Nous avons tous eu 18 ans, et par ce fait, nous sommes tous des enfants de la nuit. Les virées entre amies, les boites de nuits, les apéros, tous ça fait partie de notre vie. La seule chose qui nous démarque les uns des autres est la confiance que l'on apporte aux autres. Dans cette histoire, je vous fais partager la vie d'une jeune fille qui en un éclairs à vécu la meilleure soirée de ça vie, mais surtout son pire réveil. (je tiens à préciser que cette histoire est le fruit d'une imagination débordante, l'histoire n'ai en aucun cas tiré de fait réel , même si ce genre de situation arrive malheureusement bien trop souvent. Je précise également que je ne suis ni prof de français ni prof de lettre et que plusieurs fautes d'orthographes seront présentes, je m'en excuse par avance. Bonne lecture.)
Mes yeux s'ouvrent difficilement, ma vue est floue, le bruit se fait assourdissant .Mon état comateux ne me permet pas de me rendre réellement compte de ce qu'il m'arrivait ,Mes doigts endoloris commencés à bouger, et je sens dans ma main gauche une sensation de compression sans savoir réellement de quoi il s'agissait et, presque automatiquement, je réponds par une légère pression.
- Infirmière , infirmier, ...... s'il vous plaît ..., elle ...Elle se réveille vite.
Cette phrase résonne comme un bourdonnement sourd dans ma tête, j'aperçois au-dessus de moi des silhouettes blanches qui s'agitent dans tous les sens, tous ces mouvements, ces bruits assourdissants et ces discussions incompréhensibles me sont pour le moment obsolètes .J'essaye de bouger les mains, mais n'y parviens pas ,tant bien que mal, je tente d'observer autour de moi, je remarque que mes mains et mes pieds sont attachés, une gêne également dans ma gorge me fait suffoquer.
- Mmmmmmmm,MMMMM......
Je n'arrivai pas à m'exprimer convenablement ,je commençais à m'agiter de plus en plus.
- calme-toi ma puce ......, calme-toi ça va aller
dit une voix tremblante. Je reconnaissais cette voix, mais à peine je commençais à retrouver une vue descente et à reconnaître un visage, que j'entendis l'infirmière
- Préparez-moi une dose de calmants ,elle risque d'arracher toutes ses perfusions à cause de son agitation.
Tout juste l'injection ait été faite que je commençais à me calmer et je me trouvai vite dans un état de léthargie. Quelques heures plus tard, je repris mes esprits et enfin, je vis un visage familier , ce visage était celui de ma mère, assise sur ce fauteuil inconfortable, vous savez, celui que l'on trouve dans chaque chambre d'hôpital, destiné à l'accompagnant du malade , elle a dû y rester des heures dans ce fauteuil à attendre mon réveil, elle qui a une santé fragile, elle était là encore auprès de moi, elle a toujours été là
- Ma... maman ....
J'avais beaucoup de mal à parler et de plus chaque mot que je prononçais me faisait affreusement mal à la gorge.
- ma chérie,(léger sanglot),mon cœur, enfin ta voix... elle m'avait manqué. Tu m'as manqué mon bébé .
- ma.....man, qu'est .... Qu'est-ce.... ...ou je suis ...
- Rien de ...grave ma puce ...Tu......repose-toi, je ne pense pas que tu sois prête à entendre comment tu es arrivé ici pour le moment, on en reparlera demain .
Me dit-elle avec une voix pleine de peur, de tristesse et de désespoir, je sentais bien qu'il y avait quelque chose de grave, mais jetait trop fatigué et usé par les médicaments qu'une nouvelle fois, je m'endormis. Le lendemain matin après une nuit courte ou j'essayai de me rappeler les événements qui m'avaient poussé jusque ici, j'ai reçu la visite de l'infirmière qui venais me changer mes pansements.
- Bonjour Julie, comment te sens-tu ce matin ? ta gorge te chatouille-t-elle encore ? Au fait, moi, c'est Carole
- bon... jour Carole, ça va je...vous remercie
lui répondis-je d'une voie encore faible et tremblante
- Oh, attention, ne me vouvoie pas ,je ne suis pas si vieille que ça si ? (sourire)
- (sourire)d'accord, Carole
- A entendre ta petite voix ta gorge te gêne encore, tu vas devoir attendre encore un peu avant de nous faire part de ta jolie voix.
- (petit sourire)ma... maman ...à quelle heure arrive-t-elle ? Depuis combien de temps, je suis là ?
- Ta maman ne va pas tarder ,et pour ce qui est de la deuxième question, c'est à elle de te répondre ma jolie.
