Mariage Scandaleux
eaux. Sarata, fidèle à elle-même, s'était préparée avec simplicité. Une robe longue, cousue dans un Bazin sobre mais élégant, couleur sable, épousait ses formes avec pudeur. Ses
t les préparatifs d'un regard sévère, presque hostile. Elle répondait aux questions de la tante d'un ton sec, parfois absent. La vérité, c'est que ce mariage lui laissait un g
s, dans le regard résigné de sa fille, qu'elle n'y pouvait plus rien. Elle se sentait impuissante, et dans cette impuis
brefs, assurés, suivis de voix d'hommes qui plaisantaient.
cousine de Sarata, en jetant
sans bouger, avec une voix calme,
loppés dans des tissus brodés. Les tambours résonnèrent doucement, comme une salutation, puis le griot f
. On vous salue dans la paix et le respect. Nous venons aujourd'hui en toute humilité,
centre de la cour, un sou
ncêtres sourient, car deux familles s'unissent. Ouvrez l
tambour, puis leva la m
es gardienne de cette maison, toi qui es témoin de ce jour. Prends no
mains jointes, un souri
-nous ce que vous avez ap
ier panier, avec l'ai
illions ! Pas pour acheter une fille, non, mais pour honorer une reine ! Di
sourcils, impressionnée. Elle regarda sa
remarquer la cousine de S
reprenait, en soulev
n ! Mais pour que Sarata reste toujours connectée au cœur de son mari. Qu'elle puis
one, fit la t
lui, s'é
! Une pour ses fiançailles, une pour son mariage, une pour sa première grossess
rent. Une voisine se
un mariage
Il fit signe à deux jeunes de
êve, non, en vrai ! Un terrain pour qu'un jour, Sarata
eva, la main
aw, ce n'est p
n dire. Son regard se porta sur la mère d'Abd
griot tendit u
naire. Une bague en diamant. Pour dire à Sarata : "tu es la lumière
a boîte que la tante ouvrit avec soin. La bague scintil
ne de ce nom ! Que
e, se leva alors, s'adressant cal
re sur l'or ou les terrains. Mais j'espère que votre fils sau
bir répondit, sans
or pour nous. Après tout ce qu'il a traversé,
nt, pour détendr
que les voix s'élèvent ! C'est la dot, c'est la fête
ansèrent, les youyous éclatèrent. Mais la mère de Sarata resta assise, regarda
*
bien tirée sur ses jambes croisées. Elle avait entendu les tambours. Elle avait entendu le griot chanter. Elle avait reconnu sa voix. Chaque mot qui s'élevait dans la cou
ady, une jeune fille vive, toujours souriante, les
e, comme si elle avait pe
leva pas
bdoul Kabir..., elle n'est pas ven
s'assit sur le li
s billets comme on sort du pain. Un iPhone, dernier modèle. Des bijoux en or, pas d
es doigts tremblaient lé
y so
ça devant tout le monde. Ta tante a failli tomber dans les pommes tellement elle était émue. Maman a applaudi, même les v
la tête vers elle, les
e ? Qu'a-t-
, baissa un
plaudi. Elle a juste dit que... que ça ne suffis
é au mur. Elle y vit son visage, marqué par l'inquiétude. Elle y vit ses yeux, fatigués. Elle y vit
... tout ça... c'est trop, ce n'est pas
éta Khady, i
age est béni. Il a aussi dit que le mariage le plus facile est celui qui coûte le moi
peu surprise par la fermet
dire ça à
impose. Je ne veux pas que ce mariage commence dans l'ostentation
adeau... C'est ton droit ! Et ce n'est pas toi
ua doucemen
'approuver. Je ne veux pas que les gens pensent que je vaux un terrain ou une bague. Mon
uis, d'un ton plus posé, e
d'hui, Personne ne rendra ces cadeaux. Tu les as gagnés. En tant que femme, en tant que croyante, en tant que fille droite. Ce n'
rqua un
and pour une bonne f
ue. Un léger silence s'ins
on pense que j'ai ét
re de bruit avec ça. Mais ne rejette pas ce que Dieu t'a envoyé à travers eux. Peut-être que c
ement, levant les ye
à l'or. Mais si ce mariage est écrit, alors qu'il se fasse avec paix et humilité. Je suis p
urit dou
que j'aime. Digne,