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LA PETITE LUNA D'ALPHA
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Chapitres

"Dis-moi, ma fille, pourquoi toi et ton espĂšce de bon Ă  rien ĂȘtes-vous entrĂ©s sur mon territoire ?" Une voix inconnue retentit juste devant moi. Je baisse la tĂȘte et mes yeux commencent Ă  se fermer. C'est ici, c'est ici que ma vie va se terminer. J'ai toujours pensĂ© que ce serait de la main de mon beau-pĂšre, mais non. C'est Ă  cause d'autres types qui m'ont aussi fait du mal de façon tortueuse. Laissez-moi vous dire que ma vie a Ă©tĂ© gĂ©niale. Je vous laisse deviner le sarcasme. Soudain, une grosse main me saisit le menton. Il me force Ă  relever la tĂȘte contre ma volontĂ©. Non ! Non, je ne veux pas le regarder, je ne veux pas voir son visage monstrueux. Mais une fois de plus, il est bien plus fort que moi. Alors, avec le peu de vie que j'avais en moi, je regarde fĂ©rocement ses yeux d'un bleu profond. ImmĂ©diatement, l'expression de l'homme passe d'une expression livide et stoĂŻque Ă  une expression surprise et douce. Je l'entends murmurer : "Mon pote". ~~~ Willa est une jeune fille simple qui n'a pas eu de chance dans la vie. Elle a Ă©tĂ© abandonnĂ©e sur le pas de la porte alors qu'elle n'Ă©tait qu'un nouveau-nĂ©, ses deux parents adoptifs sont morts et son beau-pĂšre a abusĂ© d'elle presque toutes les nuits. Elle pensait que son petit ami et sa meilleure amie lui permettraient d'Ă©chapper Ă  la vie horrible qu'elle menait Ă  la maison. Mais en fin de compte, ils n'ont fait qu'ajouter Ă  la vie tortueuse qu'elle menait. Elle a donc fait la seule chose Ă  laquelle elle pouvait penser pour s'Ă©loigner de la terrible rĂ©alitĂ© qui l'engloutissait lentement. Elle a couru. Elle Ă©tait loin de se douter qu'en courant dans les bois cette nuit-lĂ , sa vie entiĂšre allait basculer. ----

Chapitre 1 Chapitre 1

"Willa, tu sais que ce week-end va ĂȘtre gĂ©nial, ne le nie pas. Addie sourit, ne quittant la route des yeux qu'une seconde pour me jeter un coup d'Ɠil.

Je regarde par la fenĂȘtre les arbres qui dĂ©filent au fur et Ă  mesure que les secondes passent. Le feuillage met de la couleur dans mes yeux, "Addie, je n'ai jamais dit que ce n'Ă©tait pas le cas". Je ris en rabattant mes cheveux chĂątains foncĂ©s derriĂšre mon oreille.

"Eh bien, ton attitude ne le montre pas", se moque-t-elle en augmentant le volume de la musique.

Ce week-end, Addie et moi, ainsi que quelques autres filles et garçons - y compris mon petit ami - partons en camping. Juste nous huit dans un endroit isolĂ© dans la forĂȘt, avec beaucoup, beaucoup de bouteilles d'alcool dont je me tiendrai Ă  l'Ă©cart.

Je n'ai jamais été un grand buveur et ce n'est pas ce week-end qui va changer les choses.

Avant mĂȘme que je m'en rende compte, le ciel devient gris foncĂ© Ă  cause du soleil couchant et nous arrivons Ă  la zone boisĂ©e oĂč Jack, mon petit ami, et ses trois autres amis rencontreront tout le monde.

Ils sont arrivés avant toutes les filles qui installaient le camp, "sans drame", disent-ils. Je me moque presque à voix haute rien qu'en y pensant.

Addie et moi portons nos sacs en bandouliĂšre tandis que nous nous faufilons dans les bois.

Je ne sais pas pourquoi, mais la forĂȘt m'apaise tellement. Je sais que la plupart des filles auraient peur de s'y aventurer, mais ce n'est vraiment pas effrayant une fois que l'on se dĂ©tend et que l'on profite de la beautĂ© des lieux.