À peine l'infirmière ait eu le temps de répondre que ma maman rentrée dans la chambre.
- Bonjour madame ,comment aller vous ce matin ?
Demande Carole à maman .
- ça va Carole, la nuit a été un peu plus sereine sachant que Julie s'était réveillée ,il était temps et je respire à nouveau »
- « Comment...Comment ça il était temps maman ,ça veut dire quoi ? Qu'est-ce qui se passe et pourquoi je suis attaché, qu'est-ce qu'il ce passe maman.
je commençais à m'agitait de nouveau, je ne comprenais pas les propos de maman, j'etait attaché comme on attache les personnes folles, j'étais perdu, j'avais peur.
- je vais vous laisser madame, je pense que vous avez une discussion à avoir avec votre fille, je repasserai tout à l'heure pour les soins ,si vous avez besoin de quoi que ce soit vous sonnez comme d'habitude .
- merci Carole vous éte adorable, passé une bonne journée et j'ai déposé dans votre salle de repos des petits pains et des croissants pour toute votre équipe .
- Merci beaucoup ,il ne fallait pas ,je vais aller de ce pas prévenir tout le monde dans ce cas, à tout à l'heure et si jamais je ne suis pas loin.
Une fois l'infirmière partie ,j'ai tout de suite remarqué dans la démarche de ma mère et dans son regard que quelque chose n'allait pas, ces yeux brillaient ,elle était déjà en larmes avant même de m'avoir parlé, et moi de mon côté je ne me rappeler de rien je commençais à m' attendre au pire, mais jamais, je n'aurais pu imaginer ce que ma mère allait m'annoncer. Elle prit la chaise qui ce trouvé à côté du lit, s'assit à côté de moi, me pris la main, et fonda en larme.
- Maman,...Qu'est-ce qu'il se passe ...Tu me fais peur ...maman.
À ces mots elle sortie un mouchoir de ça poche ,frotta ces larmes et commença à me parler, avec une voix sanglotante.
- Ma chérie,...... , je veux que quoi qu'il arrive ...quoiqu'il puisse ce passe par la suite ,je serais toujours à tes côtés, je (pleure)...je ne cesserai jamais de me battre pour toi,...Tu es avec ta sœur ce que j'ai de plus chère au monde ...
- Maman,......(sanglot),s'il te plaît, dis-moi ...
Elle prit une grande respiration et me dit d'un air dévasté et abattue :
- Tu as eu...un accident de voiture, un ...Grave accident ......
Je fonds en larme à ces mots, par gravité de la situation et j'etait également choqué des propos de ma mère ,je me souvenais de rien pour le moment, mais ces larmes étaient signe de peur et de désespoir, j'etait abasourdie par cette nouvelle.
- Un accident ? ...Mais quand ça, avec ...qui ? Ou... ça ? Ça fait combien ...de temps que je suis là ? MAMAN ...qu'est-ce que ? ... détachez-moi maman.
-
J'était effondrai et j'avais une peur bleue d'entendre la suite.
- Ma chérie ,calme-toi, je t'en supplie ...calme-toi .
(pleure plus prononcé) Me dit ma mère en me serrant dans ces bras ,je m'agitais encore, par colère.
Au vu de mon agitation, l'infirmière Carole ,qui a entendu les cries provenant de ma chambre, profita que ma mère me tenait dans ces bras pour m'injecter une dose de calmant.
Il n'a pas fallu longtemps pour que celui-ci fasse effet, une fois que je me trouvais dans un état paisible ma mère repris ses explications.
- je...veut savoir la suite...maman, s'il te plait... je veux savoir.
- Tu...Tu étais sortie avec tes amies, il y avait Pauline,......, pierre...Benoit et ...et Aurélia ,tu étais censé resté chez Aurélia et dormir là-bas, du moins c'est ce que l'on avait convenu le matin même...
J'écoute avec la plus grande attention, en essayant de me souvenir de quoi que ce soit, mais pour le moment rien .
- Tu m'as passé un coup de téléphone pour me dire ...... pour me dire que tous allaient bien vers 22 h et que ...... vous étiez fatigué, alors vous alliez écourter votre soirée ...
-
continue-t-elle avec sa voix tremblante.
- A 5 h au matin,......, mon téléphone a sonné,..., lorsque j'ai décroché-je ne me doutai pas du tous de ce que j'allais entendre. s'était la gendarmerie,..., qui ......(tombe en sanglot)...Qui m'annonçait que...Vous aviez eu un grave accident de voiture ...... sur ...... sur la départemental proche de la discothèque ou tu vas régulièrement ...
