Au Cœur de la Passion

iennes et poussiéreuses. Élise Smith se tenait près de la fenêtre de sa petite chambre mansardée, contemplant l'étendue des

es berceuses qui la faisaient se sentir aimée et en sécurité. Les rares images de son père étaient empreintes de gentillesse et de force. Elle le revoyait, la

e six ans orpheline et vulnérable. Au lieu de trouver refuge et amour, Élise avait été plongée dans un monde de cruauté et de f

épétait-elle souvent d'une voix acerbe. Les journées d'Élise étaient remplies de corvées interminables, de lessive, de cuisine et de nettoyage. Monsieur Smith, u

er, une vieille bibliothèque remplie de livres poussiéreux. C'était là qu'elle se réfugiait chaque fois qu'elle le pouvait, plongeant dans des histoire

res. Elle tomba sur un volume particulièrement ancien, à la couverture de cuir usée et aux pages jaunies par le temps. En l'ouvran

t dans le domaine de Blackwood plusieurs décennies auparavant. Au fil des pages, Élise découvrait les pensées et les rêves de cette

inant une vie différente, remplie de liberté et de passion. Les descriptions détaillées des paysages, des émotions et de

ipitamment le journal et le cacha sous sa jupe, juste à temps pour voir Madame Smith apparaître. « Qu'est-ce que tu fais

adame, » murmura Élise, son

le mépris. « Ne crois pas que je sois dupe de tes

contre elle. Ce n'était pas seulement un livre, mais un

dre. Les histoires de la jeune femme lui donnaient du courage, l'aidaient à supporter les journées pénibles sous la dom

e. Leur relation était décrite avec une intensité et une passion que Élise n'avait jamais connues. Les mots du journal étaient remplis de désir, de caress

t de la curiosité, mais une envie ardente de connaître elle aussi ces sensations. Elle rêvait de rencontrer quelqu'

fois qu'elle le lisait, elle se sentait plus forte, plus déterminée à changer sa vie. Même si les Smith continuaient de

ron allait arriver à Blackwood. Les villageois parlaient de lui avec crainte et fascination, évoquant des rumeurs de richesse, de pouvoir e

on matelas. Elle y consigna ses pensées, ses espoirs et ses craintes. « Peut-être que ce baron s

laient nerveux, prenant soin de préparer la maison pour son arrivée. Élise observait tout cela av

u, à découvrir ce que l'avenir lui réservait. Malgré la cruauté des Smith, elle gardait l'espoir que sa vie pouvait changer, que quelque pa

t dans tous les sens, les Smith aboyaient des ordres, et une tension palpable flottait dans l'air. Élise savait que ce jour marquait le début de quelq

, cachée derrière un rideau, sentit son cœur battre plus fort. Le carrosse s'arrêta devant l'entrée, et un homme des

pourrait transformer son destin ? Elle ne pouvait détacher son regard de lui,

mmençait pour elle, remplie d'incertitudes mais aussi d'espoir. Et dans son cœur, Élise porta