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JE SUIS TOMBE  AMOUREUX DE MON ENNEMI

JE SUIS TOMBE AMOUREUX DE MON ENNEMI

Marcel46

5.0
avis
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38
Chapitres

Prologue J'ai essayé de résister. Mais rien à faire il m'avait envoûtée. Malgré nos différences, malgré la haine que je devais avoir à son égard. Il n'en était rien. Je l'aimais il m'aimait. Il était le paradis dans mon enfer. un amour interdit dans un décor de terreur... Suivez l'histoire d'Aria jeune juive et Hantz lieutenant du parti nazi. Pourront-t-ils être ensemble malgré tout ce qui les séparent... J'écris jour après jour la suite...

Chapitre 1 Chapitre 01

Chapitre 1

Novembre 1942.

Je regardais mes mains frêles, puis mes ongles noircis.

Jamais je n'avais été si négligée. Ma gorge était tellement sèche que j'avais envie de me l'arraché. J'avais faim et terriblement soif. Je manquais de sommeil, je sentais des picotements dans chaque muscle de mon corps. Je n'en pouvais plus de vivre ainsi.

Cela faisait maintenant six mois, six mois que ma vie était devenue un enfer, sans compter les mois précédant mon arrestation et celle de ma famille.

Avant d'arriver dans ce camp, le temps ou je vivais encore chez moi, les choses avait commencer à changée. L'arriver de cette homme au pouvoir, le Führer comme ils l'appelaient. Avait boulversé nos vies.

Du jour au lendemain, par-ce que cet homme l'avait décidé, tout nous était devenu interdit. Il suffisais que l'on porte l'étoile jaune pour être pointé du doigt. Le regard des gens avait changer, leurs attitudes envers nous n'était plus la même. Même des gens que l'on avions toujours connus nous toiser. A cause de quoi ? A cause de l'étoile qui était dorénavant notre seul identité aux yeux des autres.

Cela avait d'ailleurs commencé avec ça, le brassard qui montrer au monde que nous étions juifs.

S'ensuivit ensuite l'interdiction de la plupart des bars, des commerces, jusqu'aux trottoirs. Même ça nous n'y avions plus droit. Comme si nous avions la peste ou je ne sais quelle autre maladie contagieuse.

Être juif était devenu un handicap, limite une honte.

Hélas nous n'avions pas eu le choix, il y'a donc fallut vite s'y accommoder.

Pourquoi devions nous subir cela ? Et surtout pourquoi tout le monde laissait faire ? Je n'arrivais pas vraiment à comprendre.

Tout cela me paraissait bien loin maintenant. Ma famille n'était plus qu'un souvenir. Je me souvenais comme je me plaignait à l'époque, de ne pas pouvoir aller voir tel film ou de ne pas aller dans tel restaurant. Comment que j'étais ignorante ...

A cette épouse j'avais tout. J'avais encore ma

famille.

Aujourd'hui je n'avais plus rien. Ma mère fus abattu devant mes yeux. J'avais aussi perdu mon père.

Il ne restait plus que moi, enfin presque ...

J'avais l'espoir que mon frère Ezra soit toujours en vie. Le jour ou l'on s'est fait arrêter mes parents et moi, Ezra était parti avec sa fiancée se baigner à la rivière.

Dieu avait voulus qu'il ne sois pas encore rentré quand les SS ont débarqué chez nous.

Je n'avais aucunes nouvelles depuis, je ne savais pas si ils s'étaient fait arrêter ou si ils avaient survécu.

Je demandais chaque jour à Dieu pour que ce cauchemar se termine, et pouvoir peut être le retrouver. Mais il semblait hélas, que Dieu n'écoutait plus vraiment personne ces derniers temps.

Un camp de travail, voilà donc où j'étais depuis six mois. J'avais été arrachée à la ville où j'étais née comme une hors la loi, arracher de la maison où j'avais grandi.

Varsovie était la ville où j'habitais.

J'avais une vie aisée et je ne manquer de rien.

Mon père Jacob était docteur, le docteur Levy. Maman elle avait une petite boutique de retouche-couture.

Nous vivions dans une jolie maison avec une grande cour pleine de pommiers et d'arbustes. Ah la compote de maman, qu'est-ce que je donnerais pour en avoir juste une cuillerée.

Nous étions tellement heureux, jusqu'a ce jour où nous commencions à entendre parler de guerre à la radio.

Les commérages disait que les juifs seraient bientôt envoyés dans des camps de travail forcé.

Au début, nous ne nous doutions pas une seconde de ce qui aller arriver.

Et en un rien de temps tout à basculer.