Les larmes coulaient sur mes joues, elles les essuyaient tous en continuant à me serrer la main et continuer à me racontait ce qu'il s'était passé.
- Lorsque j'ai réalisé ce que le policier venait de me dire ,j'ai tout de suite pris ma voiture et je me suis rendu ici ,a l'hôpital.
- Mes amies ,maman comment ils vont,...... maman dit moi ...
Ma mère se pris la tête à deux mains et m'annoncent d'un ton sec
- Aurélia, (sanglot) ...Et.... Pierre son mort Julie ...mort, tu entends.
je ne comprenais pas ,je ne voulais pas y croire ,ce n'était pas possible...
- Pauline et benoit sont ...Blesser léger ,ils ont étaient transférées dans un autre hôpital ... .
- Le pire dans tous ça, Julie...C'est que...(sanglot)......vous avez percuté une voiture ...Et...... (sanglot) un enfant de cinq ans est décédé ,les parents sont blessés, ......Qu'est-ce que tu as fait Julie (sanglot)......
Je commençais à me demander si ce n'était pas un cauchemar, je répétais sans arrêt.
- Non...Non...Non.....
tout en m'agitant dans tous les sens ,ma crise était beaucoup plus forte que les autres
- ce n'est pas possible, maman...Nonnnnnn, ...... et moi, pourquoi je suis attaché, pourquoi...Maman répond moi .
Tout en criant
(blanc de quelques secondes)
- Après que tu es était admise àl'hôpital,les...les gendarmes sont venus me voir ...pour m'annoncer que tu allais......
- Que j'allais quoi......mam ...maman ?
- Tu allais être inculpé d'homicide involontaire ...... il t'ont retrouvé au volant de la voiture Julie...au volant...pourquoi tu as pris le volant .... Pourquoi
(blanc)
- Et tu m'as menti ,je pensais que tu ne touchais jamais à l'alcool quand tu sortais avec tes amies ?
- De...Je ne sais plus, je ne me souviens pas maman ... » « Arrête Julie ,ton test d'alcoolémie était .... positive, je peux pas y croire Julie ,pas toi
Ma mère se leva est parti en furie prêt de la fenêtre pour s'effondré en larme, quand à moi, je ne savais plus quoi dire, je restais sous le choc immobile sur le lit ,je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait.
- Maman ,je suis désolé,(sanglot),je suis désolé.
Je répétait cela sans arrêts.
Le ciel me tombait sur la tête, j'avais envie de mourir aussi, je ne comprenais pas.
Pendant mes soins ,ma mère est sortie prendre l'air ,le ciel s'abattait sur elle, elle m'aimait, mais me haïssait en même temps ,je la comprenais ,si tout ce qu'elle m'avait dit était vrai, je me trouvais dans une situation délicate et je ne s'est pas si je pourrais vivre avec ça sur ma conscience ma meilleure amie, et pierre, je l'ai est ...Tué ,et cette famille que j'ai détruite ,je ne s'est pas ce qui va se passer, mais j'en accepterai les conséquences. Quand ma mère revint dans ma chambre, je m'étais endormie .
Subitement, je me suis réveillé en sursaut en entendant une discussion, c'était les gendarmes qui venaient pour me poser quelques questions.
- vous ne pouvez pas lui poser des questions, cela fait 24 h qu'elle est réveillée et je viens de lui annoncer ce qui s'était passé, elle est encore sous le choc ,s'il vous plait attendez encore un peu, ...
- Madame ,je comprends votre ressenti ,mais votre fille est restée deux semaines dans le coma et le temps compte pour les parents du petit Paul ,ils attendent des réponses et nous devons avoir les informations à chaud.
Ayant entendu toute la conversation ,je suis tombé de haut
- DEUX ...DEUX semaines ,ça fait deux semaines que j'était dans le coma ?
- Ma puce ...Je voulais attendre avant de te le dire ......
- Je n'ai pas pus dire au revoir à ...... Aurélia, et pierre, leur parent ,tout ce mal que j'ai fait autour de moi,...... JE VEUX MOURIR MAMAN JE VEUX MOURIR .
Ma crise était si forte que les gendarmes ont dut aider le personnel soignant à me tenir malgré le fait que je sois attaché comme une vulgaire criminelle.
- Nous reviendrons demain recueillir les éléments dont nous avons besoins, cela ne sert à rien de persister au vu de l'état de votre fille, au revoir madame ,et reposé vous ,messieurs, mes dame, bonne journée et bon courage .
