Un Monstre à Aimer
ence p
, fragile et brisée, recroquevillée sur elle-même comme un oiseau blessé. Personne ne devrait jamais être témoin d'une telle détresse - encore moins rester à la regarder sans intervenir. Mais un aimant invisible,
ion. Mais qu'aurais-je pu lui dire ? Je n'avais jamais su réconforter qui que ce soit. Et puis, elle voulait certainement être seule
ement vers ses mains. Là, posé sur sa peau pâle, le couteau captait les rayons du soleil, sa lame sc
ssement de rage et d'horreur.
haque muscle tendu vers ce geste salvateur. Mais le temps
od
être. Je secouai la tête, tentant désespérément d'éloigner les mèches collées à mon cou humide de sueur. Dans un coin obscur de mon esprit, une pensée doulo
tin, creusant jusqu'à l'artère, sans espoir de retour. Combien de temps resterait
Mes épaules tremblaient, comme
Mais là, assise au bord du gouffre, j'allais reprendre le contrôle. Doucement,
c qui fit vibrer mes doigts engourdis. Le couteau g
st-ce
enaçante, s'éleva
mptes-tu
mes tempes. Je ne pouvais penser, ni analyser. Un instinct primal me cria
, planté à moitié dans un arbuste
ent.
droite me fit bondir en
visage taillé à angles durs, marqué par une colère contenue. Ses mains s'agitaient dans un geste apaisant, mais to
prise
» mais ses longues jambes avalaient mes e
pirant profondément,
, celle du bois fraîchement coupé, et une autre
estompa juste assez pour
x pas te fa
mpatient, ne faisait
restait rapi
ardonner, mais j
e faire peur. Je deva
épétai-je, la v
gravité, ce n'est
ils, mon cerveau rat
oulais pa
épaules, san
neras si je ne
e, envie de grogner,
est t
ord le
lod
our que je réagisse. Je trébuchai, mais il at
m'excla
e n'avais même pas remarquée, son toucher ferme mais délicat. La col
'as co
rd s'ass
juste empêchée de te trancher le
ouffle court et le cœur battant à tout rompre. Je sentais la lame glacée du couteau contre ma p
as vraiment f
ne silhouette que je n'attendais pas, dans cet endroit perdu au milieu de nu
fin, comme une flamme qu'on souff
ignets, dis-je avec défi, en tirant
tres raisons logiques d'être plantée en pleine forêt, en pleurant toutes le
eu, quelle honte ! Et moi qui pensais que ce fou croyait que j'étais en train de me suicider..
pas. Mais je ne suis pas ici pour m
dit-il en hoc
Qu'il me croie ou non ne change
contact apaisa quelque chose en moi. Ridicule, quand on savait qu'il était un héros torturé, un idéaliste perdu dans ses propres démons. Pourtant, mon cœu
s qui l'habitaient semblaient reculer, et lorsqu'il me regarda, son visage avait perdu cette menace froide. Une douleur profonde le marquait,
rêts à effleurer sa joue pour apais
tout ça ? Je serrai plutôt la mai
t-shirt, désormais taché d
commence à coagu
bas de son t-shirt. L'une il la plia en compressant la pl
lement pas besoin d
ensation glaciale, la pre
t être en train d
contre ma poitrine, je
sans trop savoir
disparu, comme un fantôme engl