Rapidement, je sens la merveilleuse odeur du feu de bois qui brĂ»le et je suis mon nez jusqu'Ă  l'endroit oĂč il se trouve. "Willa ! J'entends Jack crier juste devant moi.

Je lui souris et ses mĂšches dorĂ©es s'enflamment Ă  la lumiĂšre du feu. Je ne peux pas m'empĂȘcher de me sentir toute nerveuse et pĂ©tillante quand il est prĂšs de moi.

Alors qu'il court vers moi, ses bras s'enroulent automatiquement autour de ma taille et me tirent vers lui. Ses vĂȘtements sentent le feu de camp et je respire son parfum Ă  pleins poumons, "Une semaine, c'est trop long". Il fait la moue quand je passe mes bras autour de son cou. Ses lĂšvres se plissent et il fait semblant d'ĂȘtre triste, ce qui me fait sourire encore plus.

"Je suis d'accord ", acquiesce-je en me mettant sur la pointe des pieds pour coller nos lÚvres l'une à l'autre. C'était doux et ça a duré un peu, mais suffisamment longtemps pour que je commence à avoir des papillons dans l'estomac.

Soudain, j'entends des cris de chat derriĂšre Jack.

Je me crispe visiblement et je croise le regard de Jack. Ils ne te feront pas de mal", me dit-il en me rassurant et en me frottant les Ă©paules avec ses paumes.

Ah oui, je ne t'ai pas dit que je ne connaissais aucun des gars qui venaient ?

Je ne m'ouvre pas vraiment Ă  beaucoup de gars.

Rapidement, je secoue la tĂȘte et affiche un lĂ©ger sourire sur mes lĂšvres, il imite mon expression en me chatouillant le menton du bout des doigts. C'est une chose qu'il faisait toujours quand nous Ă©tions ensemble, je trouve toujours du rĂ©confort dans ce petit mouvement.

Je souris sincĂšrement Ă  Jack avant qu'il ne passe un bras sur mes Ă©paules. "Que la fĂȘte commence !" Il crie, suivi d'un tas de cris et de hurlements.

"Oui, bien sûr", marmonne-je alors que nous nous dirigeons vers les autres

Une heure plus tard, tout le monde a bu, sauf moi. J'écoute attentivement les mots de chacun qui commencent à se mélanger dans une bouillie de mots.

Nous nous installons autour du feu de camp, assis sur de petites couvertures. Je regarde les ambres craquants s'enflammer sous mes yeux émeraude tandis que je tremble légÚrement avec la froideur de l'air de minuit. "Hé, tu as froid ?" me demande Jack en passant son bras par-dessus mon épaule.

"Oui, je crois que j'ai une veste dans la tente. Je lui dis entre mes dents qui claquent.

Il me sourit en me frottant l'Ă©paule, essayant de me transmettre de la chaleur. "Viens, je vais t'accompagner". Il dit en posant sa biĂšre.

Je défais la fermeture de notre tente pour aller directement à mon sac, j'ai l'impression que mes bras peuvent tomber à tout moment. Mais avant d'y arriver, mon poignet est soudainement attrapé et me tire vers l'arriÚre. Je glapit en tombant sur le matelas pneumatique.

L'instant d'aprĂšs, je vois Jack planer au-dessus de moi avec un sourire suffisant. "Pourquoi as-tu fait..." Avant que je puisse terminer, il colle ses lĂšvres aux miennes.

Ma réaction immédiate est de lui rendre son baiser, et c'est exactement ce que j'ai fait. Mais le goût de la biÚre bon marché et de la vodka réside sur ses lÚvres et je dois résister à l'envie de me retirer.

J'enroule mes bras autour de son cou, tandis que les siens s'accrochent Ă  ma taille et me rapprochent de lui.