En s'adressant au personnel soignant.
Une fois la tension retombée ma mère a décidé de rentrer à la maison ce reposé ,j'était calmé et parti pour dormir au moins 12 h de suite avec la dose de tranquillisant injecté.
Une fois rentré, ma grande sœur Lydie ,était là et l'attendait avec impatience ,ma mère l'avait appelé pour lui dire que j'etait sortie du coma .
Cependant, elle avait peur des hôpitaux et avait du mal à venir me voir allongé sur ce lit.
Lydie a 21 ans ,elle est étudiante en école de commerce, nous sommes très proches et on se raconte tous, quand elle a appris la nouvelle ,elle avait du mal à croire que je puisse reprendre le volant, elle savait très bien que je ne reprenais pas le volant quand j'avais bu même après un chocolat à la liqueur, je refusais de conduire.
- Comment va-t-elle maman ,comment a t'elle réagi quand tu lui as dit pour l'accident, ses amies ...et la voiture qu'il ont percutés ?
- Elle est sous le choc, mais ne se rappelle rien du tout,... les gendarmes sont venus pour lui poser des questions, mais lorsque qu'elle a appris que ça faisait 2 semaines qu'elle était dans le coma, elle a fait une crise et il l'ont endormie.
Tiens, je viens d'aller chercher le courrier, nous avons encore reçu des lettres de menace, la boite aux lettres a été taguée et la porte de garage également, je vais demander aux gendarmes de passer voir s'il est possible de mettre une surveillance devant la maison le temps que les choses se tassent .
- Je suis la maman si tu as besoin d'accord, et je passerai la voir demain, je mettrais ma peur de côté, j'ai besoin de la soutenir malgré tout ça pour ce qui est du courrier les gendarmes sont au courant, il y a une voiture banalisée qui va venir à partir de demain matin, je l'ai est appelé tout à l'heure .
- Elle sera contente de te voir, merci ma chérie, et toi comment s'est passé ta journée, ton partiel ça été ?
- Ca va oui, enfin, je pense ,je n'avais pas vraiment la tête à ça, je pensais sans arrêt à Julie.
Je me pose plein de question sur ce qui s'est passer ,donc on verra bien .
- Concentre-toi sur tes études ma chérie ,je sais que ce que ta sœur vie n'est pas évident ,ni pour elle ni pour personnes, mais ce n'est pas à toi de portée tous ça sur tes épaules et il va bien falloir qu'elle en accepte les conséquences et de notre côté on se battra pour l'aider dans cette mésaventure.
- tu as sans doute raison maman, mais je n'arrive pas à croire encore ce qu'il s'est passé, on pense que ça n'arrive qu'aux autres, et quand ça nous tombe dessus, c'est dur d'accepter.
- Je suis d'accord, ma chérie, on va se serrer les coudes, ça va aller. Tu veux manger quoi ce soir, il reste du gratin d'hier dans le micro-onde si tu veux, moi je file me coucher, je suis fatiguée
- Je vais me débrouiller maman, va te reposer, tu en as besoin, bonne nuit et je te réveille pas demain, je m'en vais de bonne heure voir Julie .
- Ok ne fait pas trop de bruit et ne tarde pas non plus . Mais tu as pas cours demain ?
- On est vendredi demain maman ,je n'ai pas cour le matin
- À c'est vrai ,désolé, je n'ai pas de tête en ce moment ,bisous ma puce et bonne nuit.
Avant d'aller ce coucher, Lydie, comme tous les soirs depuis la tragédie , passe dans la chambre de sa sœur, regarde les photos au mur ,on y retrouve souvent Aurélia, elles étaient comme des sœurs ces deux la. Puis elle en ressort et se dirige dans ça chambre.
Le lendemain matin, a 7 h Lydie est étonné de voir sa mère déjà debout.
- Bonjour maman, tu es déjà debout (bise), je pensais que tu allais profiter pour te reposer un peu sachant que c'est moi qui vais retrouver Lydie pour la journée aujourd'hui.
- Oui, mais je dois aller déposer des papiers pour l'assurance et j'ai rendez-vous chez l'avocat ,j'ai oublié de te prévenir hier ,la gendarmerie doit repasser ce matin pour poser des questions à ta sœur ,hier, elle était sous le choc de tout ce que je venais de lui annoncé .
- A...ok, ben écoute je serai auprès d'elle ne t'inquiète pas, et je te donnerai des nouvelles de l'interrogatoire alors, allais, je file à tout à l'heure bisous .
- À tout à l'heure ma chérie et .....
