Le deus ex machina
dort et l'hôtesse le réveille afin qu'il boucle également sa ceinture. Il s'exécute en bougonnant dans une langue étrange. Il est bien habillé, en costume cravate et ch
ce. Bruxelles servait de « hub », de plate-forme de répartition et de redistribution entre les grandes lignes internationales et les vols européens de secours, pour Zurich qui commençait à saturer. Cela av
e au terminal. Je patiente pour sortir de l'avion en rassemblant mon ordinateur portable et ma petite valise contenant mes effets personnels. Sur les vols courts européens, j'ai pris l'habitude de touj
de passage obligé. Mais à cette heure, il n'y a pas trop de monde. Pourtant, je dois faire le bon choix. En effet, il y a deux postes de contrôle ouverts l'un à côté de l'autre pour absorber l
te étrangère ne dispose pas des visas nécessaires et que le garde-frontière veut refouler la famille. Une discussion éclate entre cette famille visiblement désemparée et les gardes-frontières inflexibles. Vraisemblablement, ils ne se comprenn
re la traduction en turc pour ces personnes. Les gardes-frontières retrouvent leur calme et invitent l'interprète providentiel, ainsi que la famille désemparée à rejoindre leur bureau. Toute la
sans incident. Dans le hall des arrivées, il y a une petite cohue entre les gens qui attendent, les familles qui
ascenseurs du parking souterrain afin de récupérer ma voiture de location. Je prends l'ascenseur seul, de
elle nous sommes en contrat n'a plus de guichets ouverts. Nous avons une convention dans laqu
est dévolue. Il y a des centaines de voitures de toutes les sortes éclairées par la lumière blafarde des tubes au néon. Je passe en revue la première série de voitures, et arrivé au bout de la file, je tourne à gauche et remonte la deuxième rangée de voitures. Je suis fatigué, j'en ai marre. Je voudrais trouver ma voiture au plus vite et me reposer. Dans le fond du parking, des hommes discutent avec véhémence. J'entends des éclats de voix sans r
femme que je n'avais pas remarquée se met à crier et quelqu'un déclenche l'alarme anti-agression. La sirène se met à hurler. Je me retourne et regarde dans la direction où se trouvait le groupe quelques instants auparavant. Une for
ne comprends rien. Une voix ferme, masculine, intime l'ordre de dégager sans s'éloigner ; je dois rester à disposition de la justice ! La police de l'aéroport
s qu'il e
est élancée, fine, cheveux clairs, courts, habillée d'un pantalon très ajusté et d'une veste entrouverte
permis de travail et mon passeport en main. Maintenant, il y a beaucoup de monde. Je me demande d'où peuvent sortir toutes ces personnes. Il semble que les magistrats du parquet soien
emets à la recherche de la voiture, le policier me suit. Je continue et trouve enfin la voiture. Le policier m'arrête et entre lui-même dans la voiture et de sa main il tâte derrière le pare-soleil et trouve les clés. Il contrôle qu'elles correspondent. Il coupe le moteur, garde la clé et me dem
d'explication et de contrôle au poste de police, je suis perturbé. Mais j'essaie cependant de me reposer quel
is en évidence est déposée sur ma table de nuit. Je n'ai pas rêvé. Je me souviens : il m'a fermement invité à le contacter spontanément si un souvenir, même insignifiant, ou un détail, me revenait. Après m
aximum d'informations et nous permettre de réaliser nos démarches administratives, telles que convocation des personnes à interviewer – allant du cadre supérieur au simple fonctionnaire –, réservation de salle de réunion, communication des pièces comptables, procès-verbaux mêmes confidentiels, documents d'analyse. C'était un personnage clé dans notre organisatio
on-fonctionnaires, viennent auditer les services dans lesquels il avait fait sa carrière et encore moins que ces étrangers fassent des propositions de restructuration. À part cela, c'était un homme agréable, intègre. Je pense que secrètement, il appréciait aussi que nous disions tout haut ce qui se disait tout bas, et il reconnaissait nos compétences. Ma
appris que ces recommandations étaient rarement respectées. Et nous étions encore contents quand les personnes incriminées dans ces rapports ne réglaient pas leurs comptes aux auditeurs par presse interposée. Mais cela faisait partie du jeu normal. En effet, beaucoup de personnes ressentaient ces audits comme de super contrôles teintés de nombreuses in