Il mord légÚrement ma lÚvre inférieure, ce qui me fait sursauter, et il en profite pour approfondir le baiser, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Mais c'est alors qu'il commence Ă  glisser ses mains sous mon tee-shirt et Ă  les faire courir sur d'anciens bleus et cicatrices. Je sursaute, poussant rapidement sa poitrine pour rompre le baiser, "Jack". Je dis Ă  bout de souffle.

"Je serai doux, ne t'inquiĂšte pas ", dit-il en souriant, en remontant sa main sous mon tee-shirt.

Je grimace lorsqu'il pique le bleu le plus récent, "Jack non". J'attrape son poignet et le retire de sous ma chemise.

Il gémit bruyamment et s'éloigne de moi. Il n'a jamais vu les différentes marques et ecchymoses sur ma peau et il ne les verra jamais, personne ne les verra.

Je me redresse lentement, n'osant pas le regarder dans les yeux. Il s'assoit dans le coin le plus éloigné de la tente, comme si j'étais maladive et qu'il essayait de s'éloigner de moi. "Nous sortons ensemble depuis presque un an, Willa ! Un an ! Combien de temps dois-je attendre ? !" Je sursaute fortement face à son emportement.

"Je ne sais pas", marmonne-je en haussant légÚrement les épaules.

Sans un mot de plus, Jack sort de la tente en me laissant. Il me donne l'impression que la seule raison pour laquelle nous sortons ensemble, c'est sa pulsion sexuelle.

Il sait que mon beau-pĂšre abuse de moi, mais il ne sait pas jusqu'oĂč il va. Il ne sait pas combien de fois je suis battue chaque jour. Les brĂ»lures que j'ai sur toute la peau Ă  cause de ses mĂ©gots de cigarettes.

Je ne veux pas ĂȘtre un cas de charitĂ©, je ne veux pas qu'il sorte avec moi juste parce qu'il a pitiĂ© de moi.

Mais il semble que la raison pour laquelle il a commencĂ© Ă  sortir avec moi Ă©tait de me mettre dans son lit. Mais comme je suis une fille stupide, je l'aime toujours et je ne sais pas s'il y a quelque chose qui me fera arrĂȘter.

Pendant les trente minutes qui suivent, je reste assise dans la tente. Pas tout à fait dans la réalité, mais surtout dans mes pensées.

Finalement, je décide d'aller parler à Jack de ce qui vient de se passer. Pourquoi il s'est emporté tout d'un coup.

Rapidement, j'enfile la veste que j'étais censé prendre en premier lieu et je quitte la tente en marchant vers les autres.

Je ne peux m'empĂȘcher de lever les yeux vers le ciel clair de la nuit et d'observer les magnifiques constellations. Je rapproche ma veste de mon corps, dissimulant la chaleur, et un doux sourire se dessine sur mes lĂšvres. C'est si paisible.

Mais je baisse les yeux vers les Ă©toiles et mon bonheur paisible s'Ă©vanouit en un instant.

J'ai l'impression que mon cƓur a Ă©tĂ© arrachĂ© par un couteau Ă©moussĂ©, que mon souffle se bloque dans ma gorge et que je suffoque.

Non, ce n'est pas possible. Je me répÚte un million de fois, niant les événements qui se déroulent sous mes yeux.

Ce que je vois, assis devant moi sur ma couverture, c'est Addie et Jack qui s'embrassent comme si je n'Ă©tais rien pour eux.

Pour couronner le tout, Jack était pratiquement allongé sur Addie. Wow, ce week-end est un vrai "coup de pied au cul".

Les larmes coulent à flots sur mon visage alors que les deux personnes que j'aime le plus au monde me trahissent complÚtement. "Qu'est-ce que tu fais ?" Je marmonne si doucement que je me demande si je l'ai vraiment dit ou si je l'ai juste pensé.

Addie a pris une seconde pour me regarder alors qu'elle Ă©tait encore en train d'embrasser mon petit ami.

Ses yeux se sont rapidement agrandis lorsqu'elle a repoussé Jack. "Qu'est-ce qui ne va pas, bébé ? dit Jack en essayant de ramper jusqu'à elle.

"Bébé ?" Je m'essouffle alors que ma lÚvre tremble violemment.