- Oui maman, attention la route ,je sais
( petit sourire de la maman)
Sur la route de l'hôpital, Lydie, soucieuse ce demandé si sa sœur se rappellerait d'elle, d'après sa mère, elle ne se souvient pas de l'accident alors se souvient-elle d'elle ? , Un tas de question la hante.
En arrivant devant, son cœur se mettait à battre de plus en plus vite, elle qui avait la phobie des hôpitaux, cette épreuve était loin d'être facile.
Devant la chambre de sa sœur ,numéro 222,ce numéro la fit sourire légèrement ,en effet le 2 est le chiffre préféré de Julie, elle se dit est-ce un signe ? Elle ouvre la porte et trouve ça sœur allongée et attaché ,sa mère l'avait prévenu, mais le voir de ces propres yeux lui fait mal au cœur terriblement .
Sa petite sœur attachée comme un animal à l'abattoir, ce fut insupportable pour elle, mais elle prit sur elle et a pas de loup se rendit auprès de sa sœur. Les larmes coulaient le long de ces joues ,elle prit le temps de regarder entièrement le corps de Julie, elle vit également les différente blessures cachée sous tous ces bandages elle lui caressa le visage délicatement ,et déposa toutes ses affaires sur le fauteuil à coté d'elle.
Quelques minutes après son entrée ,Carole pris son service et avant d'aller se changer ,passa comme tous les matins dans la chambre, elle avait lié d'amitié avec Julie, et fit de ce fait connaissance avec Lydie
- Bonjour, vous éte Lydie, je présume ?
- Bonjour, oui, c'est bien ça .
- Je suis Carole,une des infirmières qui s'occupe de Julie depuis son arrivée,votre maman m'a parler de vous également,et j'ai lié d'amitié avec votre petite sœur, je vais vous laisser,je vais repasser âpres lui faire ses soins .
- D'accord à tous àl'heure .
Une fois Carole sortie de la chambre,Julie ouvris ses yeux délicatement.
Lydie se trouvait au-dessus d'elle elle tenait sa main et son cœur ne fit qu'un tour, elle appréhendait sa réaction, allait-elle se souvenir d'elle ?
Après un court instant de silence, un sourire se lit sur le visage de Julie et dans une voix tremblante elle dit :
- Comment ça va ...ma...chiante .
Lydie tomba en larme sur sa sœur.
- Tu m'as fait peur,( sanglot)...ça fait du bien de te voir petite sœur.
- Cela fait du bien de me voir ou...Tu es rassuré que je me souvienne de toi .
( petit sourire sur les deux visages)
- Tu est bête,....Bon j'avoue que ,comme maman m'a dit que tu te souvenais de rien ,j'avais très peur que tu ne me reconnaisse pas ,tu ne m'en veux pas ?
- Bien sûr que non... la chiante
Lydie se relève en se frottant les yeux, ( pleure)
- Comment te sens-tu ? Tes blessures ça va ? Tu veux quelque chose .....
- calme-toi, calme-toi, ton surnom te va bien dans ses conditions je trouve (clin d'œil),oui ça va, enfin, je fais aller, pour ce qui est de mes blessures, je suis tellement shooté que je ne sens rien, et comme je suis attaché comme une vraie criminelle, je ne peux même pas me gratter le nez.
- je sais cela ne doit pas être évident pour toi, mais .... Au vu de la situation et ce qu'il s'est passé .... Les gendarmes ne font que leur travail, tu sais, c'est grave ce qu'il s'est passé, tu t'en rends compte ?
- Bien sûr que je m'en rends compte, mais je ne me souviens de rien Lydie, de rien ... J'ai peur, j'ai horriblement peur si tu savais.
- Je sais, je suis là maintenant, tu vois pourtant moi et les hôpitaux, tu sais que c'est une grande histoire d'amour, mais je suis là, je vais vaincre tous ça pour toi, je viendrais tous les jours jusqu'à ta sortie, après les cours et les week-end et....
La discussion entre les deux sœurs n'était pas encore terminée, que, comme prévu la veille, les gendarmes firent irruption dans la chambre accompagnée de Carole qui venait pour réaliser les soins.
- Bonjour mesdames, désolé d'interrompre votre discussion, je suis le major BLANGET et voici ma collègue l'adjudante VILLAR ( salutation de l'adjudante) nous avons quelques questions a vous poser en privé sur ce qu'il s'est passé entre le 15 juin 2018 et le 16 juin 2018 .
- Ne t'inquiète pas, je suis à côté, d'accord, ça va aller .
