Deux loups pour moi
é de pointer du doigt lorsqu'elle se lançait dans ses tirades habituelles : « Ton métier est beaucoup
s orientales. Bien que nous soyons en plein mois de juillet, des plaques de neige résistaient encore sur les crêtes rocheuses
pins et le souffle régulier de ma respiration accompagnaient ma progression. L'air était frais, assez pour me faire garder mon sweat-shirt un peu plus lo
n, le frisson de l'inconnu et surtout, l'obsession de protéger ma subvention. Si je perdais ce financement, je ne perdrais pas s
'étudiais en secret, traquant leurs mouvements, leurs habitudes, et leur impact sur l'écosystème. Le problème ? Une grande partie de leur territoire tra
igé une lettre détaillée sur mes travaux, expliqué l'importance de ma publication
non ouverte aux étrangers. Les recherches risquent
acré ma vie à rétablir l'équilibre naturel, à ramener le prédateur au sommet de la chaîne alimentaire. Et lui ? Rien. Pas m
cri de rapace fendit l'air, et j'aperçus sa silhouette fondre dans la canopée. La
Même Granger, la petite ville où je vivais, semblait trop peuplée à mon g
bon coup de pied, comme je venais de le faire à un caillou sur le sentier. Je l'imaginais vieux, gras, assis sur son porche, tirant sur des lapins po
'imaginer qu'il était moche et grincheux m'aidait à
raversa mon esprit, aussi brutaleme
eur aiguë me serra entre les jambes. Rien que de penser à lu
ze jours exactement.
n'avais même pas réussi à le ramener chez moi. Et pourtant, moi, la fille introvertie, passionnée par les bêtes à quatre pattes plus que par les hommes
ait avec ses doigts, sa bouche...
s gorgées, essayant de me calmer. Wade. Cet homme grand, mystérieux, inte
avait fait venir comme ja
ur ce contour, si imposant qu'il épousait la courbe de sa cui
t humides de désir ou de l'eau que je venais de boire. Mais une chose était
re interdit, je me demandais... lequel des deux allait me
pas revu dep
ntenant deux longues semaines que je n'avais plus croisé le moindre regard de cet homme. Deux semaines de sile
it changé les règles sans m'en informer. Et surtout, il n'avait pas couché avec moi. Enfin, pas complètement. Ce n'est pas qu'il n'était pas en moi. Oh non, il l'était... intensément, passionnément, c
it pas d'un
ais j'étais à peu près certaine qu'aucun homme ne refuse ce genre de pr
e autant bouleversée ? Était-ce parce qu'il m'avait touchée, goûtée, explorée... jusqu'à ce que je vois des anges, des arcs-en-ciel... peut-être même une licorne
'étais en manque. Ce mec, c'était une drogue. Une dose et j'étais accr
il n'était
foutre. Mon fidèle vibromasseur m'accompagnait encore, mais après Wade, ce n'était qu'un remplaçant pitoyable. Mon jouet à piles ne me suffisa
rrain dont j'avais désespérément be