Je regardais toujours mes mains, toujours dans mes

pensées. Je pensais sans cesse que je n'avais plus de famille, je me rabâchais toujours les mêmes choses, chaque soir après le travail. Je me demandais continuellement : Pourquoi ? Pourquoi je me retrouvais ici, dans cet état lamentable, le cœur complètement briser, le moral au plus bas ... et désespérément seule.

Il faisait plus froid aujourd'hui que ces derniers jours. Blanc, tout était blanc, la neige tombait à grands flocons. Je ne sentais plus mes oreilles ni mes pieds. Malgré le temps, nous ne cessions de travailler.

— Aria ?

— Oui ?

Sarah était une fille que j'avais rencontrée ici. Elle avait le même âge que moi, elle était ici avec sa sœur de dix-huit ans qui s'appelait Nina. Elles aussi avaient perdu leurs parents. Nous étions toutes les trois depuis un mois à l'atelier de tissage et de couture.

Nous fabriquions des équipements militaires, des uniformes de prisonniers, de soldats et pleins d'autres choses.

Avant cela, le travail dont j'étais chargée était bien plus rude comme faire les tranchées, décharger d'innombrables wagons pleins de sacs de ciment et j'en passe. C'était l'horreur surtout par ce froid glacial.

Grâce au ciel, ils cherchaient une couturière, c'était l'occasion rêvée.

Étant le métier de ma mère j'avais appris les ficelles du métier. C'est là que j'ai rencontré Sarah et Nina. Nous travaillions un peu plus de douze heures par jour.

Des fois plus, et certaines fois toute la journée et toute la nuit. Pas le travaille le plus agréable certes mais pas le plus désagréable en tout cas.

— On doit y aller, la surveillante vient de passer.

— C'est parti encore pour une journée

magnifique ! Dis-je avec ironie.

Nous marchâmes jusqu'à l'atelier sans dire un mot, je sentais le blizzard s'introduire sou mon vêtement. Un frisson glacial s'emparait de tout mon être.

Nous étions quarante trois filles à travailler à l'atelier. Je vis dehors les autres femmes faire ce que je faisais avant, j'avais de la compassion pour elles.

Arrivées à l'atelier nous nous mettions tout de suite au travail.

A force de coudre, mes doigts avaient reçu d'innombrables coups d'aiguilles ce qui me donnait de vives douleurs lancinantes au bout de mes doigts.

Mon aspect physique était vraiment des plus désastreux.

Mes boucles brunes avaient laissé place à des cheveux rêches et aussi secs que de la paille.

Mes formes généreuses s'étaient dissoutes à cause de la mal-nutrition.

Le teint complément blafard, des cernes sous les yeux.

Je n'avais plus rien voir avec la fille que j'étais autrefois.

Moi qui étais une fille très coquette et toujours apprêtée.

J'étais folle des robes, des chaussures, des jolis nœuds dans mes cheveux, mon rêve avait toujours été d'être styliste de mode.

J'avais d'ailleurs réalisé plusieurs robes avec l'aide de ma mère. Je les portais pour aller en classe.

Elles avaient reçu beaucoup de compliments de la part de mes amies.

C'était de ma mère que me venait mon goût de créer des vêtements, elle me manquait tellement.

Voilà déjà cinq heures que nous travaillions. Nous n'avions même pas le droit à une pause. Sauf pour aller aux toilettes.

— Daniel m'a embrassée hier ! Me dit Sarah tout excitée.

— C'est vrai ! Alors comment c'était ?

Daniel était un garçon que Sarah avait rencontré ici.

Cela faisait quatre mois qu'ils se connaissaient. Une fois par semaine les hommes et les femmes pouvaient se voir.

Daniel était arrivé après elle.

— Merveilleux ! Il embrasse mieux que tous les petits amis que j'ai eu !

— Sarah tu n'en a eu que deux...

— Oui je sais et bien il embrasse mieux que ces deux-là. Je sais que c'est pas l'endroit pour vivre une histoire d'amour. Mais il me rassure et je l'aime comme beaucoup.

— Silence ! Hurla la surveillante.

Nous continuons notre travail sans dire un mot de plus.

Encore six heures à tenir...

Quand tout ça aller dont finir ?!

Souvent je me disais à quoi bon continuer ...

Je n'avais qu'à désobéir et ils me fusillerait sur place.

Je n'aurais plus à supporter cette vie de misère.

Mais quand je pensais à cela c'était le visage d'Ezra qui m'apparaissait, mon petit frère.

Il y avait une infime chance qu'il ait survécu étant malin et débrouillard comme il était, puis je me plaisais à croire qu'il avait dû trouver un moyen de leur échapper.

Je devais donc supporter tout ça et surtout je devais garder espoir que cette guerre finisse, et qu'on nous libère enfin de ce fichus camp de travail.

Et je pourrais peut être retrouver la famille qui me restait mon p

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