Me lança Lydie, je lui fis un signe de la tête pour la rassurer des événements qui allaient suivre Lydie sortie de la pièce et profita de ce moment pour discuter un peu avec Carole pour en savoir un peu plus sur mon état de santé depuis mon arrivée.
- Carole, excusez-moi de vous demander ça, mais, vous avez un peu de temps à m'accorder pour parler de Julie s'il vous plaît ?
- Oui, pas de souci, j'allais prendre le café avec mes collègues, viens avec nous si tu le veut, il y a des viennoiseries ( petit sourire).
- Euhh, ok, d'accord, je vous suis.
- Bonjour tout le monde .
Dit Carole en rentrant dans la salle de pause réservé au personnel de l'hôpital.
- bonjour mamie ,ça va et toi ?
répondent ces collègues.
- Mamie, c'est mon surnom .
Me glisse Carole discrètement à l'oreille.
- Ca va merci, je vous présente Lydie, la grande sœur de Julie, la demoiselle qui est rentrée le 15 suite à un accident de voiture sur la départementale de la ville voisine
- Ah oui, bonjour, comment aller vous, et votre maman ? Je me souviens qu'elle était fragile lors de l'arrivée de votre sœur, elle arrive à se reposer un peu?
Demanda Patrick, un brancardier . C'est lui qui avait amené Julie à sa chambre et donc lui qui était en première ligne également devant la souffrance de maman,
- Oui ça va, enfin, elle fait allait, on essaye de relever la tête, ce n'est pas facile, le ciel nous est tombé dessus, alors un peu dur.
- Je comprend cela ne doit pas être facile, c'est sur bon courage a vous et bonne journée »
- Merci bonne journée à vous .
- Veux-tu un café, et un petit pain ?
Me demanda Carole
- Oui pour le café, en revanche pas de petit pain, merci
- Du sucre ?
- Un seul merci
- Alors, dis-moi, tu voulais me parler ?
- Oui, ça fait deux semaines que ma sœur est dans cette chambre d'hôpital et... moi, je viens seulement de la retrouver, j'attendais qu'elle ce réveil avant de venir la voir, j'ai ... J'ai depuis le décès de notre père, la phobie des hôpitaux .
- Je suis désolé pour votre papa, je ne savais pas, ça doit être d'autant plus dur ce qui arrive à toi et ta maman .
- C'est sur cela n'arrange rien à la chose, mais bons, on avance.
- Dis-moi ce que tu veux savoir ? j'essaierai de répondre au mieux.
- Et bien, quand elle est arrivée à l'Hôpital, par exemple vous vous rappeler ce qu'elle portait ? ces chaussures ?Si elle était maquillée ? Je c'est pas des choses qui vous auraient semblé anormal ?
- Euhh, tu me prends de court là je ..... »
- Je suis désolé, si toutes ses questions vous ennuient, mais j'ai besoin de savoir, s'il vous plaît
- Oui, je me doute, écoute oui, elle était maquillée, comme toutes les filles de son age, pour ce qui est de ces chaussures, elle en avait plus, je pense qu'elles les as perdus pendant l'accident, c'est souvent le cas, après non rien d'anormal .. .. Ah si elle sentait fort cet alcool fort que l'on boit comme digestif la ....
- De la liqueur ,... Du cognac ?
- Non ,non du, ah, c'est pas vrai ça, .... Du rhum oui, c'est ça du rhum .
La discussion fut écourtée par l'arrivé des gendarmes devant la salle de repos.
- Excusez-nous, nous avons fini de poser toutes les questions à votre sœur, on va pouvoir avancer dans le dossier, merci à vous et bonne journée, on repassera surement vous revoir au vu des circonstances et des différents dommages collatéraux .
- Je peux retourner la voir ?
- Oui oui pour nous tous est en règle .
- D'accord je vous remercie et bonne journée.
Lydie, encore sous le choc de son entretien avec Carole, retourne tout bouleversé dans la chambre de sa sœur, mais ne veut rien y laisser paraître. Une fois, rentrée, elle y retrouve Julie toute bouleversée ,toute retournée à causes des questions, mais surtout des sous-entendus des gendarmes.
- Julie, ça va ?
- (elle tombe en larme) J'ai tué des...... personnes Lydie, je suis une ....je suis une meurtrière, j'ai tué un enfant, mes amies, je suis un monstre .
Quarante-huit heures âpres son réveil, elle venait réellement de comprendre ce qu'elle avait fait et notamment peur de ce qu'il allait arriver, elle sortait de ce que l'on appelle l'état de choc et la suite s'annonce compliqué pour Julie mais aussi pour son entourage. Lydie s'approche de Julie, d'un pas pressé.
