se mettant à ses côt.
- Me parles pas. Tu savais très bien que je ne voulais pas présenter ta nouvelle collection.
- Mais Emma de quoi tu as peur? Tu es sexy!
- Tu le dis parceque tu es ma meilleure amie et puis je m'en fou de l'avis des autres c'est juste que je n'aime pas m'exposer et tu le sais.
- Pourtant tu es mannequin...
- Je ne suis pas mannequin de lingerie ! Et tu le sais! Evelyne a profité de moi et toi aussi c'est ce que tu fais!
- Je mets juste tes attributs en avant en utilisant mes talents de dessinatrice.
- Dis pas de la merde.
- Mais ton travail consiste à t'exposer tout les jours! Ça n'a pas de logique.
- Mais j'ai pas le choix putain ! Sinon comment je vis?
- Je suis là! Si tu ne veux pas de ce travail je peux subvenir à nos besoins toute seule.
- Je n'aime pas dépendre des autres et tu le sais mieux que personne.
- Faut savoir ce que tu veux Emma, je te connais mieux que personne et je sais que c'est parce que tu es complexée mais tu devrais pas! Tu as un très beau corps bébé! Et franchement si j'étais un gars j'allais bander comme un âne en te voyant. Dit-elle en rigolant. Ce qui te manque c'est la confiance; tu as besoin d'avoir confiance en toi et ça c'est très important.
- Peut-être.
- Ne t'en fais pas, ce voyage sera magique je te dis parce que je ne vois personne d'autre que toi porter le maillot que j'ai confectionné.
- Merci.
- On vas dormir maintenant! Dit-elle en se levant. Un long voyage nous attend.
Le lendemain...
- Maddison putain!
Elle arrive dix minutes après et court vers son amie.
- Désolée. Désolée!
- T'as mis vingt ans dans la salle de bain - Tu fais chier bordel. On peux y aller. Dit-elle en s'adressant au chauffeur.
...
- Merci. Dit-elle à l'hôtesse. Tu veux mon avis ? Je suis sûre qu'Evelyne a fait exprès.
- Façon ça nous arrange.
- Si tu n'étais pas ma meilleure amie je te jure que j'aurai démissionné et depuis longtemps.
- En plus y'aura des putains de bg et qui dit bg dit beaux culs.
- Maddison t'es désespérante.
- En plus Axel Allen il sera là.
- C'est qui encore lui ?
- Un gars riche, il a vingt-six ans; c'est le mec idéal frère.
- Tu es bête, laisses-moi me reposer.
- Fais-moi confiance, avec un peu de chance tu rencontreras ton ame-soeur.
- Ce n'est pas ce que je cherche pour l'instant. Mon expérience passée...-
- Oublie ce mec Emmanuella, ce n'était juste pas le bon et on est jeunes; on a toute la vie devant nous.
- On a veillas arrête. Rigole-t-elle.
- C'est vrai. Dit-elle en rigolant aussi. Mais tu es la personne la plus extraordinaire que je connaisse, tu mérites tout le bonheur du monde.
Emmanuella sourit à son amie et ferme les yeux pour s'endormir.
Quelques heures plus tard...
- Bonjour Los Angeles ! Dit-elle en criant.
- Finalement je ne regrette pas d'être venue. Dit-elle en souriant.
- Je sors, tu veux venir avec moi ?
- A peine arrivée et tu veux déjà sortir.
- J'ai toujours rêvé de venir à Los Angeles donc je profite.
- Allons-y.
Emmanuella.
On sort de la chambre et on va se promener.
On a pris des photos, beaucoup de photos et on a découvert la ville, quand on s'est rendues compte qu'il faisait tard on a décidé de rentrer vu que demain on travaille. J'ai besoin de reprendre des forces pour affronter Evelyne demain.
Le lendemain...
Je frappe mais Maddi ne réponds pas, vu qu'elle m'a donné sa carte je me décide d'entrer.
En entrant j'ai vu pleins de ces croquis par terre.
- C'est pas vrai. Dis-je en les ramassant.
Je les ranges quelque part et quand j'arrive devant son lit ce que je vois devant moi me choque, ça me paralyse en fait.
J'enlève le drap et je me rends compte que c'est vraiment ce que je pensais, je vais dans la salle de bain prendre de l'eau très froide, je verse sur le gars et il se lève en sursaut.
- Putain de merde ! Dit-il en se levant.
Je le regarde en souriant et il me lance un regard noir; il croit qu'il me fait peur ?
- Tu crois que tu me fais peur idiot ?
Il s'approche dangereusement de moi et moi je recule, non c'est vrai que là j'ai peur mais hors de question que je le lui montre.
- Pourquoi t'as fait ça ?
- Qu'est-ce que tu fais dans le lit de Maddi ?
- D'après toi ? Tu penses qu'on a joué au golf la nuit ?
Je lui donne une gifle.
- Je veux plus jamais te voir dans cette chambre.
Il me donne un coup et je l'ai bien senti.
Maddi se réveille et vient vers nous.
- C'est quoi ton putain de problème toi ?! Dit-elle en le poussant.
- Elle m'a cherché ta pote.
- Ça ne te donne pas le droit de la frapper, je veux plus te voir connard, sors de cette chambre
!
- Temps normal je t'aurai niqué depuis longtemps même si je l'ai fait cette nuit.
- Tu n'es qu'un sal pervers, je veux plus jamais te voir.
- C'est quoi ton nom déjà? Dit-il en rigolant.
- Je ne préfère pas te le donner, t'as été un très mauvais coup.
- Ouch! J'ai mal. Dit-il sarcastiquement.
Il ramasse ses affaires et il sort de la chambre.
- Je pense sincèrement que le sexe est une addiction pour toi.
- T'abuses, on a le droit de se faire plaisir de temps en temps.
- Tu te fais plaisir tout le temps! Apprends à te contrôler Maddi, je ne vais pas juger parce que tu baises à gauche et à droite mais pas avec le premier venu merde! Tu le connais même pas!
- Je me suis protégée!
- Ah ouais? Tu t'es protégée aussi des liens spirituels?
- Arrêtes de me faire la morale j'ai mal à la tête. Dit-elle en se rallongeant sur le lit.
- Maddison, on à quatre jours ici, que quatre jours; tu peux tenir?
- Je peux très bien me contrôler wesh!
- J'ai l'habitude avec toi et je ne vais pas te contrôler mais s'il-te plaît fais un effort. Juste pour ces quatre jours.