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Son mensonge parfait, sa vérité cruelle

Chapitre 9 

Nombre de mots : 1146    |    Mis à jour : 26/12/2025

e vue d

t presque à travers le couloir stérile de l'hôpital. Je serrai les dents, j

e lit, l'air totalement fragile, ses cheveux étalés sur l'oreiller, les yeux mi-cl

e. « Tu es venu ! Je pensais... je pensais que tu n

ce, sa voix montant à un ton frénétique. « Elle m'a

J'ai simplement dit que ceux qui font le mal doivent en as

e te manipuler, Bastien ! Elle l'a toujours fait ! Elle veut que je disparais

il à Béatrice, puis à nous. « L'état de Mademoiselle de Courcy est extrêmement délicat », dit-il, sa voix grav

poignet. « Si Bastien ne me croit pas », murmura-t-elle, sa voix tremblante, « je vais juste prouver à quel point je suis sérieuse. Je

« Béatrice, non ! Dis-moi juste ce dont tu

Je veux qu'elle signe des excuses publiques, admettant qu'elle a menti sur moi ! Je veux qu'elle s'excuse auprès de ma famille ! Je

érile. Je tournai mon regard vers Bastien, mes yeux froids. « Tu crois ça, Bastien ? »

. « C'est juste une formalité. Un moyen de la calmer. Elle est instable en ce moment. Nous ne pouvons pas risqu

pièce. Ils me conduisirent doucement, mais fermement, dans la pièce adjacente, où un autre lit a

, un sanglot, tout ce qui leur donnerait satisfa

usement mes poignets, puis me souleva doucement, me ramenant dans la cha

nner quelque chose pour la douleur »,

issant mon visage plus pr

as toutes les raisons de l'être. C'est injuste. Mais Béatrice... elle est si fragile. » Il ten

ura-t-il, « nous partirons. Juste toi

mmobile. Je re

ier geste tendre. Puis, avec un lourd soupir, il par

nt en grand. Une seule larme silencieuse s'écha

ntions persistant encore. Je finalisai les papiers de transfert de Félix, m'a

re, Ava attendait devant la port

a voix douce, « tu as l

n sac, la lui tendant. « C'est pour toi. Ne l'ouvre pas avant que je sois partie. Et puis, une fois qu

papier brun uni. Ses pupilles se dilatère

tien. Tout confirmait la manipulation calculée de Béatrice, ses maladies fabriquées, ses dépenses extravagantes, tout en feignant une dépendance

x tremblante. « Qu'est-ce que c

qui est due depuis longtemps. » Je jetai un coup d'œil à ma montre, puis

x rougis. « Laisse-moi t'emme

. « Non. Je dois le faire se

ix tournait au ralenti près du trottoir, une pro

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