Jack me regarde en prononçant un "oh merde".

Ils se mettent tous les deux debout et font un pas vers moi, tandis que tous les autres restent assis et me regardent pleurer à chaudes larmes. "Willa, ce n'est pas ce que tu crois, on jouait à Action ou Vérité et quelqu'un nous a mis au défi. Je te jure que je ne te ferais jamais ça", marmonne rapidement Addie en me tendant la main. Je sursaute brutalement et recule de plusieurs pas. Non, elle n'a pas le droit d'essayer de me réconforter.

"Vraiment ? Je ris sÚchement, "Vous jouiez vraiment à Action ou Vérité ?" Je demande au public derriÚre nous.

Layla, l'une de mes amies, lÚve les yeux, coupable : "Non, Willa, je suis désolée". Elle avoue et, comme je le pensais, elles se sont embrassées sans qu'un jeu ne vienne les mettre sous pression.

N'ayant rien d'autre Ă  faire, je m'enfuis.

J'entends Addie et Jack crier derriĂšre moi de revenir, mais aucun d'eux ne me suit.

Je cours aussi vite que mes jambes me le permettent, tandis que mes larmes coulent violemment sur mon visage avec la force du vent qui souffle sur moi.

Comment ont-ils pu ?

Ce sont les seules personnes, à part mes parents, que j'ai jamais aimées au point d'en souffrir, et pourtant ils me font mal.

Je halĂšte lourdement pendant que je cours encore quarante minutes Ă  travers les bois, l'adrĂ©naline poussant mes poumons de plus en plus fort. Mon cerveau me dit de partir, d'aller ailleurs qu'avec eux. Mais mon cƓur me dit que je les aime encore tous les deux.

Soudain, je ne peux plus supporter les balbutiements constants de mon cƓur, ni la brĂ»lure de mes poumons. Alors j'arrĂȘte progressivement de m'appuyer sur l'arbre pour reprendre mon souffle.

C'est alors qu'Ă  cĂŽtĂ© de moi, j'entends une brindille craquer. Je relĂšve instantanĂ©ment la tĂȘte en sentant la prĂ©sence de quelque chose d'autre que moi.

Je sais que j'ai dit que les bois me semblaient un endroit sûr, mais en ce moment, je ne me sens pas en sécurité. Je suis plutÎt, euh, quel est le mot ? Terrifié.

Je cherche frénétiquement autour de moi en essayant d'adapter mes yeux à l'obscurité qui m'entoure. Je ne vois rien qui ne soit pas à quelques mÚtres devant moi.

Soudain, j'entends un grognement sourd qui semble secouer mes os jusqu'Ă  la moelle.

Avant que je puisse rĂ©agir, une personne court vers moi dans une sorte de flou. Mon cƓur se serre contre mon estomac de peur alors qu'ils pressent une sorte de tissu contre ma bouche. J'inhale le produit chimique contre mon grĂ©, en mĂȘme temps que je respire Ă  l'excĂšs, sous l'effet de la panique. Je me dĂ©bats contre la personne qui me retient, je donne des coups de pied, je me tortille, je donne des coups de poing, mais hĂ©las en vain.

Je crie pour que quelqu'un entende mes supplications, mais le tissu Ă©touffe tous les bruits qui tentent de s'Ă©chapper de mes lĂšvres.

C'est inutile, celui qui me tient est manifestement bien plus fort que moi. Il vaut mieux que je l'accepte, il n'y a aucune chance que je m'Ă©chappe.

C'est donc ce que je fais, je m'effondre contre mon agresseur qui me soutient. Des larmes coulent de mes yeux, qui deviennent flous. Soit Ă  cause de mes larmes, soit Ă  cause des effets des produits chimiques.

L'haleine de mon kidnappeur souffle sur mon oreille tandis qu'il presse plus fort le tissu sur ma bouche. Mes yeux s'assombrissent et se remplissent de somnolence.

Une derniĂšre larme coulant sur mon visage, mes yeux se ferment complĂštement et ma vision devient noire.

~~~

Continuer

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