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LA COMPAGNE INTERDITE DE L'ALPHA

Chapitre 4 Chapitre 4

Nombre de mots : 1590    |    Mis à jour : 06/11/2025

loup sent no

ssemblement qui avait débarqué dès dix-neuf heures. Noah m'avait fait remarquer que j'aurais dû patienter

avec résolution du cercle que j'avais la charge d'« animer » ce soir-là. Plus vite je les trave

vague : c'était ce matin même, lors d'une fuite solitaire dans la forêt qui borde la

es troncs. Puis, au détour d'un sentier, quelque chose d'étrange a effleuré mon flair - une note no

s pins. La personne - si c'en était une - se mouvait à travers les bois avec la même fluidité que moi.

les sens. C'était comme la vapeur sucrée d'une tarte sortie du four, entremêlée à l'air chargé avant l'orage ; une m

utissaient à la ville, mais l'odeur la plus fraîche remontait vers le camp. J'ai persisté, même lorsque l'air,

par plaisir que je cherchais un compagnon : c'était par nécessité. Mon loup réclamait sa paire, et moi, en tant qu'alpha, on m'exigerait de présenter un partenaire sous pe

pourtant son parfum avait pris une place physique dans mon ventre, me tirant presque au sol. Je me surprenais à av

ait. Bon sang. Il allait entendre parler de mes erreurs une fois au bureau. Je grognai, me retournai à contrecoeur et m'élan

étaient conçues pour l'oubli d'une nuit : corps séduisants, sourires calculés, promesses creuses. Jamais l'une d'elles n'avait réchauffé durabl

t, jouant la carte du charme obligatoire. Mais au bout d'une heure, leurs voix se sont transformées en un bourdonnement insupportable et mes nerfs o

surpris, peut-être blessés - m'importaient peu. Je voulais juste disparaître, éviter les questions des membres de

e mon loup poussa un râle silencieux. Je dus m'arracher à son appel pour contenir la bête en moi, offran

uelques coudes, foulant quelques pieds sans le vouloir. L'important n'était pas la politesse, mais l

aient des halos ridicules ; j'ai préféré l'ombre. À mesure que j'entrais dans l'obscurité des bois, l'odeur gagnait en pu

l'ombre et mes narines faisaient le reste. J'ai fermé les yeux volontairement, me fiant entièrement à ce

ment : elle. Les autres bruits se noyèrent, les feuilles, les insectes, les voix

renversa. Je dégringolai, et dans cette chute ridicule je découvris qu'elle était là - ca

rognement qui n'était pas tout à fait de colère ni totalement de plaisir. Elle s'est raidie sous mon poids ; je pouvais sentir, mêlée à la

écieux : elle était celle que le destin, ou du moins mon animal, avait chois

oix tremblante appela depu

libéra d'un mouvement vif et fila vers la clairière. Une autre femme la prit par la mai

es deux hommes qui s'arrêtaient, perdus, sur le chemin ; si

is. En un clin d'œil, une quinzaine de louves me cerclèrent, formant un barrage humain qui me coup

lpha ? » lança u

. » Le ton était sa

tions, des petits cris de surprise - ils n'étaient rien face à l'urgence qui me consumait. Je

l'avais vue s'éclipser, elle avait disparu. La clairière avait repris son rythme ; les effluves des invités se mêlaient en un b

. Puis, d'une voix pleine d'autorité, je lançai : « Tout le monde, dégagez ! MAINTENANT ! » Les visages autour de

ore chancelants. Mon loup était enfiévré, plus enragé que jamais ; si je ne réfrénais pas c

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