Un Amour Trahi, une Vie Reconstruite
ur obsessionnel pour elle, la jeune créatrice de parfums au talent unique. Il la comblait de cadeaux, de voyages, d'attentions. Leur appartement parisien était un nid d'amour, disait-on. Chloé elle-m
les fissures apparaissaient,
melière rencontrée récemment lors d'un salon. L'excuse d'Antoine fut immédiate : un concurrent jaloux l'aurait drogué. Sophie, prétendument innocente, n'aurait fait que l'aider. Chloé, anéantie, parla de divorce. Antoine la supplia, des jours durant, sous la
tremblante. Antoine la vit, son visage se figea une seconde avant de composer un masque de contrition. Son explication fut un chef-d'œuvre de manipulation. Un voyage d'affaires en Italie, un terrible accident de la route. Sophie, providentiellement présente, l'aurait extrait courageusement de la voiture en flammes. Un mir
rares qu'elle utilisait parfois pour ses créations. Sophie, présente et rayonnante de sa grossesse, admira l'écharpe avec insistance. Plus tard dans la soirée, Chloé ne retrouva plus son écharpe.
it tant. Ce n'est qu'un bout de tissu,
pas "qu'un bout de tissu". C'était un souvenir,
le. Une douleur fulgurante la traversa. Au même moment, Sophie poussa un petit cri, se plaignant d'une égratignure au bras. Antoine se précipita vers Sophie, ignorant Chloé qui gisait au sol, le visage crispé par la
n cœur. Sophie est si
ysique n'était rien comparée à la douleur de cet abandon.
ocuments préliminaires. Puis, armée d'un courage nouveau, elle se rendit à l'appartement où Antoine a
Quelle s
ndit l'e
s-les signer à Antoine. Tu y arriv
ppe, un éclair triom
ment les documents, son
ommençais à croire que tu
Chloé, un air de fausse
ellement... distrait ces temps-ci. Il signe n'imp
aux oreilles de Chloé. La famille qu'
ution pour qu'il ne lise pas trop atte
ut un pe
fiance. J'ai
x, souriants, lors d'un voyage à Venise. Elle la déchira. Des lettres d'amour enflammées d'Antoine, datant du début de leur relation. Elle les jeta dans une boîte. Les cadeaux somptueux, les robes de créateur.
ait le ventre, la présentait à tous comme la future mère de son héritier. Madame Beaumont, la grand-mère d'Antoine, observait Chloé avec une froideur nouvelle. L'absence d'héritier de la part
sentait. Sophie entra, l'air affairé elle aussi, portant un autre dossier. Elle le glissa habilement dans la pile d'Antoine. Plus tard dans la soirée, après le
ême pas jeté un œil. Trop occupé à p
de la page. C'était fini. Un poids immense sembla quitter ses épaules, remplacé p