French touch
nstitutrice et engagée dans la vie associative. Quand il arrive, ses deux filles de dix-sept et quinze ans sont en train de manger des pâtes à la bolognaise. La plus jeune s'étouffe de
On ne t'attend
voi
nges av
d, je vais
er à paraître solide. Il a envie de pleurer sur sa femme, sur lui-même, sur sa fami
oncée sur sa chaise, elle grignote un sandwich, l'esprit embrumé. Combien de verres d'alcool depuis hier ? Une dizaine, au moins... ce n'est
vait décroché de la drogue et qu'elle flaire un gros coup qui dépasse le cas de sa sœur. Qu'est-ce qu'elle en
our intérieure. Sur sa table, aucune photo de famille comme il est d'usage d'en mettre pour se raccrocher à l'extérieur. Regard déstabilisant sur la vie de Clémentine Roussel, trente-deux ans, célibataire, sans enfants, sans attaches. Elle se lève, se dirige vers un placard, saisit une bouteille de whisky, se verse une dose dans une tasse à café
J'ai beso
, stimulée par l'euphorie de l'ivresse. Souvenirs de ses yeux, ses mains, son torse, ses fesses. Montée du désir, incontrôlable. Image obsédante du corps de François offert dans son lit avant son départ en reportage. Se calmer, se ressaisir,
de rien ou presque... Noisy-le-Sec, un trafic démantelé l'an passé. Un fil à tirer. Clémentine conclut en établissant un
de François dans sa b
résence du sachet dans son sac, Roussel se persuade que le juge Renaud passera sur ce genre de déta
aïa. Tant qu'on ne connaît pas son rôle exact, on se focalise sur Hansen. Elle a fini pour ce soir. Il est vingt-trois heures. Elle fignolera les dé
film de superhéros. François fait semblant de dormir, nu, allongé sur le dos, les bras en croix, le corps pleinement éclairé par une puissante lampe halogène. Silhouette immobile, inerte, comme morte. Désir de vivre après tout, malgré tout. Soif animale pour cette peau, appétit bestial pour cette c
les yeux bleus, le sourire satisfait au coin des lèvres. Cet homme chaud, mon bel amant éveillé.
illeur sur le canapé, la tête appuyée contre le mur, les traits fins de son visage détendu, ses cheveux blonds tirés en arrière, le regard bleu, séduisant et attentif. Un mélange de tendresse et de force tranquille infiniment craquant. Clémentine s'assoit
j'ai bonne mémoire, tu faisais plutôt dans
lit dans les yeux du jo
b « Techno » le plus prisé de la capitale où se réunit le gratin des VIP,
y faire un tour
rrément de la panique da
urqu
ment trouver le mobile de son assassinat et de celui de Maïa en fouinant
e fille qui te ressemblait drôlement... Quand je me suis
ne m'as
iez brouillées et je n'étais
s cachotterie
u de son amante en effleurant un sein, descend le long de ses abdos avant de stopper son mouvement sur les hanches fines. Un vertige de désir s'emp
i ann
tendrement et après je te dirais ce qu