_ T'es qui toi ? Je mate le mec se trouvant devant mon appart' étrangement souriant. _ je suis James ! Diplômé en Toxicologie, thérapeute aussi j'ai été contacté par ton frère et.. Je regarde méchamment le gars entrain de deblateré des conneries dont je m'en foutait royalement. _Abrège. _ je suis ton nouveau coloc! Pitié, non. Je referme directement la porte , pas du tout ravi de cette nouvelle non mais il croit quoi ? Comme si je voulais de quelqu'un qui allait empieté sur mon espace privé, je suis très bien seul j'ai pas du tout besoin d'un coloc. C'est quoi encore cette idée merdique ? Ils font tout pour me rendre cette putain de vie impossible hein.. Cette saleté de Johnny allait m'entendre! Je me souviens encore de ce jour là ou tu es arrivé avec ce sourire enjôleur devant moi un mec vivant dans le passé, ce n'était pas facile j'avoue mais toi tu as réussi a voir le mieux en moi et réparé ce qui était cassé. En gros tu as réalisé l'impossible. Tu avais la volonté de sauver un mec qui ne voulait plus vivre, qui ne voulait pas d'aide, jusqu'à me donner espoir, un espoir que je croyais mort, tu as fini par me donné envie de vivre, d'espérer un avenir , de sourire, d'être heureux. D'être une nouvelle version de moi tout simplement, avec toi a mes cotés. Juste toi et moi. Lachen.
Je me souvient encore de ce petit garçon souriant et heureux, croquant la vie a pleine dent, vivant ses premières expériences.
Oh, oui j'étais heureux...
Jusqu'à ce que je le rencontre lui.
Tombant peu a peu sous le charme, sans voir sa face cachée. Il s'est bien moqué de moi.
Il n'y a pas pire croyez moi de se retrouver un beau matin prisonnier subissant toute sorte d'immondices, entre les mains de celui que vous considerez comme votre grand amour.
Peut-être que si il ne m'avait pas remarqué ce soir là j'aurai pu...
Stop! Il me l'avait lui même avoué c'etait un plan bien calculé je suis juste une victime parmi tant d'autres, l'imbecile, l'adolescent qui rêve trop, trop souriant, j'avais juste fait les frais de ma naïveté , j'ai voulu croire au grand amour, J'ai voulu grandir trop vite
Il m'a brisé, comme jamais, chaque terminaisons nerveuses, chaque espoirs, chaque rêves , chaque but, il m'a dépouillé, il m'a tout pris.
Tout. Vraiment tout. Sans aucun scrupule, c'etait un malade. Et j'en ai fait les frais.
Un an plus tard, un coup de feu, une délivrance un corps meurtri, un esprit traumatisé, une larme, un changement un meurtrier.
Je m'appelle Andres Silvester et j'ai grandit trop vite.