- Ca va aller , que t'ont dit les gendarmes, dis-moi si tu te souviens de certaine chose, maman n'est pas la profite je ne lui répéterai rien, je te le promets .
- Ils m'ont demandé si je me souvenais de certaine chose de la soirée, si je confirmais le fait que j'avais consommé de l'alcool ce soir la plein de question comme ça. Lydie qu'est-ce que j'ai fait, j'ai ruiné ma vie et bousillé la vie d'autres personnes .
Ce jour-là, Lydie avait perdu sa sœur, elle savait qu'elle allait devoir être là pour elle dans les bons, mais notamment les pires moments de sa vie qui avait commencé depuis son réveil.
Carole fit irruption dans la chambre, pour prendre des nouvelles de l'interrogatoire, mais au vu des visages marqué des deux sœurs, elle comprit qu'elle avait besoin d'être seule,
- Désole les filles, je reviendrai plus tard, mais dans tous ça , j'ai quand même une bonne nouvelle, les gendarmes m'ont donnée l'autorisation de t'enlever tes sangles qui te maintiennent attaché, ils ont bien compris que tu n'allais pas chercher à t' enfuir.
- Merci répond Lydie, vous pouvez le faire si vous le voulez, vous ne nous dérangez pas.
Carole s'exécuta aussi tôt, elle détacha d'abord les pieds puis les mains, dans son désespoir Julie se sentit légèrement mieux, et pourra de ce fait bientôt dégourdir un peu ces jambes.
Dans la journée les différents appareil qui permettait à Julie de rester couché son retirées, ensuite ses soins sont réalisés.
- Le chirurgien va bientôt passer te voir, et t'expliquait un peu la suite, je pense que tu vas pouvoir bouger un peu de ce lit, mais avec l'aide de béquille, tu as quand même eu plusieurs petites opération , allé je vous laisse à toutes à l'heure.
- Merci, bon courage à tout à l'heure .
Dès le départ de l'infirmière, Julie demanda de l'aide à Lydie pour se redresser et essayer de se dégourdir les jambes.
- Assis toi, au bord du lit, tout doucement,... voilà.... Comment tu te sens comme ça, pas de vertige ni de nausée .
- Non ça va, par contre des douleurs atroce aux cotes et dans le coup.
- En même temps, tu as eu plusieurs cote de casser, un trauma à la jambe gauche et plusieurs contusions .
- Aide-moi à faire quelque pas stp .
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée Julie, tu es encore sous morphine et ......
- « Ahhhh, j'ai trop mal au dos, aide-moi à me rasseoir stp ...
- Tu es vraiment une tête de mule, ils vont te ramener un fauteuil pour que tu puisses te déplacer, j'irai te faire prendre l'air un peu, si .....
- Si quoi....
- Eh bien siles gendarmes t'y autorisent bien sûr, tu es sous surveillance jusqu'à ce que tu passes au... tribunal.
- ( en pleure) Qu'est-ce que j'ai fait, Lydie, qu'est-ce que je vais devenir, et vous, je suis désolé pour tous.
- Pour le moment, c'est ta santé qui prime, ce qui est fait est fait, on ne peut pas faire marche arrière, oui ce qu'il s'est passé est très grave, il va y avoir des conséquences irréversible, mais on sera là d'accord, on t'aidera au mieux .
- Montre-le-moi .demande Julie à Lydie
- Te montrait quoi ?
- L'article sur ce qu'il s'est passé, je veux le voir .
- Ok, tu es réellement sûr ? Ça fait peu de temps que tu as pris conscience de tout ce qu'il est arrivé, tu veux pas attendre encore un peu ?
- Non, répondit Julie d'une voie un peu angoissée, j'en ai besoin, peut-être que ça me permettra de retrouver la mémoire .
Lydie lui tendit son smartphones et Julie pris connaissance de l'article.
- (titre)accident dramatique, des familles décimées : (article) : la nuit dernière, vers 5 h du matin, un grave accident de voiture, c'est produit sur la départementale 232 à proximité de la discothèque le GROOVE : Un véhicule avec cinq jeunes à bord ont percuté un véhicule qui arrivait en sens inverse. Un enfant de 5 ans est décédé sur le coup, ces parents blessés graves ont été pris en charge par les pompiers et le SMUR puis transporté en hélicoptère au centre hospitalier de Lille Dans la voiture mise en cause deux jeunes âgées de 18 et 19 ans sont décédés sur place, la conductrice de 18 ans est dans le coma est a été transporter au centre hospitalier le plus proche, 2 autres victimes blessées léger ont été pris en charge et transporté également à l'hôpital, leur jour ne sont pas en danger. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'accident.
