ENCORE UNE CHANCE
é Camex-Co était située à l'avenue des banques, le quartier des affaires de la capitale. Ce grand bâtiment de dix étages avec ses baies vitrées dominait presque toute la zone. La compagnie n'occup
t encore les effluves de l'alcool, mais surtout la fatigue et sans oublier le petit incident du Coca Cola renversé sur son chemisier en lin tout blanc. Elle s'était particulièr
ites attention !!! Regardez là
t maladroiteme
vous faire du mal ! Je ne vous ai pas vue... ça va ?
Voilà... mon chemisier !!!
court sur le devant qui laissait entrevoir une partie de son abdomen, et un peu pl
aiment désolé mam'selle ! Fa
r sur la peau ; on pouvait y voir au travers le soutien noir qu'elle portait ; le mec ne fut pas si indifférent puisqu'il le remarqua mal
; l'individu en question la dévisagea de haut
ue chose... je ne sais p
e chemisier tant pis ! (Quel loubard ce
air. Elle le toisa par la suite et lui tourna les talons assez rapidement. En allant s'assoir, elle marmonna entre les dents,
ampus dans cette chambre d'étudiant. L'année académique tirait presque à sa fin, il ne lui restait que son mémoire à boucler et ce fameux
core là- bas ! Tu ferais mieux de revenir ici !
uatre ans que je suis pa
bien que lorsque la fin des classes est si proche tu reviens toujours à la maison. Tu es sans doute entrain de l'oublier ! Ne fais p
éciait guère ses sorties nocturnes qui s'éternisaient parfois jusqu'à l'aube. Michelle trouvait souvent une bonne excuse : « Je suis avec Clara, on sort ensemble... » Ou bien « Je dors chez Clara aujourd'hui... » Il ne se sentait rassuré qu'après con
Le Directeur vous attend dans son bu
d'effectifs. Il fallait préparer les travaux du bilan pour clôturer l'exercice de l'année précédente. Elle avait reçu toutes les directives et semblait
r ses efforts dans le service. Samuel et Paul, les deux comptables l'aimaient bien et l'encadraient sans cesse mais ce ne fut pas le cas de la dame du même service qui, au fil du temps montrait des signes d'agacement et
térêts, la concurrence, les jalousies, les frustrations... Elle l'apprenait à ses dépens et se contentait de ne se focaliser que sur
ient leur temps à la t
virons. Quant aux autres employés de la boite, leur air si guindé et hautain ne firent que confirmer ses appréhensions ; elle avait compris que to
lle dis
'écout
s un c
tu me dem
dans ce milieu si tu es célibataire,
Samy ? Tu
e ! Non mais sérieux ! Ahahah !!! Je rigole !
rps ma belle ! Renchérit Paul.
! C'est gentil à vous, parce que j'ai
eux dire ! In
i vo
sont souvent considérés comme des élèves, des étudiants ! Et c'est
aiment ! C'est comme avec Madame Ndoumbe ! Je ne sai
lui passer ! Ahhhh !
lles recrues ou stagiaires pour faire le point, c'était comme une sorte de première rencontre, un premier contact. Elle s'y était rendue dans l'après-midi comme convenu. Le Dg avait rendez-vous au
minent avec le Dg. Il avait tout un étage à lui, une vraie suite majestueuse composée d'une
njour. Assise en face d'eux, et un peu gênée, elle sortit de sa poche son téléphone qu'elle tripatouillait maladroitement. Dès ce moment-là e
it qu'une seule envie, se lever et s'en aller ; il la mettait très mal à l'aise. Tout ce qu'elle put remarquer, c'est
s recommandations, et son point de vue était tout aussi clair et limpide ; il ne tâtonnait pas et avait une p
! Nous on en aura pour longtemps avec lui !
ur ! Répondit-
ous en
orer où et dans quelles circonstances elle avait déjà entendu ce mot et cette voix ! Ça trottait dans sa tête... un instant. ! Mais ouiiii
urna, et son regard croisa le sien. Elle vit qu'il affichait u