Julie tendit le téléphone, abattu par ce qu'elle venait de lire et de voir.
Plusieurs photos recouvraient l'article.
Lydie lui caressait le dos pour essayé de la réconforter.
- Ça va ?
- Ce que j'ai fait est grave, toutes ces familles, ma famille, j'ai tout détruit, je sais pas ce que je vais faire »
- Tu... tu as eu des flashs ? Des choses sont revenue, tu te souviens de quelques détails ou pas du tout ?
- Je .... je sais pas trop... j'ai reconnu la voiture à Pauline sur .... La photo, mais je ne me souviens pas d'être au volant .Je veux m'excuser Lydie, je veux aller voir la famille du petit que j'ai tué ( elle tombe en larme) .
- Tu ne peux pas, il y a une .... Une injonction et tu n'as pas le droit de t'approcher des familles le temps que ton procès ne soit pas passé, je suis désolé
...C'est déjà ça tu reconnais la voiture de Pauline, le reste viendra, une enquête est en cours de toute façon, repose-toi, je vais devoir te laisser moi, maman va venir en début d'après midi ok en attendant mange un peu et repose-toi.
Lydie embrassa Julie et quitta l'hôpital , elle avait cours cette après-midi, elle rentra chez elle ou elle retrouva sa mère.
Le repas était prêt, Lydie se mis à table directement avant de partir à sa fac .
- ca va ma puce, comment va ta sœur ce matin?
- Ca va, il y a une bonne nouvelle dans tout ça, elle est plus attachée, elle a voulu se dégourdir un peu les jambes, mais elle a encore mal partout, donc je lui ai dit de prendre son temps .
- À, c'est bien ça elle doit être contente de pouvoir rebouger ces membres, un peu de joie pour elle malgré tout ça.
- Oui, et elle a voulu que je lui montre l'article espérant que ça lui fasse revenir quelques souvenirs, mais rien, sauf le fait qu'elle est reconnue la voiture à Pauline, mais sinon rien d'autre.
- Ok, je vais aller la voir après .
- Tu ne manges pas maman ?
- Non, je n'ai pas trop faim, je me ferais une soupe en rentrant .
- Maman, tu ne manges pas beaucoup en ce moment, il faut se battre Julie a besoin de te voir en forme et non comme un légume.
- Je mangerai ce soir, je te dis, ne t'inquiète pas ça va, je vais à la gendarmerie et après a l'hôpital à ce soir, je ne rentrerai pas tard »
À la gendarmerie la mère de Julie rejoint l'avocat maitre CIMAT mais également et pour la première fois depuis l'accident les parents d'Aurélia qui ont demandé cette entrevue, ces derniers sont également accompagnés de leur avocat.
Le sang de la maman de Julie ne fit qu'un tour, elle ne s'attendait pas du tout à les voir, elle n'avait reçu aucune convocation ni aucune réponse a ses courriers.
Le major BLANGET les accueils dans le hall de la gendarmerie .
- Messieurs, Mesdames, bonjour, suivez-moi s'il vous plaît.
Dans le couloir qui mène au bureau, la maman de Julie tente de demander discrètement à son avocat :
- Savez-vous pourquoi nous sommes la maitre ?
- Oui, et j'en suis navré , la famille d'Aurélia a longuement hésité, mais a décidé de porter plainte également contre votre fille.
Sans en dire plus tout le monde arrive dans le bureau puis s'installe autour d'une table
- Bonjour à tous, bienvenue dans la gendarmerie de Lille, j'aurai aimé vous rencontrer tous et toutes dans d'autre circonstance, mais le destin, comme on dit dans ses moments là, en a décidé autrement, je tiens encore à vous présenter mes sincères condoléance ( en s'adressant au parent d'Aurélia) et j'espère de tous coeur que vous réussirez a remonté la pente et faire votre deuil même si cela est plus facile à dire qu'à faire » ( les parents d'Aurélia ainsi que maman tombe en sanglot) .
- Madame MOILIT , je sais que vous traversez également une période difficile, et je vous souhaite également, de surmonter cette épreuve, sachez que si vous avez besoin d'un soutien qu'il soit psychologique ou moral il y a des personnes prévues pour cela alors surtout n'hésitai pas .
-
( hochement de la tête, pour dire que le message était passé.)
Chapitre 1 Réalité amère
07/07/2023